À tous les mauvais perdants, voilà de quoi retrouver un peu de dignité. Au lieu de rage-quitter la partie, trop saoulé par tous ces nazes qui ne savent pas jouer (à ce propos je te renvoie à notre typologie des joueurs de jeux de société, peut-être sauras-tu te reconnaître), exposez leur tous vos savoirs sur nos jeux de société préférés et vous leur clouerez bien le bec. Alors, c’est qui le patron, maintenant hein ?
Le Loup-Garou
Nommé Mafia en Russie, ce jeu créé par Dimitry Davidoff en 1986, avait d’abord pour but de démasquer les deux espions dans le contexte du règne de Staline. Philippe des Pallières et Hervé Marly, qui avaient l’habitude de jouer à ce jeu adapté par sa diffusion sur internet, ont décidé d’y intégrer de nouveaux personnages et ont créé une nouvelle version. Aujourd’hui, la version russe a troqué les espions pour des policiers et nous on a choisi des loups-garous. Chacun son style, après tout.
Le Monopoly
À la base de la base, le Monopoly était un jeu anti-capitaliste. Oui, c’est drôle, dit comme ça. Une américaine nommée Elizabeth Magie crée en 1902 The Landlord’s Game, un jeu pour mettre en forme des lois économiques formulées par l’économiste Ricardo, mais aussi la notion de non-propriété établie par Henri Georges. Bon bah finalement, c’est plus trop ça le but du jeu. Un débat subsiste encore sur son origine car il a été avancé que son créateur serait en fait un certain Charles Darrow.
Docteur Maboul
C’est un étudiant américain de 26 ans, John Spinello, qui a conçu le prototype du jeu avant de le vendre à la société de design de jeux Marvin Glass & Associates. En échange, la boîte devait lui donner 500$ et l’embaucher à la fin de ses études. Les mecs n’ont carrément pas tenu leur promesse et ont filé les droits à l’entreprise Milton Bradley qui a commercialisé le jeu sous le nom d’Operation. C’est quand même pas hyper cool, j’aimerais pas voir la tête de votre karma.
Le Jungle Speed
Le jeu est en fait dérivé d’un truc très basique : jouer avec des cartes traditionnelles et attraper un bouchon ou un briquet lorsque deux cartes identiques apparaissent. Bon c’est tout de même bien mieux avec un gros totem qui te défonce les doigts quand vous êtes deux à vouloir le chopper.
Le Trivial Pursuit
Ce jeu a été inventé par nos amis les Québécois (on vous aime tellement, si vous saviez!). À l’origine, ce jeu se nommais Quelques Arpents de Pièges. Ouais, pour le nom on repassera. Lorsqu’il a été commercialisé en France, il a pris le nom de Remue-Méninges, mais ce n’est qu’une fois qu’il a pris le nom qu’on lui connaît qu’il connaîtra un succès international.
Le Cluedo
Inventé en Angleterre, en 1943, par Anthony Pratt et sa femme Elva Rosalie Pratt, le Cluedo se nommait à l’origine Murder, et n’était pas tout à fait comme on le connaît aujourd’hui. À l’époque, il y avait 10 personnages, avec notamment le Docteur Lenoir, Monsieur Brown, Miss Grey, Monsieur Or et le sergent Grey, et l’absence du docteure Orchidée et de Madame Pervenche. La seringue et le tisonnier faisaient également partie des armes dans le jeu original. Enfin, la salle aux fusils a été supprimée.
Le Mille Bornes
Le Mille Bornes a beaucoup d’ancêtre : d’abord le Touring, crée aux USA en 1906 et qui n’avait pas les quatre atouts as du volant, réservoir, véhicule prioritaire et increvable. Ouais, c’était un peu plus chiant à l’époque. Ce jeu est toujours édité chez nos copains les anglo-saxons. Ensuite, il y a eu Canasta, qui a fait un carton aux États-Unis dans les années 50 et qui s’est exporté en Europe sous le nom de Castana de la route. Ce jeu serait originaire d’Uruguay. Enfin, le Mille Bornes tel qu’on le connaît actuellement a été édité en 1947 par l’imrpimeur du Code de la Route Edmond Dujardin sous le nom de L’Autoroute. Ouais, ça en fait des versions.
On va être honnêtes, jouer à des jeux de société peut parfois être un peu frustrant. Mais ça met toujours l’ambiance à tes soirées entre potes.
Sources : Les loups-garous, Joué Club, Tric Trac, Gralon, Gus and Co, Top Maman, Wikipédia.