Oui on le sait, votre bébé c’est le plus beau, le plus intelligent, le plus drôle et le plus cool. Bon, maintenant que ce constat est fait, il faut peut-être redescendre sur Terre et voir la réalité en face, non ? Parce que là en fait, vous êtes juste complètement gagas de votre rejeton.
Vous l’applaudissez à chaque exploit
Votre coeur est prêt à exploser à chaque fois que votre héritier bouge un orteil. S’il arrive à se mettre tout seul sur le ventre, à marcher à quatre pattes, ou à tenir son biberon seul, vous l’applaudissez, la larme à l’oeil, débordant de fierté parentale.
Vous avez pris 8970 photos de lui depuis sa naissance
Et pourtant, il n’a que 3 semaines cet enfant. Il va falloir penser à vous calmer, ou alors à investir dans un téléphone qui a une plus grosse capacité de mémoire, parce que là même lui, il sature.
Vous êtes persuadé(e) que c’est un génie
Vous êtes certain(e) qu’il va remporter le Prix Nobel de Physique avant son entrée à la Maternelle, parce qu’il a compris qu’il peut faire des bulles en soufflant dans l’eau de son bain. Calmez-vous, buvez une tisane, c’est pas non plus Einstein votre môme.
Vous jugez les autres enfants
Comment ? Le fils de votre voisine a le même âge que le votre et il ne sait pas encore marcher ? C’est parce qu’il n’est pas aussi intelligent que votre rejeton, tout simplement.
Vous ne le remettez jamais en question
Non, il ne mord pas, il s’exprime. Non il ne tape pas, il communique. Non il ne crache pas sur les gens, il veut juste mesurer la portée de sa salive sur un obstacle. Il y a un moment où il faut réaliser que votre môme est un tyran en puissance, non ?
Vous trouvez ses cacas magnifiques
Au point de le féliciter d’avoir pondu une si belle merveille, d’en parler avec votre conjoint, à la pédiatre, à la crèche, et jusqu’à prendre en photo la couche sale pour bien montrer à vos copines dégoûtées la variation des couleurs de sa crotte. Vous êtes vraiment bizarre.
Vous avez LE regard
Celui de la mère ou du père fier(e), subjugué(e) par son enfant et ses exploits. Le regard qui ne se retrouve nulle part ailleurs, et qui est collé sur votre visage muet, lorsque vous êtes absorbés par votre môme qui déchire un prospectus avec soin.
Vous ne parlez que de lui
Avec votre mec/meuf, vos potes, votre boss, vos collègues de boulot… Quand on vous demande comment vous allez, vous ne parlez pas de vous mais de votre gamin, précisant qu’il a la varicelle mais qu’il fait bien ses nuits. On s’en fout.
Vous essayez de convaincre tous vos potes de faire un enfant
Parce que « c’est vraiment du pur bonheur, toute ta vie change après avoir pondu un rôti de 3 kg », ou, face à votre pote déprimée: « tu verras, pour l’instant t’es triste, mais quand t’auras des enfants toute ta vie s’éclairera ». Ça suffit, le sujet n’est pas là.
Tous vos statuts Facebook le concerne
« Machin pèse 8kg », « Machin a mangé sa première compote de pommes », « Machin a une gastro, y’en a partout », « Machin a dessiné une superbe fresque sur le mur du salon ». On s’en tape, merci d’arrêter de faire ça.
Et vous, vous saoulez aussi tous vos potes avec vos publications Facebook et vos photos de bébé sur le pot ?