Les musées hantés n’existent pas uniquement dans les films avec Ben Stiller. La preuve, c’est même écrit en gros sur leur brochure ! Derrière ces grosses ficelles certes un peu trop voyantes, se cachent de vieilles histoires qui ont largement de quoi faire flipper.

Ernest, fantôme de l’Opéra Garnier

Ernest n’a pas eu de chance dans sa courte vie. Très jeune, il voit sa mère danseuse à l’Opéra Garnier décéder lors d’un tragique accident survenu en coulisses. Quelques années plus tard, alors qu’il traîne toujours dans les allées de l’Opéra, un incendie emporte sa dulcinée avant que le bâtiment ne s’effondre sur lui. Fin de l’histoire du petit Ernest…

Enfin presque.

Depuis ce tragique épisode, d’étranges événements survinrent régulièrement, participant à créer la légende du fantôme de l’Opéra Garnier. Piano qui joue tout seul la nuit, partition de musique retrouvée raturée et annotée, Ernest serait même apparu à une jeune virtuose prénommée Christine, pour lui déclarer sa flamme, lui révélant qu’il ne manquait aucune de ses prestations, confortablement installé dans la loge n°5. On raconte même qu’il aurait tué la rivale de la jeune artiste en provoquant la chute accidentelle d’un lustre. Christine, un poil flippée par la tournure des événements décida de mettre un terme à sa carrière et de quitter l’Opéra. Bien joué Ernest ! Les accidents et décès pendant les représentations ne se sont pas arrêtés pour autant, obligeant la direction à garantir depuis 1992 la présence d’un médecin lors de chaque représentation. Quant à la loge n°5, aujourd’hui encore rares sont les spectateurs à la réserver.

Le Musée de la guerre de Penang en Malaisie

Occupé par les troupes japonaises de 1942 à 1945, cet ancien fort militaire fut transformé en centre de détention où furent interrogés, torturés et exécutés des milliers de soldats et d’habitants récalcitrants. Une guillotine et autres joyeusetés y sont encore visibles et participent à l’ambiance creepy des lieux, quand ce ne sont pas des spectres sans tête qui viennent emmerder les touristes de passage. Ça a l’air tellement vrai que la série I Wouldn’t Go There de la National Geographic Channel y a consacré un des ses reportages en 2013.

La statue qui se met à tourner le dos aux visiteurs au Manchester Museum

En 2013, une statue égyptienne vieille de 4000 ans s’est mise à pivoter toute seule pour tourner le dos à un groupe de visiteurs. Encore une histoire à dormir debout qu’on écoute avec un léger sourire d’incrédulité… sauf que cet étrange épisode a été filmé par les caméras de sécurité… aaaaHA on rigole moins tout d’un coup.

Bon en vrai je vous rassure ce mouvement s’expliquerait par le fait que la composition de la statue au contact de la surface en verre aurait tendance à bouge subtilement la journée quand les visiteurs se déplacent dans la pièces, créant ainsi des micro vibrations. Mais c’est plus marrant de croire à un musée hanté, avouez.

Le fantôme de la nonne effrontée du Musée des Beaux arts à Lyon

En 1506, une trentaine de religieuses, des filles de bonne famille pour la plupart, vivaient dans le couvent qui occupait jadis ces bâtiments lyonnais. Mais l’amour du Christ ne leur suffisait visiblement pas et les religieuses décidèrent d’organiser régulièrement des orgies où se mêlaient sexe et alcool. Ce bordel commença à faire du bruit et à remonter aux oreilles de Louis XII qui contre l’avis du Pape, parvint à exiler la plus dévergondée des nonnes, une certaine Alix de Theizé, à qui on prêtait une relation passionnée avec une jeune nonne nommée Antoinette de Grôlée.

