Eichiro Oda s'est longtemps plongé dans l'Histoire de la piraterie avant d'écrire et dessiner One Piece. Son univers est bourré de références à l'ère de la piraterie. En plus des événements Oda s'est surtout inspiré des légendes qui ont fait trembler les sept mers.
- Edward Teach, dit "Barbe Noire" Marshall D. Teach
Edward avait tout d'une rock star : une épaisse barbe connue dans toute l'Amérique qui lui vaudra son surnom, l'habitude de mettre des mèches à canon allumées dans ses cheveux lors des combats et un passé de corsaire qui fait de lui un pirate réglo, évitant la violence gratuite et les coups fourrés. S'il y a une certaine noblesse dans la piraterie, c'est un peu grâce à Barbe Noire. - Samuel Bellamy, dit "le Prince des Pirates" Bellamy la hyène
Initialement, Samuel voulait juste trouver des trésors engloutis dans des navires espagnols, et n'emmerder personne. L'entreprise ne paie pas tellement, il change donc de stratégie et décide qu'il n'est pas nécessaire d'attendre que les navires soient coulés pour aller les vider. Pas con. Du coup, l'activité devient un peu plus rentable, même si Sam refuse d'attaquer les navires anglais, pirate ok, mais patriote avant tout.
Sa punchline : “Je suis un prince libre, je peux faire la guerre au monde entier, je suis aussi puissant que celui qui commande une flotte de 100 navires sur mer ou une armée de 100 000 hommes sur terre”. - Eirikr Thorvaldson, dit "Erik le rouge" Shanks le Roux
Avant les exploits de Cantona avec Manchester United, Erik Le Rouge faisait référence à cet explorateur norvégien banni de son pays pour meurtre qui, à la fin du premier millénaire, est le premier européen à installer une colonie au Groenland. Il en restera la patron jusqu'à sa mort, mais la petite équipe ne tiendra pas plus de quelques siècles, victime des grands froids et de quelques bastons avec les Inuits. - Bartholomew Roberts, dit "le Baronnet Noir" Bartholomew Kuma
Bart Roberts était un pirate élégant, raffiné, un véritable dandy des mers : bien sapé, jamais d'alcool, toujours bien rasé, disposant de musiciens classiques à bord et ne violant que des filles de plus de 15 ans. La grande classe. S'il y a un Code des Pirates, c'est grâce à lui. - Jean-David Nau, dit "François l'Olonnais" Roronoa Zoro
Il y a quelques Français dans les annales de la piraterie, mais en général, il ne font pas les choses à moitié : François L'Olonnais s'est taillé une réputation de brute sanguinaire. Ne pouvant pas encadrer les Espagnols, il prit le pli de les torturer et de leur arracher la langue ou de leur arracher le coeur encore palpitant. Mais à force de déconner, François finira haché, rôti et mangé par des Indiens cannibales. - Olivier Levasseur, dit "la buse" Gol D. Roger
Comme dans le foot, il y a les pirates qui font carrière et ceux qui peuvent se vanter de les avoir lancer. Si Samuel Bellamy a fait un si beau parcours, il le doit en partie à "La Buse" qui l'a lancé dans le métier
Sa punchline : « Mon trésor à qui saura le prendre! », lancée la corde au cou, sur l'échafaud à La Réunion. On le cherche toujours. - William Kidd, dit "Captain Kidd" Eustass "Captain" Kid
La preuve qu'on peut devenir pirate sur un malentendu : une embrouille avec un certain William Moore, on en vient aux mains et Kidd, respectable corsaire, bute le type en le cognant avec un seau en fer. L'accident bête. Il doit s'exiler, devient pirate malgré lui, se fait finalement arrêter, juger et pendre pour son crime. A priori, le bougre aurait quand même eu le temps de planquer un trésor, inspirant Robert Louis Stevenson.