Parfois, devenir adulte, c’est franchement nul. Pourtant quand on est petit, on attend que ça, on trépigne d’impatience en attendant que les années passent pour pouvoir faire ce qu’on veut, quand on veut. En vrai, devenir adulte c’est surtout payer des impôts et pleurer de frustration toutes les semaines, alors qu’être un môme, c’est tellement mieux. Et vous savez ce qui était trop bien quand on était petit ? La bouffe, et tout ce qu’elle englobe.
Faire des volcans dans la purée
En creusant un puits au milieu, pour y mettre la sauce du rôti, et imaginer que c’était un vrai volcan avec de la lave brûlante. Une fois que c’était fait, attendre que la sauce coule bien sur les bords, puis tout mélanger, et enfourner des grosses cuillerées en kiffant sa vie.
Manger des Flamby par paquet de 6
En les gobant directement à même la bouche sans cuillère, après avoir enlevé la petite languette à l’arrière du pot et l’avoir démoulé dans l’assiette. Et vu qu’un seul Flamby n’était jamais suffisant, vous pouviez vous en enfiler plusieurs à suite pour faire un concours de celui qui en mangerait le plus avec vos frères et sœurs, et finir par tout gerber proprement.
C’est l’occasion de vous recaler ici cet extrait d’un spectacle de Jérôme Deschamps qui constitue plus ou moins une des choses les plus drôles jamais vues sur terre.
S’enfiler tout un paquet de bonbons sans gerber
Pendant que vos parents avaient le dos tourné, alors qu’ils avaient dit « oui, mais un seul bonbon, pas plus, sinon après tu vas avoir des caries et mal au ventre ». Que nenni, vous pouviez vous enfiler un paquet de Dragibus ou de Smarties les yeux fermés, tout dans la bouche directement, le tout sans vomir ensuite.
Prendre des goûters, mais genre des « vrais » goûters
Et pas genre une pomme parce que gnia-gnia-gnia, c’est bon pour la santé. Non là on parle de goûters à base de BN à la fraise ou de Prince, de Pitch, de pains au chocolat, avec du jus de fruit et des compotes à boire en gourdes, le vrai goûter des champions quoi.
Faire les jeux au dos des boîtes de céréales
Les petits labyrinthes, les énigmes, les rébus, le jeu des 7 différences, vous étiez incollables et passiez plus de temps à les faire le matin avant l’école qu’à manger le contenu de votre bol. Si vos parents vous faisaient l’affront de racheter une boîte de céréales avec les mêmes jeux au dos, c’était un scandale et vous refusiez de prendre votre petit dèj. Ah elles nous manquent ces céréales de la nostalgie.
Etre malade et manger de la purée maison avec du jambon
Tout en regardant La petite maison dans la prairie sur M6, le front légèrement chaud, emmitouflés dans un plaid sur le canapé du salon. Les jours de maladie sans école étaient les meilleurs, et la purée au jambon ou les coquillettes au fromage avaient un petit gout de liberté et d’école séchée.
Pouvoir manger des « Têtes brulées » sans devoir prendre un Maalox ensuite
Alors que bordel, ces trucs sont tellement acides qu’ils font des trous dans l’estomac de tous les plus de 17 ans, c’est une catastrophe. Mais à l’époque, vous pouviez en manger des dizaines à la suite sans broncher, les yeux un peu humides à cause du sucre acidulé, ayant même une petite préférence pour les goûts pomme ou fraise alors que franchement, il n’y a avait pas de différence, c’était tous les mêmes.
Adorer être invité aux anniversaires pour faire le plein de bonbons
Parce qu’il n’y avait pas vos parents sur votre dos pour vous dire « tu en prends un, et c’est tout ». Non là il n’y avait pas de limites, et vous vous jetiez sur les fraises Tagada qui étaient disposés dans des assiettes en carton aux motifs des dessins animés du moment, avant de vous gaver de gâteau au chocolat. Mieux encore, on vous offrait un cadeau pour enfant alors que c’était même pas votre anniversaire.
Respirer l’odeur des bougies qui s’éteignent sur un gâteau au chocolat
Aux anniversaires toujours, cette odeur de bougies qui viennent d’être soufflées et qui sentent le brownie maison, et qui vous rappelle, même maintenant que vous êtes adultes, les meilleures boums de votre année de CM1.
Faire des sourires avec du ketchup
Dans votre assiette, et peu importe ce qu’elle contenait. Le ketchup était la peinture vivante de tous les enfants, et il permettait de rendre un peu plus fun la poêlée de légumes avec des haricots verts et des petits poids que vous étiez obligé de manger si vous vouliez avoir un Flamby en dessert.
Et vous, ces quoi les petits plaisirs culinaires qui vous manquent aujourd’hui ?