En 2001, la présence de bactéries issues de l’espace dans la stratosphère terrestre a été mise en évidence par des scientifiques indiens, entérinant la théorie ancienne selon laquelle des bactéries voyageraient dans le cosmos sous forme de spores. De ce fait, il est tout à fait possible que certaines de nos maladies plus ou moins courantes proviennent directement de l’espace, dans une dynamique digne des Envahisseurs. Même si la liste ici dressée comporte plutôt des virus, du coup cette introduction, bien que pas indigne d’intérêt, est quand même un peu à côté de la plaque.
La salmonellose mutante
En 2006, la navette spatiale STS-115 accueillait une expérience d’un genre nouveau : l’élevage de bactéries de salmonellose dans l’espace. Le développement de la bactérie s’opéra avec des mutations radicales, puisque 167 de ses gènes et 73 de ses protéines étaient différentes de leur version terrestre. Les souris choisies pour les tests n’avaient pas de chance : cette salmonellose nouveau genre était beaucoup plus mortelle que son homologue terrestre. Selon les scientifiques, c’est la faible gravité qui serait à l’origine de ces mutations terribles.
Le pandoravirus
Découvert par des chercheurs français en 2013, le pandoravirus fait flipper rien qu’avec sa taille, de 10 fois supérieure à celle d’un virus habituel. Cette saleté a été identifiée à deux emplacements : au large du Chili et dans un spot australien (pour l’Australie, je dis spot, comme pour le surf, pour avoir l’air cool). Les analyses montrent que le pandoravirus ne partage que 6% de son patrimoine génétique avec le reste des espèces vivantes terrestres. Dès lors, les scientifiques ont envisagé la possibilité que le pandoravirus soit d’origine extraterrestre. De toute façon, le pandoravirus n’est pas vraiment dangereux pour l’homme.
La maladie des Morgellons
La maladie des Morgellons n’a pas de réalité officielle. La communauté scientifique considère qu’il pourrait s’agir d’un syndrome d’Ekbom, une psychose conduisant la personne qui en souffre à se convaincre qu’elle est infestée de parasites cutanés. Ceci précisé, il n’empêche que le diagnostic est souvent le même : une infernale impression de grouillement sous la peau qui conduit le patient à développer des plaies infectées et à se gratter sans arrêt.
De nombreuses personnes pensent que cette supposée maladie viendrait de parasites présents sur une météorite qui s’est crashée dans l’Utah en 2004. Pour autant, on trouve des traces de syndromes similaires dès le XVII° siècle.
Mystère.
Le rhume
Dans le livre Diseases from Space, publié en 1979 aux Etats-Unis, Fred Hoyle et Nalin Chandra Wickramasinghe, deux chercheurs en astrophysique, rendent compte des résultats de leurs travaux sur la composition de la poussière cosmique. Selon eux, cette poussière est en réalité constituée de créatures microscopiques dont l’arrivée sur terre est à l’origine de nombreuses maladies courantes. Dans ce cadre, ces micro-organismes profiteraient de la pluie ou de la neige pour être précipités sur terre et infecter leurs victimes. D’où le lien entre l’irruption du rhume et l’humidité extérieure.
Le sida
Ce même Nalin Chandra Wickramasinghe, professeur au centre d’astrobiologie de l’université de Buckingham, estime que le virus du sida émane en réalité des collisions de comètes avec la terre. Selon lui et son équipe, des supervirus de ce type sont constamment apportés sur terre par ces intrusions extraterrestres (au sens propre, pas les petits hommes verts) et pourraient avoir causé l’extinction des dinosaures. Ces scientifiques estiment que le sida consisterait ainsi en une mutation d’un virus terrestre avec de l’ADN extraterrestre. Une opinion bien évidemment très minoritaire, dans la communauté scientifique.
Le syndrome respiratoire aigu sévère
Ce syndrome, aussi appelé SARS, est apparu pour la première fois en 2002 en Chine, avant de s’étendre à tout le globe. Mais la politique sanitaire de confinement a permis de limiter son expansion. Quoi qu’il en soit, une partie de la communauté scientifique (la même que dans les points d’avant, évidemment), suspecte qu’il s’agirait d’un virus présent dans de la poussière spatiale ayant atterri près de l’Himalaya, là où la stratosphère est la moins dense. Cette théorie, sujette à caution, est à même d’expliquer la rapidité de propagation du virus.
Le virus Zika
Le virus Zika est difficile à contenir en raison de sa capacité à muter rapidement en absorbant de l’ADN extérieur. Alors que l’épidémie n’est pas encore endiguée, la communauté scientifique s’interroge sur l’exceptionnelle capacité de mutation du virus. Pour certains chercheurs (encore et toujours les mêmes, hein), Zika muterait au contact de gènes extraterrestres importés par la poussière cosmique
Ebola
L’épidémie d’Ebola, initiée en 2014, est un vrai enjeu de santé publique. Le virus fait partie des trucs les pires jamais inventés sur Terre avec l’ouverture facile et Christophe Maé. Selon Ashley Dale, un chercheur proche des scientifiques suscité et qui travaille à l’Université de Bristol, en Angleterre, le virus Ebola serait arrivé sur Terre à la faveur d’une collision météoritique, il y a plusieurs millions d’années. Il se serait ensuite adapté aux conditions de la planète en infectant les hommes.
La grippe espagnole
L’épidémie de grippe espagnole, survenue à la charnière des années 10 et 20, a tué 20 millions de personnes. Fred Hoyle, toujours lui, a une théorie pour expliquer sa propagation sans précédent dans l’histoire de l’humanité. A son sens, des comètes ont congelé des virus extraterrestres dans l’atmosphère terrestre, avant que l’action du soleil ne les précipite à la surface. Le processus de précipitation prendrait 11 ans, ce qui explique la durée de l’épidémie. Ce cycle de 11 ans se retrouvant dans de nombreuses épidémies de grippe, la théorie tient la route.
La maladie de la vache folle
Les microbes qui attaquent le cerveau d’un humain ayant contracté la maladie de la vache folle pourraient venir d’une comète passée à proximité de la Terre, selon des chercheurs indiens. Les analyses menées sur des prélèvements de poussière cosmique ont en effet mis en lumière des similitudes de structure avec les microorganismes retrouvés dans le corps des victimes de la maladie de la vache folle.
Nous ne sommes pas seuls. Même en navigation privée.
Source : Listverse