Porter un prénom c’est pas toujours évident. Pour ma part le prénom Louise a été une double peine : d’abord celle d’être un prénom de vieux quand j’étais moi-même enfant, le « Thérèse » des années 90 en somme ; puis celle de porter tout d’un coup le prénom le plus courant en France, le « Marie » des années 2010. Bref Louise, c’est vraiment un prénom de merde et parmi les souffrances inhérentes à ce prénom douloureux, on trouve bien évidemment les surnoms pourris.
Loulou
Surnom nul qui sert par ailleurs également de surnom de couple tout pourri. L’enfer est double.
Ma Louloutte
Encore, dans « Louise » il y a un peu de volupté, de rondeur. Dans « Louloutte » y’a la douceur du zozotement qui se fait niquer la place par un double « t » dégueulasse.
La Loupiotte
Encore ce double « t » ravageur. Mais bordel est-ce que je rajoute des « t » n’importe comment quand je donne un surnom à Bernard hein ? Bah non.
Louisette
Classique du genre. Louisette est même devenu un prénom à part entière ce qui est quand même super con parce que donner un surnom en guise de prénom à son enfant c’est un peu comme lui retirer son âme de la naissance. Après faut pas s’étonner que votre enfant mange de la sciure de bois et adopte des rats morts.
Loute
Bruno Dumont a fait beaucoup de mal à ce surnom. « Ma Loute » n’est pas un film à mettre entre toutes les mains.
Loustic
Pas super surnom à donner à son interlocutrice quand on passe un entretien pour un boulot à haute responsabilité. Même si on croit que ça détend l’atmosphère les surnoms, ils ne sont pas à dire en toutes circonstances.
Louison
Ouais OK à la rigueur Louison c’est sympa. C’est épicène (c’est à dire qu’on peut l’utiliser autant pour les filles que pour les garçons). Mais ça rime avec con. Ou avec gros nichons. Et ça ton enfant s’en souviendra dans la cour de récré.
Lilou
J’aime beaucoup le Cinquième élément mais c’est un grand nom pour moi.
L'ouïe-z-fine
HAHA non je déconne.
Lamantin
La fashion police des lamantins n’approuve pas.