Les penseurs et intellectuels de tout poil s’intéressent aux idéologies politiques des héros de bds et de dessins animés (notamment les Schtroumpfs et Tintin, qui seraient de dangereux fascistes). Alors, pourquoi ne pas leur imaginer une vie sexuelle ? De préférence débridée, c’est plus marrant. Alors, Mickey, il est mignon avec ses grandes oreilles, ou bien ?
- Batman - Le masochisme : à la nuit tombée, la chauve-souris revêt sa cape aux pans acérés, son costume cuir-latex, sa ceinture avec plein de gadgets oblongs et son masque aux oreilles pointues pour aller se faire marave la tronche par des gros méchants. Et de temps en temps, par Catwoman, moulée dans du vinyle et toutes griffes dehors. On dirait pas comme ça, mais Bruce Wayne, c’est un dirty boy.
- Picsou - Le fétichisme : quand on est gosse et qu’on voit Picsou barboter à moitié nu dans un océan d’or ou compter frénétiquement ses piécettes en poussant des soupirs de satisfaction, on se dit qu’il est juste méga-avare. En fait, non, il refoulerait tout bêtement l’angoisse de castration originelle avec transfert du phallus maternel absent sur l’objet fétichisé. Bon, en somme, c’est un gros frustré de la cacahouète parce qu’il s’est fait jeté par Goldie. CQFD.
- Nicky Larson - La satyriasis : si c’était une femme, on dirait que Nicky, c’est une sacré nympho. Mais comme c’est un mec, on dit « satyriasique », ou « aphrodisique » (à placer sur des mots compte triple pour épater la galerie). Ou simplement gros dégueulasse. En général, ses pulsions névrotiques se calment quand il se prend un bon coup de massue dans la gueule.
- Jessica Rabbit - La zoophilie : certes, Roger, il est bonne pâte, romantique et pis marrant toussa. Mais ça reste un lapin. Qui parle, il est vrai. En plus, quand on est gaulée comme Jessica Rabbit, des mâles languissants à ses pieds, on a ptèt d’autres options qu’un lapin hystérique qui zozote.
- Lucky Luke - L’éjaculation précoce : l’homme qui tire plus vite que son ombre. Oui, c’est facile, j’avoue. N’empêche. Il est toujours flanqué de ses deux gros flingues, crosses saillantes, peu offensifs d’ailleurs puisqu’ils ne servent qu’à intimider l’adversaire sans toucher au but. Et pis, Lucky a une fâcheuse tendance à se débiner quand il se fait chauffer par les french cancan girls dans les saloons pas trop fréquentables. En vrai, il a les chocottes de se rater.
- Les Schtroumpfs - L’échangisme : « Viens au pays des Schtroumpfs où tout est merveilleux. » Tu m’étonnes. Une communauté autarcique presque exclusivement mâle (du moins jusqu’au troisième tome où apparaît la Schtroumpfette qui flirte tout azimut) où l’entraide et la solidarité pourraient bien justifier d’autres échanges que celui de la salsepareille. En même temps, pour tirer sa crampe quand on est bleu, hein.
- Iznogoud - L’impuissance : Izonogoud, il est vraiment pas gentil. D’un autre côté, sa seule perspective de félicité (devenir Calife à la place du Calife, comme chacun sait) est interminablement vouée à l’échec malgré tous ses efforts. Alors forcément qu’Iznogoud, il est super vénèr. Et vous, évidemment, ça vous fait penser à rien. Naïfs.
- Belle - La tératophilie : pour ceux qui auraient pas fait grec ancien option LV4 (bref, pour tout le monde ou presque), le tératophile kiffe les monstres et les créatures difformes (oué, c’est bizarre). Belle, l’anar révoltée à la sauce Disney, s’amourache donc d’un type avec un groin de sanglier et un corps de lion (entre autres). Mais pour Belle, ya que la beauté intérieure qui compte. Mon œil.
- Donald - L’exhibitionnisme : à l’inverse de son pote Mickey qui affiche fièrement son torse, Monsieur Duck se trimballe sans pantalon depuis quelques quatre-vingts ans. En revanche, il est très pudique du crâne. Allez savoir.
- Babar - La gérontophilie : un gros éléphant en costard vert et en guêtres, initié à la vie par une vieille lady anglaise. Oué, bon, c’est un peu tiré par les cheveux. En même temps, Babar se tape sa cousine (oui, on ne le sait pas assez, mais Céleste est sa cousine).
- Bonus : Tintin - La chasteté : « La perversion sexuelle la plus contre-nature » dit ce grand rigolo d’Aldous Huxley. C’est vrai que Tintin, ben, il côtoie pas tellement de meufs. D’aucuns prétendent même qu’il serait gay. En tout cas, Hergé a toujours démenti. Ah, ces scouts.
Source : Top inspiré d’un article de Slate