Les pogs, les jojo’s, ouais, ouais, ouais. Mais si vous croyez que vous avez passé tout le primaire à jouer à ça avant de passer à Magic ou Pokemon, vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Il y avait d’autres meilleurs jeux du monde. C’est juste que vous êtes vieux et que votre mémoire fait défaut.
Les cartes Deus
Le meilleur jeu du monde. Je me souviens absolument plus des règles, mais tu pouvais jouer avec Quetzacoalt et bouffer Zeus et c’était trop bien et après, après, on pouvait réussir à avoir plein de cartes et il y avait les trop fortes qui brillaient et une déesse japonaise qui était trop bonne, c’était trop bien, même si à l’époque on disait pas trop bonne, mais c’était quand même la pref.
Le skip it
Le meilleur jeu du monde. Tu l’accrochais à ton pied et ça faisait des tours, des tours, tu pouvais danser, danser, danser, danser comme Mulan, et après, après, après, tu pouvais donner des coups à cette garce d’Aude Vellard parce qu’elle avait fait des bisous à Théo dans les toilettes et que tout le monde savait qu’elle était rien qu’une garce.
Les yoyos Reflex
Le meilleur jeu du monde. Je veux dire, le yoyo, il remontait tout seul, tout seul ! Quand il perdait de la vitesse ! Et tu pouvais faire des figures, et genre même Aude Vellard, elle était trop fan, et après, après, après, elle avait bien voulu me faire un bisou dans les toilettes, c’était waaaah, mais ma maman elle devait pas le savoir, et un jour, un jour, le yoyo il s’est cassé, et après après, Aude elle voulait plus jouer avec moi.
Signé : Théo.
Les madballs
Le meilleur jeu du monde. Des balles rebondissantes avec des têtes, des têtes, des têtes de monstres, et qui faisaient trop peur et tout et en fait, elles rebondissaient, et on pouvait, on pouvait jouer à la paume avec, ou essayer de viser l’oeil de Théo qui sortait avec Aude et en fait on pouvait essayer de lui faire mal et après, ça rebondissait et après papa et maman ils disaient que ça faisait trop de bruit sur le parquet, et après, après, elles étaient confisquées.
Monsters in my pocket
Le meilleur jeu du monde. Non seulement il y avait les figurines qui étaient top méga cools, mais en plus, il y avait aussi un jeu de société, des cartes à collectionner et aussi, aussi, aussi, il y avait un jeu vidéo et tout et tout. Et il y avait des règles pour que les monstres s’affrontent et on pouvait inventer trop d’histoires, c’était trop bien, surtout qu’en plus, en plus, on pouvait y jouer avec ses amis imaginaires.
Les cartes Yu-Gi-Oh!
Le meilleur jeu du monde. Il y avait des cartes trop fortes avec des magiciens et tout et tout, mais c’était plus facile que Magic, et on pouvait en gagner plein et réussir à prendre toutes les cartes de Théo, et aussi gagner toutes les cartes de Maxime qui avait que des amis imaginaires pour jouer, alors en fait, on jouait pas avec lui, et ça c’était bien, parce qu’on l’aimait pas.
La main collante
Le meilleur jeu du monde. Tu pouvais envoyer la main à la tête de Quentin, et ça collait à sa tête, et tout, et après ça lui faisait un peu mal, alors Quentin, il était humilié, alors lui il en avait une fausse toute pourrie qui se cassait, et en plus elle était rose, alors que la tienne elle était bleue et trop classe, et trop belle, et en plus, ça faisait rire les filles, même si c’est trop nul les filles.
Le ballon sauteur
Le meilleur jeu du monde. En fait, tu te mettais sur le ballon, et hop, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais, tu sautais. Puis Quentin, il se mettait avec Théo, et après, il crevait le ballon.
Et dire que maintenant on joue avec des sextoys ou des plateaux d’échec ; on est des vieux cons.