C’est pas pour rien si on vous fait un top 11. En France, il y a 11 jours fériés. Si certains trouvent que c’est beaucoup, sachez qu’au Japon, ils en ont 15 et qu’en Australie quand un jour férié tombe sur un dimanche il est décalé au lundi (en fait, on n’est pas les mieux lotis il y a plein de pays qui ont un max de jours fériés, et ça fout le seum). En tout cas ces fêtes religieuses et civiles ont été définies par le code du travail et sont obligatoires partout en France sauf dans quelques départements qui se jouent rebelle (la Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Guadeloupe, la Martinique, Wallis-et-Futuna, la Guyane, La Réunion et la Polynésie française).

Le jour de l'an

Version officielle : premier jour de l’année, férié depuis 1810. Pourquoi ? Parce que la veille c’est la Saint-Silvestre, une fête populaire où l’on veille jusqu’à minuit pour célébrer le passage à la nouvelle année. Et entre nous, on peut dire que c’est de loin un des meilleurs jours fériés de l’année.

Version honnête : Gueule de bois apocalyptique NTM plutôt crever que d’aller bosser.

Le lundi de Pâques

Version officielle : fête chrétienne dont la date varie entre le 23 mars et le 26 avril et qui commémore la résurrection du p’tit Jésus trois jours après sa crucifixion (ouille ouille les minettes). La fête dure deux jours, elle commence le premier dimanche avec la première pleine lune du printemps et se poursuit le lundi.

Version honnête : mais… comment les lapins ils peuvent faire des œufs en chocolat ?

La fête du travail

Version officielle : jour férié depuis 1947, il est obligatoirement chômé ET payé. A la base il commémore le 1er mai 1886 à Chicago, jour où eut lieu a première grève afin d’obtenir une journée de travail de huit heures. Ce mouvement des grèves s’est développé dans tous le pays et sera symbolisé par le 1er mai qui, dès l’année suivante sera un « jour de lutte » durant lequel les syndicats demandent qu’on ne travaille pas.

Version honnête : seum intersidéral quand ça tombe un dimanche.

La Victoire des Alliés

Version officielle : plus connue sous le nom de « 8 mai » (c’est vrai qu’on dit plus souvent « tu fais le pont du 8 mai ? » que « tu fêtes la victoire des alliés ? » même si en ce moment on dit surtout « alors t’es content de rester confiné chez toi pendant le pont ? »), ce jour célèbre l’anniversaire de la victoire des Alliés (comme son nom l’indique, en fait, ouais pas con) sur l’Allemagne nazie (méchant caca). En gros, c’est la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe. L’Amiral Dönitz que Hitler a désigné comme son successeur rend les armes le 7 mai, et les troupes allemande ont jusqu’au 8 mai au soir pour suivre le mouvement. Ce jour n’a pas toujours été férié tantôt pour des raisons diplomatiques avec l’Allemagne, mais est définitivement fixé en 1981 sous Mitterand.

Version honnête : PUTAIN SI LE 1ER MAI TOMBE UN DIMANCHE, CA VEUT DIRE QUE LE 8 MAI TOMBE UN DIMANCHE AUSSI JE VAIS ME SUICIDER.

Le jeudi de l’Ascension

Version officielle : cette fête religieuse célèbre le p’tit Jésus qui monte dans les cieux 40 jours après avoir traîné avec ses disciples. En gros il a fini son taff sur terre et c’est à ses disciples de commencer à bosser un peu.

Version honnête : le truc cool avec cette fête c’est qu’au moins elle se passe toujours un jeudi, y’a jamais de surprise.

Le lundi de Pentecôte

Version officielle : fête religieuse qui se positionne sept semaines après le dimanche de Pâques et qui dure deux jours (donc dimanche ET lundi), elle célèbre cette fois-ci la descente (bonne grosse descente) de l’Esprit Saint auprès des apôtres.

Version honnête : ça fait du bien de commémorer la pente côte de la Première Guerre Mondiale.

La fête nationale

Version officielle : le 14 juillet est férié depuis 1880 et célèbre la fête de la Féréation du 14 juillet 1790, célébrant elle-même le premier anniversaire de la Bastille de 1789 (RIP la monarchie absolue).

Version honnête : c’est la commémoration de tous les feux d’artifice morts au combat pendant la Révolution Française.

L’Assomption

Version officielle : le mot « Assomption » vient du latin « assumere » qui veut dire « prendre, enlever », et cette petite fête religieuse du 15 août qui fait plaisir célèbre la montée de la Vierge Marie dans les Cieux. En gros c’est cool, les gars, tout au long de l’année, chaque fois qu’ils montent dans les cieux, ils nous collent un jour férié. Sympa.

Version honnête : je savais pas qu’on faisait un jour férié juste pour fêter le pic de Français en vacances. Stylé.

La Toussaint

Version officielle : comme son nom l’indique, la fête de la Toussaint célèbre tous les saints (c’est juste que ça claquait moins de dire la fête de tous les saints que la fête de la Toussaint). C’est la fête des morts, on rend visite aux défunts de la famille sur leur tombe.

Version honnête : PREMIÈRES VACANCES DE L’ANNÉE POPOPOPOOOOOOOOOOOOOOO.

L’Armistice de 1918

Version officielle : Youpi, les Allemands ont capitulé. C’était un 11 novembre. C’était en 1918. C’était nous, c’était eux. C’était surtout la fin de la Première Guerre Mondiale.

Version honnête : l’armistice de la Seconde guerre Mondiale, ça fait toujours chaud au cœur.

Noël

Version officielle : tu vois bah toi chaque année quand c’est ton anniversaire bah tu fais une boum, bah là c’est pareil sauf que c’est l’anniv du p’tit Jésus de Nazareth et du coup bah on se fait tous des cadeaux et on s’engueule avec son oncle raciste.

Version honnête : bouffer jusqu’à dégueuler par les yeux.

Si vous aussi ça vous déprime de passer tous vos jours fériés du mois de mai confinés chez vous, tapez dans vos mains.

Source : Jours fériés