Basé à Toulouse et rattaché au CNES, le Geipan (pour Groupe d’Études et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés) récolte et analyse tous les ans des centaines de témoignages d’observations de phénomènes étranges dans le ciel français. Un organisme qui a, à ce jour, pu expliquer, partiellement ou totalement 96,6%, des phénomènes observés. Ce qui signifie que 3,4% demeurent inexpliqués. Voici les plus troublants…
La rencontre du troisième et du quatrième type
1er juillet 1965 à 5h45 à Valensole dans les Alpes-de-Haute-Provence. Un agriculteur travaille dans son champ de lavande quand il voit un engin sombre et mat posé sur le sol. Silencieux, l’homme aperçoit deux êtres qui se faufilent rapidement à l’intérieur de l’appareil, avant que ce dernier ne décolle pour disparaître et se diriger vers Manosque. Sur les lieux de l’atterrissage, l’agriculteur observe une trace en forme d’étoile avec un trou cylindrique au milieu. La terre est de plus détrempée. Le soir, il revient avec sa fille et voit que le sol est désormais dur comme du ciment. Assurément l’un des phénomènes inexpliqués les plus intrigants jamais observés en France.
L'OVNI qui rend malade
Mai 1995 à Fontiès-d’Aude dans l’Aude. Il est 3h30 quand un couple observe ce qui ressemble à un hélicoptère au-dessus de sa maison. Pourtant, l’objet n’émet aucun bruit et ne produit aucune fumée. Il est juste là et éclaire le sol avec des faisceaux lumineux. Les chiens de la famille, habituellement prompts à se faire entendre, se réfugient dans la maison. Au bout d’une semaine, les chiens en question sont pris de vomissements et de diarrhées. L’épouse du témoin tombe également légèrement malade. L’époux pour sa part, est très fatigué. Dans le même temps, la pelouse éclairée par l’OVNI se dessèche et le voisin est admis à l’hôpital. Une enquête permet d’observer une indéniable dégénérescence inexplicable des végétaux dans le périmètre. À ce jour, le phénomène reste inexpliqué.
Une histoire de luzerne
8 janvier 1981 à Trans-en-Provence dans le Var. Un homme travaille dehors quand il entend un sifflement et voit un engin descendre vers le sol en contrebas de son poste d’observation, à environ une dizaine de mètres de distance. L’objet repart aussitôt. Il semble que celui-ci soit équipé de pieds. Quand il se rend sur les lieux, l’homme voit que le sol a été altéré. La Gendarmerie intervient et procède à des relevés qui permettront de déterminer qu’un objet lourd s’est bel et bien posé, laissant des traces de fer, d’oxyde de fer, de phosphate et de zinc. Un échauffement non négligeable est aussi constaté. La luzerne est elle analysés. Des dégradations multiples sont observées sans pour autant qu’une cause claire ne soit identifiée.
Le vaisseau aveyronnais
12 septembre 1996, vers 20 heures du côté de Flavin en Aveyron : une femme et sa fille aperçoivent un objet lumineux en forme de cylindre, surmonté d’un dôme émettant trois lumières rouge vif. Totalement silencieux, l’objet en question, dont la taille équivaut à celle de deux voitures, stationne à 4 mètres du sol. Entendus par la gendarmerie, les deux témoins permettent d’entamer une investigation qui ne mène à rien de concluant.
Le vaisseau aux hublots
12 janvier 1989 à Saint-Martin-de-Boscherville en Seine-Maritime. Une femme en voiture voit un énorme objet stationner au-dessus des marais. Quand elle passe devant, tous les hublots de ce qui semble être un vaisseau s’éteignent pour se rallumer quelques secondes plus tard alors que l’objet a décollé.
Les soldats ont les boules
1er janvier 1980 à Compiègne dans l’Oise. Plusieurs militaires en poste voient dans le ciel une petite boule orange se déplacer horizontalement, disparaître puis réapparaître. Les chiens du chenil hurlent à la mort. La boule ne fait aucun bruit et n’émet pas non plus de fumée. Les recherches ont éliminé la possibilité du passage d’un avion ou d’un hélicoptère qui, de toute façon, font du bruit.
La voiture illuminée
23 septembre 1979 à 6 heures à Maubeuge dans le Nord. Plusieurs personnes voient apparaître un point lumineux vert et rouge dans le ciel. Tout à coup, la voiture des témoins se retrouvent baignée de lumière. Un peu comme si l’objet étrange s’apprêtait à enlever le véhicule. L’un des témoins voit ensuite une forme s’élever dans le ciel. L’objet est suivi d’une flamme rouge… La voiture n’a pas été enlevée mais ses occupants ont bien flippé.
La course poursuite
3 octobre 1978 vers 2h du matin à Mouzon dans les Ardennes. Un homme roule tranquillement sur sa moto quand tout à coup, un objet de la forme d’un cigare rouge-orangé encerclé de vert, situé à 100 mètres au-dessus du sol, éclaire le témoin. C’est alors que la moto cesse de fonctionner sans explication. Par la suite, l’engin disparaît comme il est arrivé et la moto fonctionne à nouveau, permettant au témoin de fuir avec la peur au ventre.
La course-poursuite 2, le retour
3 décembre 1980 à 23h à Donzère dans la Drôme. Un automobiliste voit un objet circulaire assez imposant, de couleur vert fluo stationner à environ 10 mètres de la route. Plutôt intrigué, l’homme s’arrête et l’objet se rapproche lentement. Apeuré, le témoin reprend le volant et passe sous l’OVNI qui se met à le courser sur à peu près un kilomètre avant de filer en sens inverse…
L'observation silencieuse
27 avril 1978 à 22h, dans le ciel de Fontvieille dans les Bouches-du-Rhône. Un automobiliste voit soudainement trois points lumineux de couleur rouge apparaître à 100 mètres de la chaussée. L’un des points se détache des autres et vient inspecter la voiture avec un projecteur. Les deux autres restent en place. Le témoin observe également une coupole éclairée de multiples couleurs. Le plus inquiétant, c’est que l’homme ne sera pas le seul à avoir fait l’expérience de ce phénomène.
En France aussi la vérité est ailleurs.
Source : Geipan