Si 2020 a été une bonne grosse année de chiasse, on a quand même eu une éclaircie avec la meilleure série humoristique française depuis longtemps : La Flamme.
Porté par le facétieux Jonathan Cohen et co-écrit avec les truculents Jérémie Galan et Florent Bernard « La Flamme » est une parodie du Bachelor. Ni plus ni moins. Certes, c’est une adaptation du format américain « Burning Love » mais Marc, le candidat incarné par Jo Co, est très Français. Trop, peut être. Et avec un casting 4 étoiles, des vannes débiles et un Cohen chaud bouillant (mdr rapport à la Flamme ou quoi ?) : on a pris notre pied. Une saison 2 est déjà prévue, et on a salement hâte.
En attendant, voici 10 preuves irréfutables que cette série était la plus drôle de l’année.
Le casting était dingue.
Sans parler des seconds rôles, rien que la liste des prétendantes de Marc ressemble à une liste de guests aux Césars.
- Angèle : Anna, l’intermittente du spectacle
- Leïla Bekhti : Alexandra, la juriste
- Laure Calamy : Victoire, la fleuriste
- Marie-Pierre Casey : Claude, la retraitée
- Camille Chamoux : Chataléré, l’esthéticienne
- Adèle Exarchopoulos : Soraya, la gardienne de zoo
- Florence Foresti : Émilie, la photographe aveugle
- Ana Girardot : Anne, l’institutrice
- Youssef Hajdi : Orchidée, l’assistante de direction
- Géraldine Nakache : Marina, la kinésithérapeute
- Céline Sallette : Manon, la SDF
- Léonie Simaga : Sarah, l’hôtesse d’accueil
- Doria Tillier : Valérie, la styliste
Forcément, certaines sortent du lot (qui a dit Alexandra ?) mais le casting devrait déjà vous mettre par terre.
Pour le docteur Juiphe.
On vous a déjà dit qu’on était amoureux de Pierre Niney ?
Bon et ben ça se confirme. Dans le rôle du Docteur Juiphe (rien à voir), il est incroyable. Un charlatan peut être, mais le meilleur charlatan du monde.
Pour cette tête.
C’est trop.
Pour Alexandra.
Alexandra peut paraitre impressionnante mais c’est avant tout une femme forte et décidée.
Ou une psychopathe, oui ok bon peut être. MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARC.
Pour le présentateur.
Pas évident d’incarner la fadeur d’un présentateur d’une émission ridicule. Et pourtant, Vincent Dedienne le fait à la perfection. Tout en second degré, toutes ses mimiques et petites phrases sont hilarantes. Un sens du timing parfait et une vraie bonne grosse révélation.
« Une noix de coco ? »
« Non merci, c’est trop gros. »
Pour Soraya.
Ouh.
Pour la Jean Guile.
Même si TOUT LE MONDE est censé connaitre, on vous rappelle les bases : la fête célèbre le boulanger qui lui a donné son nom, dont les bras trop courts ne lui permettaient pas de beurrer ses propres tartines.
On respecte les règles : manger des tartines beurrées, se déguiser, chanter l’hymne de Jean Guile, ne pas la fêter entre 15h40 et 19h, et surtout ne pas applaudir, par respect pour le boulanger aux bras trop courts.
Parce que ok Jean Guile était légèrement antisémite mais bon, ça reste festif.
Pour le déguisement de Marc pendant la Jean Guile.
Eh oui, on peut être beau gosse, intelligent, classe, modeste, aimer le reggae tout en dénonçant le sexisme et le racisme. C’est ça 2020.
BABYLONE.
Pour la scène du départ.
Sans spoiler, à un moment Marc est en plein doute et veut quitter l’aventure. Enfin dans 20 minutes parce que là y’a pas de bateau. Mais après, il part.
Et offre l’une des meilleures scènes de l’Histoire de la télévision française. Oui, carrément. A un moment merde, disons les choses.
Ca se revoit à l'infini.
Tellement de vannes, tellement de petits trucs discrets qu’on ne découvre qu’au second visionnage …
On aurait pu rajouter 20 scènes et quasiment lister tous les personnages. Tout nous fait rire là dedans et encore une fois, on ne saurait que vous le conseiller. Vivement.
Au moins pour rendre hommage à cette si belle affaire d’huile d’olive.
Et si une personne vous dit « ouais la Flamme, j’ai pas trouve ça drôle » :
Alors Marc, t’es content du top ou pas ?