Le spritz n’est pas le seul piège à éviter lorsqu’on part en vacances du côté des grands lacs italiens. D’autres bien plus vicieux auraient pu vous pourrir votre séjour si on n’avait pas eu la bonne idée de rédiger ce top rien que pour vous.
Se méfier des hôtels en bord de lac… et de route
Sur le papier, un hôtel avec vue sur le lac donne forcément envie. Ce qu’on ne nous dit pas forcément, c’est que la route n’est jamais très loin, voire même parfois directement sous nos fenêtres. Pensez à jeter un œil à la situation de l’hôtel sur Google map avant de réserver, quitte à demander une chambre avec vue sur la montagne… plutôt que sur la départementale.
Oublier ses Boules Quies
Les hôtels de la région, quelque soit leur niveau de prix, sont souvent vieillots, avec une isolation phonique entre les chambres au diapason. Et comme les Italiens sont nés avec un bouton de volume réglé beaucoup trop fort, on vous conseille de prévoir des Boule Quies pour éviter d’avoir des nuits particulièrement courtes. Surtout le matin d’ailleurs, la région étant envahie de retraités peu adeptes de la grasse matinée.
Laisser un employé de station service vous faire le plein
En Italie, et encore plus dans la région des Grands Lacs, le prix de l’essence varie selon que vous fassiez le plein vous-même ou que vous laissiez un employé de la station service le faire à votre place. Les écarts peuvent quand même atteindre 30 centimes par litre, soit 12€ de plus sur un plein de 40L ! Un joli pourliche.
Rouler avec une grosse voiture de location
Le problème des routes autour des lacs italiens c’est qu’elles sont à certains endroits hyper étroites et évidemment à double sens. Il n’est ainsi pas rare de se retrouver nez à nez avec un poids-lourd dans un virage de montagne, ou un village de bord de lac… Dans ces moments là, mieux vaut bien avoir les dimensions de son véhicule dans l’oeil afin d’éviter de vilaines rayures, sinon pire. On comprend mieux d’ailleurs pourquoi beaucoup d’Italiens de la région circulent en Fiat 500…
Se dire que ce sera facile de circuler en ferry sur les lacs
Le réseau de ferrys qui permet de rallier les différents villages autour des différents lacs existent et est plutôt fonctionnel (ponctualité, confort etc.). Par contre, les Italiens ont un don pour rendre compliqué des choses à la base, hyper simples. Par exemple, les guides avec les horaires et correspondances des ferrys sont à chaque fois un véritable casse-tête. Le plus simple consiste à demander à des touristes qui débarquent des bateaux de vous éclairer. Il y a de grandes chances pour qu’ils aient eu les mêmes difficultés que vous au début de leur séjour.
Partir du principe que tout le monde parle un peu anglais
Faux ! Ici, on parle allemand, puisque la région est envahie de touristes germaniques et dans une moindre mesure suisses. Quant à l’anglais, les échanges risquent d’être hyper basiques avec les locaux.
S’y prendre au dernier moment pour réserver une croisière sur un lac
Il existe plusieurs formules pour naviguer sur les lacs. Si votre budget est serré, le mieux est d’opter pour des mini-croisières d’une journée maximum qui permettent de faire le tour de tout ce qu’il y a à voir. Le problème, c’est qu’en période de vacances, ces bateaux sont pris d’assaut des semaines, voire des mois à l’avance. Mieux vaut anticiper, ou se préparer à improviser sur place.
Se baigner au même endroit que les cygnes et les canards
L’eau des lacs italiens est réputée très peu polluée. Du moins par l’activité humaine, ce qui ne l’empêche pas à certains endroits d’être infestée de puces d’eau ! La faute à ces c(an)nards et autres cygnes qui barbotent dans le coin et peuvent être porteurs de ce genre de bébêtes indésirables. Mieux vaut aller se baquer loin de ces oiseaux de mauvaise augure.
Eviter le racket des parkings
Trouver une place pour stationner de jour comme de nuit vire souvent à la foire d’empoigne. Et les employés de mairie ne manqueront pas de vous verbaliser si vous omettez de payer votre dîme (comptez 10 euros la journée), quand ce ne sont pas des jeunes qui vous demandent quelques euros en plus du prix du parking uniquement pour vous aider à vous garer et à veiller sur votre voiture… Si vous avez le choix, un conseil, allez vous garer un peu plus loin.
Faire gaffe aux radars
La région n’est pas riche par hasard. Non contente de vous faire les poches quand vous laissez votre véhicule au parking, elle s’est dit « pourquoi pas tenter d’en faire autant lorsqu’on circule sur la route ». C’est simple, des radars, il y en a partout ! Parfois, espacés de seulement quelques dizaines de mètres. Et pour compliquer les choses, les limitations de vitesse varient d’une portion à une autre, sans être forcément clairement indiquées.
On vous aura prévenus !