On les a fabriqués. On les a portés ou vus grandir dans un ventre puis dans le vrai monde, ce sont les nôtres. Et v’la t’y pas qu’ils prennent leur indépendance, développent leur propre pensée, construisent leur propre vie, sans même nous demander notre avis. C’est pas acceptable, ça. Non. Alors pour contrebalancer, on veut les surveiller : c’est humain et compréhensible, et d’ailleurs on vous file des tips pour le faire bien.
Choisir leurs mots de passe avec eux
C’est la technique maligne. Faire jouer son expérience pour conseiller des mots de passe un peu complexes afin de ne pas se faire pirater. Ensuite, une fois le mot de passe installé ensemble, y’a plus qu’à attendre que les mioches soient à l’école pour accéder à leurs comptes et voir tout ce qu’ils disent et font. Fastoche.
Vérifier leur historique Internet
Facile à faire. Il suffit d’aller dans outils, historique pour vérifier tout ce qu’ils ont fait : les profils qu’ils ont consulté, les sites où ils se sont connectés, et tout le toutim. On peut tranquillement reproduire après eux toutes les étapes de leur navigation. Par contre s’ils utilisent la navigation privée c’est mort, mais qui utilise la navigation privée ?
Installer à leur insu un logiciel de géolocalisation sur leur portable
Ca existe. Et c’est moyen moral parce que c’est souvent utilisé par les gens pour fliquer leurs conjoints. Et c’est payant. Et on ne vous en citera pas mais vous pouvez trouver facilement. Ensuite, vous pouvez être au courant en direct de tous les endroits où sont vos gosses. Et ils ne peuvent rien en savoir.
Se créer un profil Facebook de djeuns et les demander en ami
Ou alors le profil d’une personne que les gosses seraient tentés d’accepter mais sans avoir l’occasion de rencontrer la personne qui les a supposément demandé en ami. Donc soit une fille ou un mec très beau, soit un YouTubeur, soit un cousin éloigné qu’on ne voit plus. Et hop ! Accès à toutes les publications !
Hacker leur ordi pour avoir accès à leur webcam
C’est un peu compliqué, mais vous pouvez avoir recours aux services de tonton Jojo, le cousin éloigné qui passe sa vie dans une cave sur le dark web. A priori, il devrait pouvoir vous faire ça en deux deux. Et éventuellement vous faire chanter ensuite avec une arnaque au compte en banque ou autre réjouissance de ce genre. Une fois la webcam activée, on a tout simplement une caméra de surveillance dans leur chambre. Pratique.
Les suivre sur Twitter et Instagram avec des profils neutres
Qu’ils ne sachent surtout pas que papa-maman les suivent ; en revanche, il est rare qu’on checke le profil des gens qui nous suivent. Ce n’est pas affaire d’amitié. Ensuite, on a accès à tout ce qu’ils postent, lisent et commentent avec bien sûr la géolocalisation d’Instagram qui est bien pratique.
Payer un camarade de classe pour qu'il fasse un rapport détaillé sur leurs faits et gestes de la journée
En plus, tu peux le payer en bonbons, ce qui est pratique pour la santé financière de ton foyer. Ou en carte Magic. Ou en cartes Pokémon. T’auras qu’à piquer celles de ton gosse pour les refiler à ton informateur.
Se démerder pour devenir leur prof à l'école pour les suivre toute la journée
Ou kidnapper le prof et se déguiser en lui. Ca te donnera une visibilité sur ce qu’il fait 5 jours sur 7 8 heures par jour. C’est pas mal, déjà. Attention cependant à ne pas te faire arrêter.
Les suivre partout avec un journal à l'envers et un chapeau sur la tête
Il est possible de se procurer un déguisement de détective privé dans le commerce. Seul hic : plus personne n’est habillé comme ça depuis les années 50. Mais l’expérience vaut le détour et le jeu la chandelle. On pourra même faire ça en couple avec papa ou maman, chacun portant un talkie walkie pour informer l’autre : idéal pour redonner du piquant à la vie.
Se déguiser en chaise et s'installer devant leur ordi dans leur chambre
Ou en pantalon pour être encore plus près d’eux toute la journée et ainsi pouvoir surveiller TOUT ce qu’ils font sur les tablettes, ordi et dans la vie. Y’a juste pour le bain où on sera sur la touche.
Mais laissez les vivre, voyons !