Les années passèrent et deux ans après la mort d’Alix, Antoinette commença à ressentir une présence dans sa chambre. Ailleurs dans le couvent, des phénomènes étranges eurent lieu. Un exorciste fut appelé à la rescousse pour purifier les murs et tenter de sauver Antoinette. En vain, elle finira folle et possédée. De nos jours, soit un peu moins de 500 ans plus tard, il se murmure que le fantôme d’Alix aime toujours revenir flâner dans les jardins du palais et les allées du cloître.

Les fantômes du Fremantle Arts Centre en Australie

Si vous avez déjà mis les pieds dans un train fantôme, vous ne serez pas dépaysé. Les visiteurs de ce musée du bout du monde qui fut jadis un asile, auraient régulièrement la sensation d’être touchés par des mains invisibles et d’entendre des voix lointaines. Même les photos de certaines galeries laisseraient parfois apparaître d’étranges effets de lumière. A moins que ce ne soit un nouveau filtre Instagram…

Le fantôme d’un médecin boucher au Musée de la pharmacie de la Nouvelle-Orléans

L’ancien proprio du bâtiment où se trouve aujourd’hui le musée de la Pharmacie était également dans le médical… mais en plus « expérimental ». De son vivant, c’est-à-dire au 19ème siècle, Dr Dupas avait pour hobby de réaliser d’horribles expériences sur des esclaves. Il continuerait encore aujourd’hui ses méfaits, en parcourant la nuit son ancienne demeure, vêtu d’un costume marron et d’un chapeau assorti… : la vision d’horreur !

La femme en bleu du Torquay Museum en Angleterre

Tout aurait commencé à dégénérer lors d’une chasse aux fantômes organisée dans le Torquay Museum en 2015. Un événement qui dépassa largement les attentes puisqu’une photographie prise lors de la soirée révéla la présence d’une femme vêtue d’habits anciens et comme se détâchant du sol de la pièce ! Depuis, les apparitions flippantes se succéderaient, entre livres qui s’envolent des étagères, et visions soudaines d’une silhouette féminine habillée de bleu.

Le fantôme de Claude Monet au Cleveland Museum of Art

L’apparition aurait eu lieu lors du dernier jour de l’installation de l’exposition que consacrait le musée au mouvement impressionniste. Une photo montre ainsi un homme doté d’une longue barbe blanche et d’un chapeau ressemblant étrangement à celui avec lequel était souvent représenté le célèbre peintre français. Plusieurs personnes auraient même aperçu l’individu sans qu’on ne parvienne à connaître son identité. Un mystère qui s’ajoute à celui du fantôme supposé de l’ancien directeur du musée de Cleveland disparu en 1978, et de celui d’un jeune homme qui gambaderait un dossier à la main dans les couloirs de l’établissement. Impressionnant !

Crédits photo : Cleveland Museum of Art.

L’Asile d’Aradale en Australie

Cet ancien asile vit passer pendant plus d’un siècle entre ses murs toute la folie des hommes. Celle des patients qui y furent enfermés mais aussi celle des médecins qui laissèrent ici s’exprimer tous leur délires expérimentaux. La mort fut souvent jusque dans les années 1990, la seule issue pour de nombreux patients. 13 000 seraient ainsi décédés au sein de l’asile, rarement de mort naturelle.

Autant de fantômes en puissance qui hanteraient les lieux selon les dires des visiteurs qui racontent avoir senti des mains tenter de les agripper, des voix leur ordonnant de déguerpir, ou un sentiment de nausée dans l’ancienne salle de bain du gouverneur de l’établissement, ou un pensionnaire aurait été démembré…

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Il n'a pas souffert, promis

The Haunted Museum à Nottingham

Il y a d’un côté les musées hantés qui n’ont rien demandé à personne, et de l’autre, les musées qui font tout pour attirer le chaland en même temps que les esprits. C’est notamment le cas de ce lieu situé à Nottingham qui s’est mis en tête de collectionner le maximum d’objets supposés hantés, le tout savamment mis en scène. Poupée démoniaque, squelette humain, miroir aux apparitions étranges, chat momifié… il y a de quoi se faire peur, ou au moins être sûr de bien se marrer.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Même pas peur !