Pourquoi fête-t-on la musique ? Pourquoi ne travaille-t-on pas le jour de la fête du travail ? Pourquoi ai-je le seum le jour de la Saint-Valentin ? Pourquoi Sauron est-il si méchant ? Ces questions sont certes passionnantes, mais c’est un top 10, alors il fallait faire une sélection, et on a choisi de prendre seulement le meilleur, le top du top.
Le nouvel an
Les premières traces de fête du nouvel an remontent aux Babyloniens, il y a 4000 ans. Pour l’occasion, ils se tizaient quand même la gueule pendant 11 jours. Ils étaient vachement au-dessus du game. C’est la preuve que Babylone n’est pas qu’un symbole néfaste, n’en déplaise à nos lecteurs rastas.
Le mardi gras
La première mention du mardi gras a été retrouvée sur un document datant de 1094. Initialement une fête catholique, l’idée était de bouffer comme des gros sacs en prévision du jeûne du carême. Aujourd’hui, on a étonnamment presque abandonné la partie carême mais pas la partie pétage de bide. Après, pourquoi mange-t-on des crêpes ? Il n’existe pas de preuve historique, mais la théorie la plus crédible, c’est que c’est une volonté du lobby breton qui s’est imposée.
La fête des mères
La fête des mères est présente dans beaucoup de pays, mais pas toujours à la même date. Les premières traces remontent à la Grèce antique, où c’était une fête en l’honneur de Rhéa, la mère des dieux. En France, après quelques initiatives locales, elle est officialisée en 1929 par le gouvernement. Ce n’est donc pas une initiative de Pétain, mais il a contribué à la rendre plus populaire. Cimer Philou.
La fête des pères
Ce n’est pas uniquement une fête commerciale puisqu’elle était déjà fêtée au Vème siècle en Egypte. En France, par contre, c’est complètement commercial puisqu’elle a été créée en 1949 par le fabricant de briquets Flaminaire pour se faire des pépettes. C’est donc à cause de lui qu’on doit trouver des cadeaux à son père en plus de son anniversaire et de Noël. Mort au capitalisme.
La fête des lumières
Cette fête presque exclusivement lyonnaise trouve ses origines en 1850. Lors de l’inauguration d’une statue de Marie le jour de la fête de l’Immaculée Conception, des feux d’artifices/feux grégeois furent lancés en masse. Les Lyonnais ont tellement kiffé ça que depuis ils balancent tous les ans des petits lampions vers le ciel.
La galette des rois
Les rois mages ? Perdu. Cette tradition était à l’origine romaine. Lors des fêtes saturnales, ils donnaient un gâteau avec une fève à leurs esclaves. Celui qui avait la fève était alors « Roi d’un jour », ce qui signifie qu’il n’en foutait pas une et pouvait même donner des ordres à ses maîtres. A la fin de la journée, il y avait deux écoles : Soit il redevenait esclave, soit il était mis à mort. Dans un souci d’équité, c’est le plus jeune esclave qui allait sous la table pour répartir les parts.
La tradition n’a donc pas tant évolué que cela, si on oublie la mise à mort.
Noël
Cette fête n’est même pas chrétienne à la base mon gars. Dans les dents. Encore une fois, cette tradition nous vient des romains. Le 25 décembre, ils fêtaient la naissance de Sol Invictis, un de leurs dieux. Après la Christianisation de l’empire romain, on a remplacé Sol Invictis par le petit Jésus et c’était gagné.
Le 14 juillet
Contrairement à ce qu’on pense, on ne commémore pas la prise de la Bastille le 14 juillet. On commémore la fête de la Fédération qui a eu lieu l’année d’après pour célébrer… La prise de la Bastille.
Le ramadan
Le nom Ramadan existe depuis bien avant la création de l’Islam. Il était alors donné au neuvième mois de l’année dans le monde arabe et signifiait quelque chose comme la chaleur, l’été. Avec l’arrivée de l’Islam, ce mois a un temps correspondu à la période de jeûne, qui lui a pris son nom.
L'anniversaire
L’origine des fêtes d’anniversaires se trouve une nouvelle fois chez les Grecs et les romains. C’était une célébration religieuse, au cours de laquelle on assurait sa sécurité pour l’année à venir en repoussant les démons grâce à… des bougies.
Allez salut, et bon courage si vous vous apprêtez à subir une greffe du cœur.