Alors, c’est qui le meilleur pépère à sa mémère ? A cette question pas si fastoche, vous avez donné votre réponse. L’absence du bobtail dans ce classement établi par les Topiteurs fait saigner mon cœur, mais vous remarquerez que je suis grand prince, je respecte le verdict populaire. Wouf.
Le husky
Sorte de truc mi-chien, mi-loup, dont l’haleine n’a pas la fraîcheur des prairies enneigées dont il vient. Poil gris, yeux bleus, on est sur du chien bien assorti. Modèle d’équilibre, jamais une Friskie’s de trop, toujours la banane, toujours debout. Le husky, c’est le roi des chiens.
Le labrador
Compagnon préféré des enfants façon je remplace tes deux parents morts dans un accident de voiture, le labrador, comme le golden retriever mais sans les poipoils sur la queuqueue, pourrait faire partie des personnalités préférées des Français si on ouvrait le classement aux chiens. Bravo Fifou ! Va chercher.
Le berger allemand
Et ça sautille, hein, Rintintin, et ça cherche, ça scrute, c’est racé, ça, le berger allemand. Aboiement lourd, colorimétrie harmonieuse, on est sur du bon chienchien. Un bémol, toutefois, puisque quand j’étais petit, les bergers allemands me terrifiaient ; mais depuis j’ai compris qu’ils étaient gentils comparés aux rottweiler.
Le Saint-Bernard
Sauveur des montagnes avec son petit flacon de gnôle, son courage et son immense masse, le Saint-Bernard a cet air un peu béta de ceux qui n’ont rien à prouver. Pas sûr qu’il soit le plus rapide pour ramener le journal, mais ce ne sera pas le dernier pour aller vous chercher au fond d’une crevasse gelée.
Le chow-chow
Etrange petite chose mal proportionnée, dont les poils, soyeux, emportent l’adhésion. Le chow-chow a toujours l’air un peu triste, comme s’il regrettait de ne pas être un shar-pei. Pratique quand on aime les peluches vivantes.
Le colley
Allez Lassie ! Allez ! Cherche ! Les colleys ont toujours eu un air d’aristocratie de robe. Ce ne sont pas des ducs, à peine des petits marquis arrivés là en achetant leur titre. Mais ça ne les empêchera pas de porter la légion d’honneur au revers de leur fourrure avec un air fier. Ils sont comme ça, les colleys.
Le setter irlandais
C’est incroyable qu’on ait trouvé aux chiens de chasse un intérêt après avoir arrêté de pratiquer la chasse. Prenez le setter irlandais, drapé dans sa robe auburn et l’air toujours sur le qui-vive. Le voit-on encore attraper des lapins ? Bien rarement. En revanche, on est sûr de ne jamais plus perdre son portable, avec lui. Il suffit de le lâcher sur une piste et Sherlock Holmes se charge du reste.
Le jack russel
Bébé voulait un chien. Ni papa, ni maman ne voulaient. Les négociations ont commencé ; non, on ne prendrait pas un Saint-Bernard dans le petit appartement ; non, on ne prendrait pas non plus de terre-neuve, encore moins de bobtail. Oh non, pas un chat, ça fait des saletés. Bon, va pour un jack russel. Choix contraint.
Le terre-neuve
Sans doute ce qui se fait de plus gros dans le règne canin. 85 kilos de langue humide et de gentillesse mâtinée d’instinct de berger. Toute personne ne disposant pas d’au moins 40 hectares de terres arables ne peut pas raisonnablement acheter un terre-neuve.
Le corgi
Renard dont le corps a été rétracté vers l’avant et les bras raccourcis. Mignon et toujours de bonne humeur. Infernalement canin.
T’as du chien, toi.