Voyager, ça coûte cher niveau empreinte écologique. L’avion pollue, les bagnoles n’en parlons pas, et bouffer au resto tous les jours ça coûte un max à la nature. Heureusement, on peut limiter tout ça en choisissant de dormir dans des hôtels qui font un peu gaffe à l’environnement en servant des plats réalisés à partir de produits bruts récoltés en circuit court, en proposant de la literie fabriquée à partir du recyclage ou en limitant leur consommation d’énergie. Heureusement.
Le Treehotel (Suède)
Un hôtel pas comme les autres, puisque perché en haut d’un arbre. Une cabane, quoi, mais relativement luxueuse et surtout totalement écolo. D’où le côté arbre, sans doute. Avec seulement six chambres, l’hôtel est évidemment pris d’assaut, notamment pour la vue qu’il offre sur la vallée du fleuve Lule, au Nord de la Suède. La construction de l’hôtel n’a nécessité aucune destruction forestière, et l’ensemble des commodités sont écolo-compatibles, à commencer par le système d’évacuation qui consiste en réalité en un incinérateur. Ça donne envie.
Le Vigilus Mountain Resort (Italie)
Au pied des Dolomites, dans l’Italie du Nord et proche de la frontière suisse, le Vigilus Moutain Resort est presque invisible au milieu de la forêt de mélèzes qui l’entoure, grâce à un design épuré en bois recyclé. Le toit est équipé pour conserver l’énergie et garni de pelouses et de grandes baies vitrées qui permettent une forte pénétration de la lumière sans avoir recours à l’électricité. On n’accède à l’hôte qu’à pied ou en téléphérique et il va de soi que l’hôtel propose des menus bios. Bref, un cadre exceptionnel pour une empreinte carbone minimale.
Le Paradise Bay Eco Resort (Australie)
Situé sur une île inhabitée du Queensland, le Paradise Bay Eco Resort se fait fort de respecter la faune et la flore locale en évitant sa destruction par le tourisme. La construction de l’hôtel s’est faite sur des bases saines, avec des engins légers pour ne pas altérer l’environnement de l’île de Whitsundays. 85% des besoins en énergie de l’hôtel sont couverts par l’énergie solaire et l’hôtel organise des conférences sur la question de la préservation environnementale. Le tout sans que le confort d’accueil ne soit altéré le moins du monde. Ils sont forts, ces Australiens.
L'Adrère Amellal (Egypte)
Aux portes du Sahara, l’Adrère Amellal est un genre de château de sable qui propose 40 chambres. Tous les matériaux sont évidemment locaux, n’ont pas nécessité de transport et l’hôtel a le charme de l’ancien et du traditionnel avec ses feuilles de palmier tressées qui font office de toit et le sable, surtout, qui maintient la structure. Energie solaire, bougies et lampes à huile. Ça a l’air vétuste, mais c’est surtout romantique, parce que c’est bien fait. On bouffe bien, on dort bien, on voit le Sahara, et on ne détruit pas la planète.
Eco Hotel Spa - La Grée des Landes (Bretagne)
Cet hôtel de Bretagne, sponsorisé par Yves Rocher, propose des lits constitués de matériaux organiques et l’ensemble de ses constructions boisées ont été réalisées à partir de forêts gérées de manière durable. La nourriture servie est cultivée sur place. Et puis il y a un spa plutôt sympa, façon bien-être avec mille soins. Lesquels ne sont pas testés sur des animaux, tout ça tout ça.
Le Magic Mountain Lodge (Chili)
Au cœur d’une forêt de la Patagonie chilienne, cet hôtel pyramidal est un genre de maison troglodyte pour elfes. Tout a été construit à partir de matériaux puisés sur place et la façade est recouverte de végétation. Et puis autour, il y a la Patagonie merveilleuse.
L'Ecozentric (Barcelone)
Au cœur de la capitale catalane, un hôtel où toute la literie est fabriquée à partir de coton recyclé, où l’utilisation de matières plastiques est réduite à son strict minimum et où, sur chaque montant versé pour son séjour, une portion est reversée à des associations qui luttent contre la déforestation. On peut donc se bourrer la gueule à Barcelone tout en ayant l’impression de faire le bien.
Les White Pod (Suisse)
Seulement accessibles en ski, les White Pod sont des petites tentes semi-permanentes parfaitement intégrées au paysage des Alpes suisses. Fabriqués en bois, ces abris forment un petit village à 1800 mètres de hauteur avec un chalet principal dans lequel on peut se restaurer ou profiter du spa. Impact minimal du tourisme et confort maximal pour s’abriter pendant une randonnée ou un séjour au ski.
Le Crosby Street Hotel (New York, Etats-Unis)
Le Crosby a pour signe particulier de cultiver son jardin et ainsi d’y préserver des espèces de plantes originaires de l’Est américain et menacées par l’urbanisation galopante. L’hôtel propose aussi un jardin potager où la cuisine puise l’intégralité des fruits et légumes qu’elle sert. Le potager se double d’un poulailler d’où l’on prélève les œufs, le recours à l’électricité est limité par un design mettant en avant les grandes ouvertures et le tout est extrêmement design (et bien sûr plutôt cher).
L’Adalbert Eco-hotel (Prague, République Tchèque)
Si l’on veut à la fois dormir dans un ancien monastère classé et dormir écolo, on peut aller à l’Adalbert Eco-Hotel, où l’on nous servira des petits-déjeuners anti-gaspillage alimentaire, où l’électricité consommée est entièrement à basse consommation, où l’utilisation de détergents est proscrite et où l’empreinte carbone du voyageur est donc très réduite. Et ce n’est pas excessif puisque, en basse saison, on peut s’en tirer pour une soixantaine d’euros.
J’ai envie de bio-vacances.
Sources : Consoglobe, Toutvert