Ce qui est bien dans la mythologie, c’est que tout est possible. Les lois fondamentales de la science ou de la biologie n’existent plus, ce qui permet aux divinités de naître n’importe où et n’importe comment. Les mythes forment ainsi un univers étrange qui met tout le système reproductif au fond des toilettes et qui tire la chasse.
Dionysos
Zeus s’adonnait à son activité préférée : faire zigzig sans capote et engrosser des mortelles. Il comptait parmi ses maîtresse la fringante Sémélè avec laquelle il entretenait une relation suivie. Or, Zeus lui apparaissait toujours sous forme humaine, si bien qu’elle a fini par vouloir le voir tel qu’il était vraiment. Tu la sens arriver la merde ? Eh bien, à force de tanner son divin amant, il a fini par lui accorder ce qu’elle voulait. Éblouie par ce qu’elle voyait, Sémélè est morte. Sauf qu’elle était enceinte. Zeus a donc arraché le gosse de son ventre pour se le mettre dans la cuisse, devenue utérus pour l’occasion. C’est ainsi que Dionysos est né de la cuisse de Zeus. Le type est ensuite devenu un dieu partouzeur amateur de vin, de fêtes et d’orgies. Pour info : Dionysos, en Grec ancien, ça veut dire « né deux fois ».
Athéna
Comme à son habitude, Zeus, le roi des dieux, se livrait à des baises incommensurables. Sa femme du moment était la nymphe Métis. Une prédiction est cependant venue avertir Zeus que si elle mettait au monde un fils, il prendrait son trône. Un peu flippé par la nouvelle, le dieu a préféré avaler sa copine dès sa première grossesse, moyen de contraception à la fois original et novateur. Le fœtus a cependant continué à grandir ! Voilà qu’un jour, Zeus se plaint de maux de tête de type « j’ai écouté l’intégral de Calogero ». La douleur est tellement intense qu’il demande à Héphaïstos de lui ouvrir le crâne à coup de hache. Et c’est de cet endroit qu’est née la déesse Athéna, sortie de là toute en armure !
Horus, conçu post mortem
Dans la mythologie égyptienne, la légende de la naissance d’Horus est longue et compliquée. Pour la faire courte, son père, Osiris, n’est pas très apprécié du dieu Seth qui complote contre lui. Ce dernier le tue donc promptement et le découpe en morceaux qu’il cache un peu partout en Égypte. C’était sans compter sur Isis, épouse d’Osiris, qui fait des pieds et des mains pour retrouver les bouts de son mari. Après avoir retrouvé tous les membres, elle les rassemble et momifie son défunt époux. Problème : Osiris s’est fait manger le pipou par un poisson. Malaise. Elle lui fabrique donc un tout nouveau phallus, elle se transforme en oiseau et copule avec son conjoint (lequel, est, on vous le rappelle, légèrement décédé… Rassurez-vous, il ressuscite dans la suite de l’histoire). C’est de ce zigzig post-mortem qu’est né Horus, enfant d’une relation aussi bien zoophile que nécrophile.
Aphrodite
La mythologie grecque avait quand même de sérieux problèmes avec la castration, puisqu’on ne compte plus les histoires de pipous qui finissent découpés. Celle-ci ne fait pas défaut. Lors de la création du monde, on trouve Ouranos, divinité du ciel, qui épouse Gaïa, divinité de la terre (et accessoirement sa maman). Ouranos n’aimait pas trop trop ses gosses, qu’il emprisonnait dans un coin. Ça plaisait moyen à Gaïa, qui pousse ses gosse à révolution. C’est ainsi qu’Ouranos se fait trancher le zgeg par son fils Cronos. Quel rapport avec la choucroute et la susdite Aphrodite me direz-vous, eh bien, c’est que ladite bite a atterri dans la mer, elle a enspermé l’écume d’où est sortie la fraîche et pimpante Aphrodite, déesse de l’amour. Conclusion : l’amour est fils de castration…
Huitzilopochtli
Huitzilopochtli, que je ne peux écrire sans copier coller, était un dieu de la mythologie aztèque. Or, un jour que sa mère, Coatlicue, déesse de la Terre, se promenait tranquille, elle trouve une boule de plumes, la ramasse et la met dans son corsage. C’est ce geste anodin qui l’a engrossée, même si on imagine qu’elle avait dû mettre ladite boule dans une cavité plus basse. Sauf que les autres enfants de Madame voyaient très très mal le fait que maman soit enceinte, ils commençaient donc déjà à planifier l’assassinat du rejeton qu’elle avait dans le bidon. C’est pourquoi, à peine Huitzilopochtli venu au monde, il a assassiné ses frères et sœurs. Normal. Ambiance repas de Noël.
Les premières divinités egyptiennes
Au commencement de l’univers, selon les anciens Égyptiens, était le Noun, l’océan primordial, duquel est sorti Atoum, le premier dieu. Or, le coco était un petit peu seul, et n’avait rien d’autre à se mettre sous la main que son pénis. Donc vas-y qu’il se tripote dans le monde d’avant la création de l’univers et que de son éjaculation divine naissent les dieux Shou et Tefnout desquels naîtront tous les autres dieux. Certains iront jusqu’à dire que sa main est tombée enceinte.
Seth
Dans la mythologie égyptienne, Seth est le dieu du chaos, du mal et de tous les trucs relous comme les « répondez à l’aide vos connaissances » ou Léa Seydoux. Tout ça pour dire que Seth est le fils de Nout, la déesse du ciel. Mais alors que tous ses autre enfants, dont Osiris et Isis, sont sortis de son utérus de divinité, ce n’est pas le cas de Seth qui a purement et simplement éclaté son ventre pour s’extraire hors de lui, exactement comme dans Alien.
Mithra
Mithra est une divinité originaire d’Orient dont le culte s’implantera dans l’Empire romain durant l’Antiquité. Le Culte de Mithra était d’ailleurs à l’époque à peu près aussi populaire que le christianisme, c’était LA nouvelle religion tendance qui mettait tout le panthéon antique au placard. On sait peu de choses de cette ancienne religion, mais, selon la légende, Mithra s’est fait naître tout seul à partir d’une pierre. Tout simplement… Il est donc pétrogène, c’est-à-dire, « né à partir de la roche ». Allez hop, comme ça on apprend un mot compliqué, merci Topito !
On vous embrasse l’utérus en toute amitié.
Source : Wikipedia et 10 ans de latin