Top 10 des pires potes avec qui partir à l'aventure, fais le bon choix

Celui qui a peur en permanence dès qu’il y a un bruit dehors et qui t’empêche de dormir en te demandant de le rassurer

Forcément, qui dit aventure dit nature et tous les petits animaux qui vont avec. Si tu te retrouves au cœur de l’Amazonie, de la Patagonie ou en pleine savane, on peut comprendre que tu sois en alerte au moindre bruit suspect, mais ton pote qui pousse des cris dès qu’un lapin approche votre tente dans les Ardennes, ça c’est un peu trop. Il serait beaucoup mieux dans son lit, emmitouflé dans sa couette.

Celui qui est tout chétif et te demande de porter son sac qui pèse 6 tonnes parce qu’il se sent mal

C’est pas de sa faute s’il est tout gringalet, mais quand on part avec un paquetage d’une dizaine de kilos, il faut quand même pouvoir le porter pendant les longues randonnées. Toi tu as déjà ton propre sac, et tu n’as aucune envie de te farcir celui de ton pote. Tu ne l’emmèneras que quand il aura passé une bonne année à s’entraîner à la salle.

Celui qui n'a tellement peur de rien qu'il veut passer par des chemins beaucoup trop risqués

Il sort sa carte de sa poche et te montre un petit passage étroit : « bon il faudra escalader un peu ces rochers de dix mètres de haut et il est possible qu’on se prenne des grosses vagues violentes dans la face, mais ça va nous faire gagner une demi-heure ! » Non, non, on va plutôt essayer de rester en vie et prendre le petit sentier beaucoup plus sécurisé. Il est gentil ce pote téméraire, mais toi tu tiens à ta santé.

Celui qui se plaint en continu que vous ne voyagez pas dans des conditions de luxe suffisantes

Il voudrait un matelas confortable, la climatisation et même la télé. Mais qu’est-ce qu’il n’avait pas compris dans le mot « aventure » ? Peut-être qu’il croyait que c’était le nom de l’hôtel dans lequel vous deviez dormir. En tout cas, le bivouac et le camping sont pour lui assez proches de la définition qu’il se fait de l’enfer. Il ferait mieux de rester chez lui ou de se louer un appartement à Saint-Tropez.

Celui qui veut essayer de manger n'importe quoi

« Regarde, là, on pourrait goûter ces champignons ! Et ces jolies baies toutes rouges là-bas, ça nous fera un bon dîner ! » Ces deux phrases prononcées par quelqu’un qui n’y connaît rien mèneront au mieux à un gros mal de bide, au pire à un rapatriement en urgence. C’est bien de vouloir se nourrir en faisant la cueillette, mais c’est encore mieux de manger des choses comestibles. Avec ce pote-là, on ira plutôt au resto qu’à l’aventure.

Celui qui est beaucoup trop équipé

Il a tout ce qui faut pour chaque situation que vous allez rencontrer. Ça pourrait sembler cool, mais en fait c’est relou pour deux raisons : déjà, il met toujours trois heures pour trouver ce qu’il cherche dans son sac à dos rempli de gadgets, et en plus tu n’as plus du tout l’impression d’être à l’aventure puisqu’il a tout prévu. Autant rester chez toi. Ou alors lui il reste chez lui et toi tu peux partir vers l’imprévu.

Celui qui a confondu "aventure" avec "shooting photo Instagram"

A cause de lui, il faut s’arrêter toutes les deux minutes parce qu’il a repéré un super spot pour faire LA photo de l’année. A chaque fois, il lui faut au moins un quart d’heure pour prendre son cliché et ajouter tous les hashtags nécessaires (sans oublier le #LaVraieVie). Vous deviez gravir cette montagne en deux heures ? Il vous en aura fallu le double. Allez hop on abandonne ce pote ou on lui confisque son téléphone.

Celui qui n'aime pas rencontrer de nouvelles personnes

Quand tu veux aller parler aux autochtones dans un café, une auberge ou une boutique, lui préfère rester à l’écart en prétendant qu’il n’a pas besoin de se faire des amis et que de toute façon il ne les reverra plus jamais. Du coup ça te met mal à l’aise, ça met mal à l’aise les locaux, et ça met même mal à l’aise le petit chien qui est assis dans un coin, là-bas. Bref, pour le bien de tous, autant qu’il reste avec des gens qu’il connaît, chez lui.

Celui qui compare tout ce qu'il voit avec ce qu'il connaît déjà

C’est celui qui peut te sortir : « Tiens, en France les habitations sont quand même plus impressionnantes. », ou : « Les gens d’ici sont sympas mais en Allemagne ils l’étaient encore plus », ou encore : « Ah moi j’ai déjà vu un lac deux fois plus grand que celui-là ». C’est insupportable. Il se sent obligé de tout rapporter à ses expériences précédentes et finira même par te dire que c’était quand même mieux quand il était parti à l’aventure avec son pote Axel, celui que tu n’aimes pas.

Celui qui parle tout le temps et qui t'empêche de profiter

Quand il ouvre la bouche (c’est-à-dire souvent), c’est un flot continu de paroles sans intérêt qui s’en échappe. Tu te demandes même comment il fait pour continuer à bavarder alors que vous êtes en train de gravir une pente raide et que tu n’as plus du tout de souffle. Avec ce pote, tu n’as plus du tout l’occasion d’entendre les bruits de la nature ou même de te retrouver un peu avec toi-même. Finalement, tu aurais mieux fait de partir seul.

Bonus : Celui qui n'a qu'une envie, c'est de rentrer

On se demande bien pourquoi il a accepté de partir.