Noel est là, tout proche, comme tous les ans. Mais pas comme avant. Parce que vous avez grandi, et on peut se l'avouer, ce petit rendez-vous annuel n'a plus la même saveur. Pas qu'on redoute vraiment cette période non plus, mais la magie n'est plus là. Quand on regarde dans le rétro, il manquera maintenant toujours ces petites saveurs là...

  1. Lire et relire le catalogue des jouets
    On se dit que Noël c'est encore très loin, mais maman commence à en parler quand on n'est pas sage, ça doit vouloir dire que ça approche. Et il y a un catalogue qui traine, ça doit vouloir dire que c'est bientôt. Alors on tourne et tourne encore les pages, 10 fois, 20 fois, en s'arrêtant toujours sur la même: celle de la batterie (avec un micro sur pied en plus). On sait qu'on ne l'aura jamais, mais ça n'empêche pas d'y penser.
  2. Faire une liste de cadeaux longue comme le bras et y croire dur comme fer
    Il suffit d'une pub, d'une discussion dans la cour de récré pour ajouter une ligne, une de plus, parce que le dernier GI Joe est mortel. Plus les années avançaient, et plus on comprenait qu'en mettant tout ce qu'on pouvait dedans, on multipliait ses chances d'avoir un truc qui nous plaisait. C'était quand même autre chose que des bons cadeaux Fnac.
  3. La neige et les déco qui vont avec
    Parce qu'un vrai Noël, c'était forcément avec de la neige, qu'on découvrait frénétiquement en se levant un matin. On voulait être le premier à faire des traces de pas, le premier à casser cette impression d'un monde tout neuf. Là seulement on pouvait commencer à faire le sapin et le reste des déco, celle qui mettrait l'étoile tout en haut, et celui qui s'amuserait à faire tomber tout le monde dans la crèche, en imaginant un ouragan du 25 décembre.
    friends
  4. Le calendrier de l'avent qui aide à compter les jours
    Entendre dire que Noël c'est dans 12 dodos, ça n'aide pas vraiment. 12 c'est au dessus de 10, c'est plus que de 2 mains pour compter, donc c'est beaucoup. Alors le calendrier avec un chocolat tous les matins, ça aide à faire passer le temps. Et ça fait un mini Noel tous les matins en attendant le jour J.
  5. Profiter de l'avalanche de dessins animés à la télé
    La télé déjà déversait son flot quasi continue d'incontournables de Noël. Et puisque c'était les vacances, et puisque cette période était spéciale, et parce que maman était occupée à préparer le repas pour toute la famille, on se faisait oublier et on les enchainait. Encore 5 minutes, en attendant qu'un adulte nous dise que "maintenant, ca va suffire hein".
    christmas time
  6. Chercher la cachette des jouets
    La meilleure des chasses au trésor, parce que pour une fois, c'était un vrai trésor qu'on allait trouver, du "pour de vrai". Sauf qu'on n'espérait pas non plus complètement les trouver ces cadeaux pour ne pas se gâcher la surprise. Et qu'on se trouvait un peu con quand on se retrouvait face à une petite colline de cartons trouvés dans le grenier.
  7. Entendre "rhoo, allez c'est Noël" pendant toutes les vacances
    Noël ce n'est pas une période comme les autres, on ne veut pas se gâcher la fête. Alors quand on insistait pour quelque chose pour laquelle les parents auraient dit non en temps normal, il y a en avait toujours un des deux pour laisser couler, pour "cette fois seulement", et "parce que c'est Noel hein"...
    When-She-Gets-Her-100th-Barbie
  8. Avoir le pouvoir de dire à son petit frère/soeur que le père Noël n'existe pas
    Ne pas le faire parce que papa et maman ont été clair sur le sujet, mais en mourir d'envie.
  9. S'endormir tout excité la veille
    Vous aviez compris que c'était demain. Vous avez cherché à tendre l'oreille, à rester éveillé pour croiser le gros monsieur en rouge. Il y avait même marqué 23H44 sur le réveil à côté du lit quand vous avez finalement sombré, c'est dire s'il était tard.
  10. Se réveiller à l'aube et courir vers le sapin
    La nuit a été courte. Vous voyiez qu'il ne fait pas encore jour, mais vous sautiez du lit quand même, et papa et maman disaient "qu'il beaucoup trop tôt dis donc t'es fou". Vous saviez qu'aujourd'hui, ce n'était pas grave, c'était Noël.
    oooohhhh
  11. Avoir le droit de ne pas se mettre à table pour rester jouer
    On vous appelait à table mais vous étiez trop occupé à monter vos légos où à re-re-coiffer vos poupées. On vous appelait encore. Et vous étiez sauvé par un oncle ou une tante, ceux que vous aimiez un jour dans l'année, d'un "laisse les s'amuser un peu, tu étais pareil quand tu étais gamine"...

N'oubliez pas que le plus beau Noël pourtant, c'est toujours le prochain.