Est-ce que vous partagez vos slips ? Non. Est-ce que vous partagez celui ou celle qui partage votre vie ? Généralement non. Est-ce que vous partagez vos mots de passe ? Certainement pas. Est-ce que vous partagez votre SIDA ? On espère que non parce que c’est passible de prison. Mais si vous croyez que le reste, c’est OK pour être partagé, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil et ça fait mal.
Les coupe-ongles
Si vous saviez le nombre de bactéries et de virus qu’on peut trouver sur les ongles, on ne se risquerait pas à emprunter le coupe-ongles d’un pote sous peine de se retrouver avec un panari pire que celui dans la pub pour les médicaments anti-panari.
Les boucles d'oreilles
Il existe un nombre incalculable de vaisseaux sanguins dans les oreilles et porter des boucles d’oreilles peut provoquer des mini-infections qui sont rémanentes sur les bijoux. Si vous voulez vraiment piquer les boucles d’oreilles d’une pote, passez les à l’alcool, avant.
Les brosses à dents
Ca parait assez évident, hein, mais vu que la bouche est un réservoir à bactéries plus peuplé de micro-organismes que le globe d’humains, il faut soit avoir une folle envie de tomber malade ou avoir une sorte de tropisme pour la saleté pour piquer sa brosse à un pote. Bon après, à trois grammes…
Les baumes à lèvres
Pour peu que votre pote ait un herpès qui s’ignore, c’est parti pour la contagion maximale. Ce qui est quand même con, parce que normalement, pour choper de l’herpès, il faut en passer par des choses plus agréables que de soulager ses lèvres sèches, comme par exemple par un beau baiser bien baveux.
Les pinces à épiler
Prendre la pince à épiler de quelqu’un pour faire du gros oeuvre, c’est hyper dangereux. Enfin hyper dangereux, restons raisonnable, mais vous imaginez bien que quand vous vous arrachez des poils, il peut y avoir un peu de sang qui apparaît, et dans ces cas-là la pince à épiler peut être un vecteur de maladies assez graves, du moins si on considère que le sida est grave, pour n’en citer qu’une.
Les déodorants à billes
En gros voilà le bouzin : si vous vous rasez les aisselles, il y a toutes les chances pour que les micro-cicatrices soient des vecteurs de bactéries. Donc si vous prêtez le déo qui a absorbé ces bactéries, vous pouvez être sûr que vous allez les refiler. Et l’inverse est vrai aussi : ne partagez pas vos odeurs les enfants.
Le savon solide
Humidité + chaleur + corps humain = bactéries + virus. Ceci n’est pas une équation mais bien la preuve définitive et ultime que les bactéries récoltées à chaque lavage demeurent tranquillou sur le savon en pavé et peuvent se transmettre d’un utilisateur à l’autre. Usage personnel requis.
Les serviettes de bain
C’est le même principe : humidité, chaleur et drôles d’odeurs. Les serviettes usagées sont des nids à infection qu’il ne faut pas utiliser pour soi-même quand elles commencent à sentir le moisi et encore moins prêter à des gens qui pourraient être contaminés ou pire te contaminer avec leurs propres bactéries dégueues.
Les gants de toilette
Encore une fois, c’est l’exacte même limonade, à la différence près que plus personne n’utilisant de gant de toilette depuis 1964, le risque est quand même sacrément moins élevé de se retrouver avec une éruption cutanée méchante.
Les écouteurs
Quiconque a déjà mis un coton-tige dans son oreille sait que le conduit auditif est peut-être le truc le plus ignoble de la surface terrestre, à condition bien sûr de mettre les chaussettes sales de côté. Emprunter les écouteurs d’un pote, c’est le meilleur moyen de se choper un staphylocoque ou, pire, du cérumen dégueulasse dudit pote.
Chacun sa route, chacun son chemin.
Via : Brightside