Vous vérifiez trois fois que la porte de chez vous est bien fermée avant de partir et bouffez vos ongles de pieds ? Rassurez-vous, vous avez encore pas mal de marge par rapport aux cas évoqués ci-dessous. De chouettes petits syndromes psychiatriques qui doivent rendre le quotidien de ces pauvres patients pas hyper marrant.
Le syndrome de Capgras
Appelé aussi « délire d’illusion des sosies », ceux qui en souffrent pensent que toutes les personnes de leur entourage ont été remplacées par des sosies. Ils reconnaissent parfaitement père, mère ou chien, mais restent persuadés que ce ne sont que de pâles copies et qu’il est victime d’un vilain complot.
Le syndrome de la tête qui explose
Les personnes atteintes de ce syndrome ont de violentes hallucinations sonores, souvent au moment de l’endormissement, tout juste quand ils commencent à fermer les yeux. Pour la faire simple, ça leur fait comme une explosion de bombe dans leur petite tête. Bonne nuit.
Le syndrome de Cotard
Appelé aussi « syndrome du mort-vivant », alors celui-là, il fait bien peur… Les sujets sont persuadés qu’un de leurs organes, ou tous, sont pourris. En bref, ils pensent être dans un corps en putréfaction, voire dans un corps déjà mort. Du coup, paradoxalement, ils peuvent se sentir immortels et ne plus s’alimenter, vu que ça sert à rien… Et donc, mourir pour de vrai. C’est con tout de même.
Le syndrome de Fregoli
Encore un peu de paranoïa avec ce syndrome : les « Fregoliens » pensent qu’ils sont poursuivis et harcelés par quelqu’un… mais surtout, ils sont persuadés que ce quelqu’un change constamment d’apparence. Donc, toutes les personnes qu’ils rencontrent, même si elles ne se ressemblent pas et ne ressemblent pas au présumé persécuteur, restent tout de même pour elles ledit persécuteur qui les suit partout. Ça rend la vie en société un poil compliquée, vous l’aurez compris.
Le syndrome Truman Show
Comme dans le film avec Jim Carrey, l’individu est convaincu qu’il est secrètement filmé pour une émission de téléréalité et qu’il n’est entouré que d’acteurs, que sa vie n’existe pas vraiment, quoi. Y’a même un mec qui s’est rendu à New York pour exiger de rencontrer le réalisateur du film de sa vie. « Non non désolé, tu t’es bien fait larguer comme une merde par ta meuf et tout ça est 100% réel. »
Le syndrome d’Alice au pays des merveilles
Bon, là aussi, la référence est plutôt claire, mais faisons l’effort de l’explication : les patients atteints de ce syndrome ont des hallucinations et ont l’impression que leur corps se déforme, qu’il s’allonge, comme l’Alice de Lewis Caroll.
Le syndrome de Diogène
On le connait tous celui-là, c’est celui qu’on a envie d’appeler « le syndrome des gens crassoux ». En réalité, c’est vraiment pas rigolo et ces gens sont très malades puisqu’ils sont incapables de nettoyer ou ranger leurs pénates, accumulant ainsi tous un tas de déchets. Ils vivent donc dans des conditions très insalubres. Vous voyez votre appart étudiant un lendemain de soirée quand un doux mélange d’alcool et de cendre recouvre le sol ? Eh bah c’est pire.
Le syndrome du voyage pathologique
Là, on est loin du très à la mode « je prends un sac à dos et je pars à l’aventure, au bout du monde, seul, me trouver moi-même et trouver le sens de l’existence ». Non, avec le voyage pathologique, le mec, lui quand il part, c’est plutôt pour fuir un complot, ou parce que des « voix » lui ont ordonné d’accomplir une mission. Vous avez dit zinzinou ?
Le syndrome Rapunzel (Raiponce)
Malheureusement, c’est pas un syndrome qui donne une jolie chevelure blonde et soyeuse comme dans Raiponce, mais une maladie qui pousse les gens à manger leurs cheveux. Du coup elles ont plus de cheveux et un estomac bien niqué. La belle vie.
Le syndrome du gourmand
Bon, on termine quand même par une note plus gaie : le syndrome du gourmand, qui pousse certaines personnes à ne vouloir acheter et cuisiner que des mets raffinés, donc bien chers. Alors, c’est cool, parce qu’on mange que des trucs super sophistiqués tout le temps, mais bon, si on est smicard, c’est sûr que c’est pas idéal.