Avec la coupe d’Europe de football, les peuples se rassemblent, se rapprochent, échangent, communient, s’entrelacent et s’aiment au travers d’une passion commune : faire la fête sous n’importe quel prétexte, même si c’est celui de regarder une vingtaine de types taper dans un ballon. Afin de se rapprocher de notre prochain adversaire, on vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de la Hongrie au travers du langage à adopter avec ses habitants; à savoir les insultes. Vous pouvez également voir les meilleures insultes en Portugais à titre préventif.
Kurafi
Petit classique qu’on retrouve quand même dans beaucoup de langues, le mot « kurafi » veut dire concrètement « fils de pute » ou, de manière plus soutenue « enfant de putain ». Ça fait toujours son petit effet même si on ne touche pas aux daronnes quand même.
Kurva anyád
Alors on peut retrouver dans cette insulte le même sens que « Kurafi » puisque ça peut vouloir dire également « ta mère la pute » mais également « bâtard ». « Kurva » veut dire prostituée et « Anya » mère donc bon, le sens est quand même assez marqué, même s’il est finalement souvent utilisé pour dire « va te faire foutre ».
Lófaszt a seggedbe
Très bon choix d’insulte puisque celle-ci pourrait se traduire littéralement par « bite de cheval dans ton cul ». Dans la vie de tous les jours on pourrait le comparer à notre intemporel « dans ton cul » et c’est bon à savoir.
Fene
Avec « Fene » on peut vouloir dire plusieurs choses, genre « l’enfer! » ou « ah putain! » pour dénoncer l’étonnement par exemple. Littéralement il s’agit du nom d’une maladie, donc par exemple « a fene egye meg » voudrait dire « qu’il crève par le fene ». Méchant, mais lourd de sens en terme d’insulte.
A ménku üssön beléd
Le « ménku » est le terme pour désigner la foudre, donc si vous dîtes par exemple « A ménku üssön beléd » à quelqu’un, cela veut grossièrement dire « j’espère que la foudre va te tomber dessus ». C’est assez poli, du moins pas forcément vulgaire et pourtant c’est quand même vraiment méchant.
Balfasz
Alors cette insulte est composée de deux mots que sont « bal » (gauche) et « fasz » (bite). Une fois ensemble vous avez un genre de « tête de bite » ou « connard ». Assez classique mais diablement efficace.
Lófutty
C’est une version un poil plus polie que « Lófaszt » qui veut dire « bite de cheval » vu qu’ici ça pourrait se traduire par « sifflement de cheval ». Dans la vie de tous les jours c’est un juron pour exprimer son mécontentement de manière assez polie, genre « bordel » ou « mince ».
Baszni rá
Le mot « baszni » veut dire « baiser », « niquer » quelqu’un dans le sens « avoir des relations sexuelles », genre « ken ». Avec le mot « rá » derrière cela veut dire grossièrement « j’en ai rien à foutre » ce qui n’est pas foncièrement une insulte mais reste une manière grossière de faire comprendre à quelqu’un que vous vous foutez de lui.
Nyald ki a seggem
Littéralement, l’expression « Nyald ki a seggem » veut dire « tu peux me lécher le cul » mais de façon assez violente, ce n’est pas une proposition sexuelle visant à découvrir de nouveaux horizons avec un partenaire ouvert d’esprit. Dans la vie de tous les jours ça pourrait se traduire par « je t’emmerde » ou « va te faire foutre ». En version abrégée, « Nyasgem » veut dire « dégage ».
Szívd ki a faszomat
Alors on arrive sur une version assez fleurie de « suce ma bite » qui n’est pas à sortir sans en connaitre les conséquences. Une fois encore, ce n’est pas une manière polie de demander un préliminaire à votre partenaire mais bien une insulte, donc gardez la plutôt pour ce genre de moments.
Szar
Classique parmi les classiques, ce doux mot veut simplement dire « merde ». À utiliser autant en interjection qu’en insulte comme chez nous dans nos belles contrées où traiter quelqu’un de merde ou dire merde pour toute raison valable (et il y en a beaucoup) est commun.
Szarok rá
Alors c’est pas mal d’utiliser celle là qui veut littéralement dire « je chie dessus » pour définir un truc dont on n’a rien à foutre ou pour dire à quelqu’un qu’on lui chie dessus tout simplement.
Szarjál sünt Á
Probablement ma préférée, c’est imagé, c’est original, c’est beau et ça veut littéralement dire « puisses-tu chier un hérisson ». À utiliser tout le temps, sur tout le monde, sans aucune raison.
Szarjál sünt à tous mes chers amis !!
Sources : Wikipédia, Europe is not dead, Daily Magyar, Hungarian Pod 101, Reddit.