Ah, l’être humain… Des siècles et des siècles d’évolution ; des siècles et des siècles d’habitudes. Mais d’où viennent ces us et coutumes que nous ne questionnons plus guère, aujourd’hui ? Se serrer la main, trinquer, l’emplacement des couverts, à table, se laver les mains après avoir fait un énorme caca, toutes ces choses trouvent leur origine et leur explication dans l’histoire de l’humanité. Et c’est ce que ce top s’engage à vous faire découvrir aujourd’hui (on ne remboursera personne).
La montre au poignet gauche
C’est une question de remontoir. Les montres ont, pour la plupart, un remontoir situé à droite ; du coup, si on les porte au poignet droit, c’est une galère à remonter. Alors qu’au poignet gauche, et bah c’est vachement plus pratique, surtout si on est droitier. Comme 90% des gens sont droitiers… Tout ça a du sens. Et je porte ma montre au poignet droit et je vous emmerde.
L'emplacement des couverts
Pourquoi mettre la fourchette à gauche, le couteau à droite, la cuiller devant et tout le tralala ? Et bah on n’en sait rien. Ca c’est fait comme ça à partir du moment où, par peur d’être empoisonnés, les aristocrates ont commencé à être servis à table avec de grosses auges qu’on partageait à l’aveugle. A noter que le dressage à la française nécessitait au départ d’avoir les pointes des couverts contre la table pour que les armoiries soient visibles. Ce qui n’était pas le cas en Angleterre. On a fini par changer d’usage.
Pourquoi ne faudrait-il pas couper sa salade ?
Cette tradition relou et limite superstitieuse vient en fait d’un truc tout simple : à l’époque où les couverts n’étaient pas inoxydables, la vinaigrette les attaquait méchamment. Il revenait donc à la cuisinière (ou au cuisinier, mais on ne va pas se leurrer, hein) de prédécouper la salade avant de la servir. Si tu la coupais, tu niquais le couteau et le CODEVI de la cuisinière en même temps en critiquant son travail.
L'ordre du repas
Pourquoi est-ce qu’on mange salé avant de manger sucré ? Et bah jusqu’au XVIII°, figurez-vous qu’on s’en foutait. D’ailleurs, il y a pas mal de parties du monde où on s’en fout encore aujourd’hui. En réalité, tout était disposé en même temps sur les tables et le dessert se servait après la desserte de la table – d’où son nom. Mais il ne s’agissait pas vraiment d’un plat. Ce n’est qu’au mitan du XIX° que l’ordre à la russe, avec des plats servis de manière consécutive, s’est imposé en France.
Pourquoi les boutons sur les vestes sont-ils inversés pour les hommes et les femmes ?
Ca parait con, mais ça avait du sens, au départ. Parce que quand les boutons sont apparus, au XIII° siècle, les mecs d’habillaient seuls et les femmes, elles, se faisaient aider d’une servante. Les servantes étaient généralement droitières et, en conséquence, c’était vachement plus pratique pour elles de manier des boutons situés à gauche sur les fringues. Et puis c’est resté.
C'est quoi cette histoire d'"à tes souhaits ?"
L’expression remonte à une croyance ancienne selon laquelle, chaque fois que l’on éternuait, on évacuait un peu de son âme et se rapprochait donc inexorablement de la mort. Quand quelqu’un éternuait, il était de bon ton de soulever son chapeau et de faire le signe de croix. En disant « à tes souhaits », on conjurait le mauvais sort et on se rapprochait du paradis. Aujourd’hui, il serait plus avisé de dire « wala me contamine pas malheureux. »
Et pourquoi est-ce qu'on trinque ?
Et bah parce qu’à un moment, la plupart des problèmes politiques se réglaient à coups de poison. Pour être sûr que le mec qui te souriait ne te tuait pas en même temps, on trinquait un gros coup afin que les liquides se mélangent et clic clac clouc on buvait de manière sereine.
A l'époque médiévale, on portait son épée à gauche
Il valait mieux ne pas croiser ses potes de ce côté là sans quoi ça aurait fait clong clong quand les épées se seraient heurtées. On a donc pris l’habitude de rouler à gauche pour éviter les emmerdes. Le système est resté en Angleterre, alors qu’en France l’irruption des calèches a changé la donne : il fallait pouvoir utiliser son fouet sur les attelages sans être emmerdé ; on a donc commencé à rouler à droite.
J’ai créé un magazine qui s’appelle réponse à tout et personne ne le lit.