On aime tous se raconter des histoires effrayantes. Au coin du feu ou ailleurs. Une tradition qui, aux États-Unis, est particulièrement ancrée d’ailleurs, avec chamallow à griller à l’appui. En Amérique où chaque état possède sa légende urbaine persistante. Des récits que l’on se transmet de génération en génération, propices à de délicieux frissons. On vous a sélectionné les 10 meilleurs.

Le Char-Man (Californie)

En 1948, un père et son fils sont atrocement brûlés dans l’incendie de leur maison mais parviennent à survivre. Cependant, se remettre d’une telle tragédie n’a rien d’aisé et peu de temps après, le fils pète complètement un plomb et écorche vif son père avant de le pendre. Les autorités, bien décidées à arrêter le ou la coupable d’un meurtre aussi horrible, se mettent en chasse. Quand elles retrouvent le fils, l’apparence de celui-ci leur laisse penser qu’il est déjà mort. Il faut dire qu’il est méchamment brûlé. Mais le garçon n’a pas dit son dernier mot et profite de la situation pour se faire la malle. On raconte aujourd’hui qu’il traînerait ses plaies purulentes du côté des campements isolés et qu’il se ferait passer pour un auto-stoppeur afin de trouver de nouvelles victimes…

Riverdale Road (Colorado)

On raconte toutes sortes d’histoires au sujet de Riverdale Road, un ruban d’asphalte isolé du Colorado. Parmi ces dernières, une revient souvent : celle du joggeur fantôme. Un homme renversé par une voiture alors qu’il faisait son footing, et laissé pour mort. Depuis, plusieurs témoins rapportent l’avoir vu et et attendu, assurant que le spectre avait laissé des empreintes de mains sur les vitres de leur véhicule.

Les fantômes du lac Lanier (Georgie)

Comme souvent, cette légende urbaine est née à partir d’un événement réel, à savoir, dans le cas présent, la construction d’un barrage. Barrage qui a contraint les autorités à engloutir plusieurs villages. Des maisons, églises et cimetières, reposant aujourd’hui au fond du lac Lanier. Un endroit où le nombre d’accidents est largement supérieur à la moyenne. On raconte qu’il n’est pas rare d’avoir l’impression, quand on se baigne, que des mains cherchent à vous attraper les jambes pour vous noyer.

Homey le clown maléfique (Illinois)

Le Pennywise du roman Ça, de Stephen King, a fait des émules. En Illinois, une histoire persistante affirme qu’il existerait un clown prénommé Homey, qui se baladerait dans les rues au volant de son camion de glace pour kidnapper et tuer les enfants. Il aurait notamment été aperçu à Chicago…

Mothman (Virginie-Occidentale)

Peut-être la légende urbaine la plus connue de ce top. Elle a même inspiré un film, à savoir La Prophétie des ombres, avec Richard Gere. Le Mothman ne serait pas un super-héros mais une créature mi-insecte, mi-humaine, qui apparaîtrait la veille de catastrophes. Certains habitants y croyant dur comme fer. Surtout depuis l’effondrement du pont de la ville, le 15 décembre 1967. Une tragédie ayant causé la mort de 46 personnes. Des témoins affirmant que le Mothman se serait montré la veille au soir dans les environs. Et ce n’est qu’une histoire parmi d’autres. Si on rajoute à cela le fait que des Hommes en noir auraient également été vus dans la ville, il y a de quoi se poser des questions…

Les Grunch des marais (Louisiane)

Les marais sont déjà plutôt flippants. La nuit tout particulièrement. Difficile de savoir ce qui se cache dans ces eaux sombres. Et effectivement, on peut se faire attaquer par un alligator. Les accidents sont fréquents dans ces régions. Cependant, si on en croit une légende urbaine, on peut aussi être victime des Grunch. Des créatures à ne pas confondre avec le Grinch, qui tendent des pièges aux promeneurs pour ensuite les capturer et boire leur sang. Notamment actifs sur une route appelée Grunch Road, ces monstres se serviraient d’une chèvre blessée pour encourager les automobilistes à s’arrêter.

La fillette de Knock Knock Road (Michigan)

Il est plutôt marrant de voir à quel point les gosses peuvent devenir flippants. Comme cette gamine que certains témoins auraient aperçu sur la route que l’on appelle Knock Knock Road. Pourquoi un tel nom ? Car la petite fille fantôme, jadis tuée à cet endroit, y roderait toujours, tapant à la fenêtre des véhicules pour retrouver son assassin.

Momo le bigfoot (Missouri)

Le Big Foot, ou Sasquatch, est une créature mythologique très connue aux États-Unis. Un homme des bois souvent décrit comme très grand, très fort et très poilu, qui s’imposerait a priori comme le chaînon manquant entre l ‘homme et le singe. Big Foot qui change un peu de nom suivant les régions, étant quelque fois plutôt inoffensif et d’autres fois carrément méchant. Un peu comme Momo, ce géant couvert de fourrure qui adorerait manger les chiens qui auraient l’imprudence de traîner dans les bois du Missouri. On raconte même qu’il aurait tenté d’enlever un petit garçon en 1968.

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Il n'a pas souffert, promis

La sorcière de Hampton (New Hampshire)

Si certains états, le Massachusetts en particulier, ont mené de grandes chasses aux sorcières, à Salem notamment, d’autres ont aussi joué un rôle dans l’histoire de la sorcellerie américaine. Le New Hampshire notamment, où vécut Eunice Cole, une femme que l’on surnommait Goody et qui était donc suspectée de sorcellerie. Plusieurs fois accusée, Goody fut finalement retrouvée morte. Persuadés qu’elle pourrait toujours leur nuire, les habitants décidèrent de piquer son cœur avant de l’enterrer. Depuis néanmoins, plusieurs catastrophes se sont produites dans la ville où vivait Eunice Cole. Comme cette fois où un bateau s’est renversé. Les passagers n’ayant pas pu regagner la rive. Une tragédie ayant encouragé certaines voix à s’élever pour accuser la sorcière qui, selon eux, aurait jeté un sort aux pauvres malheureux pour leur faire oublier les rudiments de la nage au moment du naufrage de leur embarcation.

Cropsey (New York)

Voilà une histoire que le cinéma a souvent reprise à son compte. Il était une fois Cropsey, un homme maléfique affublé d’un crochet, qui se rendait dans les hôpitals pour tuer les enfants. Un homme qui serait toujours dans les parages qui profiterait de l’insouciance des jeunes pour leur trancher la gorge. Un documentaire a par ailleurs prouvé que cette légende urbaine possédait un fond de vérité, s’inspirant grandement de l’histoire d’un certain Andre Rand, qui fut condamné pour le meurtre de plusieurs enfants.

On n’est pas aux États-Unis mais jetez un œil sous le lit ce soir, on ne sait jamais…