Dans les premières années de notre vie, et jusqu’à l’âge adulte, on n’a pas trop conscience de la valeur des choses. Comme nos parents nous paient tout avec leur argent, on pense que tout est abordable. Puis, en grandissant, la réalité nous rattrape. On se rend compte que les choses sont chères et que nos géniteurs se sont saignés pour nous offrir toutes ces choses (sauf s’ils sont méga riches, bien entendu). Le jour où on doit se les payer nous-mêmes, ça nous fait un peu chier.
Les matelas
Ok, pour un matelas pourri on peut s’en sortir à 100 balles, mais pour un truc qui ne nous casse pas le dos en deux toutes les nuit, il faut débourser le triple, et là ça fait bien mal au cul (et pas au dos du coup). On n’imaginait pas qu’un truc aussi simple et essentiel pouvait coûter aussi cher.
Inviter sa famille au resto
Quand on était petit et que les parents nous emmenaient au resto, on était bien content mais on pensait que c’était juste un peu plus cher que de manger à la maison, si bien qu’on voulait y aller tout le temps. La réalité est bien plus triste, et on la découvre cruellement le jour où on se retrouve à lâcher entre 200 et 300 balles pour la famille. Ce jour-là, on a compris pourquoi les sorties au resto c’était pas toutes les semaines.
Un tapis
On parle pas du petit tapis « welcome » à l’entrée de la maison, hein, on parle du gros tapis du salon, ce truc sur lequel on a déjà renversé notre bol de céréales le matin avant d’aller à l’école quand on regardait les dessins animés. A vue de nez, on aurait dit qu’il coûtait 50 balles. Quelle ne fut pas notre surprise quand on a eu notre premier appart et qu’on a capté qu’il fallait mettre 200 euros pour en avoir un de qualité (du coup on en a pris un pourri à moins de 100 et on a demandé à nos amis de retirer leurs chaussures quand ils venaient.)
Le foie gras
Gamin, on croit que c’est juste du bon pâté qu’on étale comme des bourrins sur nos tartines pendant les fêtes. Une fois grand, on regarde le prix au kilo et on voit qu’il est de 90 euros et on fait un AVC immédiat.
Les vacances
Nos parents avaient beau nous répéter que les vacances coûtaient cher, jamais on aurait imaginé qu’ils claquaient plusieurs milliers d’euros pour deux semaines hors de la maison. Surtout que les vacances signifient aussi souvent restos en famille, et si vous avez bonne mémoire vous savez que les restos en famille, eh ben c’est cher.
Le sapin de Noël
La magie de Noël ? MDR. On l’oublie vite la magie de Noël quand on se retrouve à prendre un petit sapin qui perd ses aiguilles parce que le grand qui ne les perd pas tapait dans les 70 balles. Au moins ça sent bon.
Les fleurs
Les fleurs, on les cueille dans le jardin, on les offre à nos parents, ça doit pas coûter si cher… Ouais, des pâquerettes ça coûte pas cher en effet, mais ton bouquet de 15 roses à 30 boules, tu l’as pas vu venir celui-là. Et quand il est fané au bout de 3 jours, tu fais bien la gueule.
Une autre glace parce que la première a fini sur le bitume
En plus c’était une deux-boules. Il n’y a rien de plus stressant que de regarder un de ses enfants qui agite sa glace à 5 euros dans tous les sens sans faire attention.
La fête foraine
Avec des manèges entre 2 et 10 euros, le coût de l’après-midi vient rapidement taper dans les 15 euros par gamins. Et puis on rajoute toujours une dizaine d’euros pour payer des gaufres à tous les enfants. Quand tu sais ça, tu comprends pourquoi ton frère, ta sœur et toi vous ne pouviez pas passer votre vie à la foire.
Les jouets
C’est quand même fou de payer si cher pour des trucs qui finiront cassés ou qui seront revendus 3 euros en vide-grenier. Faudrait les laisser dans leur boîte en fait.
Maintenant on sait pourquoi il fallait bien travailler à l’école.