C’est quand même particulier ce début de 21e siècle nan ? Enfin je dis ça, j’ai pas tellement connu d’autres siècles personnellement, ou alors j’ai tout oublié après ma réincarnation, mais quand on se dit qu’on a connu en même temps les fringues horribles des années 2000 et les expressions de la Gen Z franchement, y a de quoi être un peu estomaqué. On en a inventé, des trucs pas oufs, durant cette période. À commencer par des mots complètement pourris du cul pour décrire des concepts que l’on connait tous. Apparemment ça nous donnerait l’air plus intelligent… Perso, je trouve qu’on a surtout l’air bien couillons, mais qui suis-je pour juger ?
Les digital nomad
La définition qu’on leur donne : Des gens qui partent aux quatre coins du monde pour voyager tout en bossant dans le numérique et les réseaux sociaux.
Ce que ça veut dire en réalité : En fait, c’est juste des auto-entrepreneurs qui font du télétravail dans des lieux plus ou moins stylés. Parce qu’on peut être un digital nomad à Dijon, eh oui.
Le prowling
La définition qu’on lui donne : Quand la personne que tu dates souffle le chaud et le froid et jongle entre le stalking en likant toutes tes stories et le ghosting en ne te donnant plus de news pendant deux semaines.
Ce que ça veut dire en réalité : Que tu sors avec quelqu’un qui s’en fout clairement de ta gueule mais qui veut te garder sous le coude au cas où parce que cette personne ne sait pas ce qu’elle veut. NEEEEEXT !
Les tracances
La définition qu’on leur donne : Faire du télétravail depuis son lieu de villégiature.
Ce que ça veut dire en réalité : Bosser pour ne pas avoir à poser des jours de congés tout en profitant de la mer, mais en même temps, quand même être dispo le soir pendant le barbeuc avec les copains, mais en même temps, en profiter pour se dorer la pilule tranquille loin des bureaux vides du mois d’août. Pas sûre que le code du travail soit très fan de ce concept.
Un flexitarien
La définition qu’on lui donne : Quelqu’un qui limite sa consommation de viande tout en mangeant des produits locaux et de meilleure qualité sans être végétarien.
Ce que ça veut dire en réalité : Clairement juste un végé qui fait des écarts régulièrement. Dur de toujours résister à une p’tite tranche de sauciflard quand vient le temps de l’apéro.
Le monkey-barring
La définition qu’on lui donne : Quand tu sors avec quelqu’un qui parle à plusieurs personnes en même temps et qui entretient différentes relations pour avoir une échappatoire sans pour autant quitter la relation au cas où ça ne marcherait pas.
Ce que ça veut dire en réalité : Sortir avec un.e gros.se con.ne qui joue plusieurs tableaux sans pression et qui fait passer ça pour une peur de l’engagement ou une crainte du célibat alors que c’est juste un move zéro cool/10.
Le souping
La définition qu’on lui donne : Faire une cure pour éliminer les toxines du corps en se nourrissant uniquement de soupes maisons pendant plusieurs jours.
Ce que ça veut dire en réalité : Boire un max de soupe jusqu’à se vider les intestins une bonne fois pour toutes.
Le quiet quitting
La définition qu’on lui donne : Rester en poste en en faisant juste ce qui est attendu pour ne pas avoir à démissionner.
Ce que ça veut dire en réalité : En faire le minimum syndical sans se foutre la pression vu le salaire de misère gagné chaque mois. En même temps, est-ce qu’ils n’ont pas trop raison les quiet quitter ???
Le quiet firing
La définition qu’on lui donne : Un peu comme pour le quit quitting, faire en sorte de faire démissionner un employé en lui donnant des tâches difficiles et en rendant horrible sa vie au travail.
Ce que ça veut dire en réalité : Harceler quelqu’un au travail et faire passer ça pour un manque de productivité de sa part hihi. Mais ça passe mieux avec un joli mot en anglais évidemment.
Le slow listening
La définition qu’on lui donne : Prévoir une plage horaire pour écouter un album de musique entier avec du bon matériel et sans rien faire à côté.
Ce que ça veut dire en réalité : Oui, bah c’est juste se poser pour écouter de la musique quoi, pas de quoi en faire tout un plat.
Un sobrelier
La définition qu’on lui donne : Personne qui propose et conseille des boissons sans alcool.
Ce que ça veut dire en réalité : Un mec qui fait le dry-january depuis trop longtemps et qui a juste appris plein de recettes de cocktails sans alcool. Ça va, moi aussi je peux donner le pourcentage de pulpe dans le jus d’ananas en fait.
Le batch-cooking
La définition qu’on lui donne : Méthode de cuisine qui consiste à optimiser ses préparations culinaires pour avoir plein de plats pour la semaine avec seulement quelques ingrédients.
Ce que ça veut dire en réalité : Cuisiner un max de bouffe le dimanche soir pour avoir des restes pour toute la semaine. Même si personne n’a jamais envie de manger des restes, en réalité.
Le date dreaming
La définition qu’on lui donne : S’imaginer en couple avec quelqu’un qu’on vient de rencontrer et pour qui on vient d’avoir un coup de foudre, idéaliser une relation alors qu’elle n’a même pas commencé.
Ce que ça veut dire en réalité : Se faire des films parce qu’on est célib depuis trop longtemps, mais que c’est toujours sympa d’avoir des petits scénarios à mettre en route au moment de s’endormir.
Le thawing dating
La définition qu’on lui donne : Dégeler ses anciennes relations et renouer avec d’anciens partenaires parce qu’après le Covid, on est plus ouvert et honnête sur ce qu’on veut dans la vie.
Ce que ça veut dire en réalité : Recontacter ton ex parce que ça fait trop longtemps que t’as pas ken et que tu te dis que finalement, après tant d’années de rupture, vous avez peut-être beaucoup plus de choses en commun qu’au début et que sur un malentendu, ça pourrait fonctionner. Alors que clairement, non.
Le pocketing
La définition qu’on lui donne : Sortir avec quelqu’un qui ne poste jamais rien au sujet de son couple sur les réseaux sociaux, qui ne présente pas son/sa partenaire à ses ami.es ni à ses parents et qui lui montre très peu d’affection en public.
Ce que ça veut dire en réalité : Que tu es en couple avec quelqu’un qui n’assumme paaaaas du tout votre relation et qui attend une meilleure opportunité pour aller voir si l’herbe est plus fraîche ailleurs, donc RED FLAG : barre-toi tout de suite.
Attendez que l’on découvre la définition de quoicoubeh, sheesh et autres mots de la Gen Z qui n’ont aucun sens. On va moins rigoler.