À moins d’être partis sur Mars avec Jacques Cheminade, vous avez forcément entendu parler de l’UFC-Que Choisir et de sa liste de 1 000 produits cosmétiques renfermant des substances indésirables. Malheureusement mes cocos, les crèmes solaires font partie du lot. En plus des conseils habituels (mettre de la crème avant de s’exposer, ne pas le faire aux heures les plus chaudes, ne pas abandonner ses enfants sur la plage arrière de la voiture fermée…), on vous donne quelques informations utiles pour vous dorer la pilule sans dangers.
Les filtres minéraux sont à privilégier
Qu’est-ce qu’elle dit la dame ? Elle dit que les filtres chimiques, ce sont des perturbateurs endocriniens, que ça tue les coraux (eh ouais, un corail, des coraux, BOUM) et qu’il faut compter 30 minutes après l’application pour qu’ils vous protègent du soleil. Autant dire que certains d’entre nous ont largement le temps de brûler au troisième degré. Mais comment on sait si une crème comporte des filtres chimiques ou minéraux, me direz-vous ? On retourne le pot et on regarde la composition. L’oxyde de zinc et/ou le dioxyde de titane, des écrans minéraux non-toxiques et immédiatement efficaces, doivent apparaître parmi les premiers ingrédients. Allez, au boulot.
Les nanoparticules sont à éviter
L’autre souci avec les crèmes, c’est qu’elles contiennent souvent des nanoparticules. Y compris et surtout les écrans minéraux. Comment on le sait ? Parce que c’est écrit (nano) juste après le nom de la molécule. Oui, toujours la composition énumérée sur la fameuse liste INCI, au dos du pot. Je suis désolée, j’ai bien peur qu’en plus d’un doctorat de chimie il ne soit nécessaire d’être trilingue français/anglais/latin. Mais au fait, pourquoi met-on des nanoparticules dans les crèmes ? Pour éviter qu’elles laissent de vilaines traces blanches toutes moches quand on l’étale. L’ennui, c’est que ces nanoparticules sont si petites qu’elles se faufilent jusqu’à nos organes internes pour y faire Dieu sait quoi. Bref, mieux vaut passer un peu plus de temps à s’étaler la crème. Négociez un massage, tant qu’à faire.
Beaucoup d'additifs ne font pas rêver
Allergènes, irritants, cancérigènes, perturbateurs endocriniens… Certains additifs sont clairement à éviter. Plus la liste INCI (toujours elle) est longue, plus il y a de chances que votre crème comporte des ingrédients peu jojos. Préférez les produits labellisés Ecocert et dont la composition est simple. Pour vérifier ce que contient votre crème, rendez-vous sur le site de l’UFC-Que Choisir voir si elle ne s’y trouve pas, et/ou sur le moteur de recherche de La Vérité sur les Cosmétiques.
Les produits de parapharmacies ne sont pas forcément les plus sûrs
Les crèmes distribuées en parapharmacie ne sont pas les plus économes en substances contestables. Un truc qu’ils cachent bien derrière des tonnes de marketing pro-santé. Les fumiers.
Au-delà d'un indice 30, il ne sert à rien de payer plus cher
Les industriels aiment bien vous vendre des indices 50+ moyennant un petit surcoût. Sauf qu’au-delà d’un indice 30, cela n’a plus aucun intérêt. Eh oui, un indice 30 bloque 97% des UV et un indice 50, 98%. Autant dire que c’est peanuts.
La crème solaire est comédogène
Ouais, ça veut dire qu’elle refile des boutons. Mais vous en aurez encore plus si vous n’en mettez pas avant d’aller au soleil. Que faire ? Enlever la crème sitôt l’exposition terminée, en se lavant délicatement le visage à l’huile (car comme me l’a appris mémé, le gras enlève le gras) puis au savon. Et on n’oublie pas de me mettre une petite crème hydratante pour bichonner vos petites peaux fatiguées par l’été.
L'application est à renouveler fréquemment
Certains disent toutes les 20 minutes. En tout cas au moins toutes les heures, et surtout après chaque baignade, car si cette crème est waterproof comme le mascara qui vous dégouline sur les joues, on est pas dans la merde.
Et voilà, vous êtes prêts pour une cuisson parfaite. Bien évidemment, trouver LA crème solaire ne vous dispense pas de faire attention. En évitant par exemple de faire la crêpe une journée entière sur la plage. Ça paraît évident, mais on vous le redit quand même.
Sources :