On ne va pas se mentir, qui s’intéresse encore sérieusement aux consignes de sécurité ? Personne, d’ailleurs, il paraît que ça porte malheur. Le pire, c’est qu’elles racontent toujours la même chose, négligeant quelques conseils qui eux, pourraient bien nous éviter de sérieux ennuis.
Vérifiez toujours votre gilet de sauvetage
Si on y réfléchit bien, un gilet de sauvetage dans un avion c’est aussi logique qu’un parachute dans un bateau. Pourtant, il fait aujourd’hui partie des accessoires de sécurité indispensables lors des vols. Raison de plus pour vérifier qu’il se trouve bien sous votre siège, comme indiqué dans les consignes de sécurité. Il semblerait que certains passagers en fassent la collection et repartent régulièrement avec le leur en guise de souvenir.
15 secondes maximum pour mettre votre masque à oxygène
En cas de dépressurisation de l’appareil, il suffit de 15 à 20 secondes maximum pour que la cabine soit entièrement privée d’oxygène, et que ses occupants perdent connaissance (dans le meilleur des cas). Et 15 secondes en situation de panique totale, ça risque de vous sembler extrêmement court, surtout si votre voisin s’est trompé de masque et vous a piqué le vôtre. Salaud va !
Les portes des issues de secours pèsent un âne mort
C’est une expression, personne n’a jamais comparé les deux hein. Toujours utile qu’il vaut mieux avoir de bons bras pour espérer forcer son ouverture en cas de problème. Si le personnel de bord vous demande gentiment de changer de place alors que vous êtes assis à côté de l’issue de secours, c’est probablement que vous êtes gaulé(e) comme une crevette.
Ne retirez jamais vos chaussures pendant un vol
Deux bonnes raisons à cela. Primo, selon les témoignages des personnels de bord, le sol des avions est un nid à microbes. Il n’est pas rare que des passagers, enfants mais aussi adultes, ne tiennent pas jusqu’aux WC et se lâchent plus ou moins discrètement sur la moquette. Deuzio : en cas d’évacuation de l’appareil, vous n’aurez sans doute pas le temps d’enfiler vos pompes et on n’a jamais vu dans un film catastrophe, un type pieds nus s’en sortir indemne.
Comptez le nombre de rangées jusqu’à l’issue de secours la plus proche
Ça pourrait vous aider à vous repérer en cas d’atterrissage forcé. Avec votre bol, la cabine a des risques d’être soit plongée dans le noir, soit pire encore, envahie par la fumée. Pas sûr dans ces conditions que vous puissiez voir les petites lumières censées vous guider jusqu’à la sortie. Bon après si des sièges ont été arrachés pendant la chute de l’appareil, on est d’accord que vous risquez d’être sérieusement dans la panade.
En position de sécurité ne croisez jamais vos doigts
Il paraît que ça porte malheur. On plaisante. Au point où vous en êtes de toute façon, ça ne changera pas grand-chose. Pour en revenir à la position de sécurité pliée en deux, la tête entre vos jambes (et pas celles de votre voisin(e)), il faut que vous placiez vos deux mains sur votre tête, mais pas n’importe comment. Si vous croisez les doigts, vous risqueriez de les briser au moindre choc. La bonne position consiste à placer votre main la plus utile sous l’autre, de façon à la protéger au maximum.
En cas de turbulences, méfiez-vous surtout des chutes de bagages
Pour gagner du temps et payer moins cher, nous sommes de plus en plus nombreux à voyager avec nos valises en cabine. Et comme les hôtesses et stewards ne sont pas toujours derrière nous pour refermer correctement les compartiments à bagages, les chutes de valises pendant les vols sont de plus en plus fréquents. Et se manger une Delsey sur la caboche pourrait vous filer un sacré mal de l’air.
Dégourdissez-vous régulièrement les jambes pendant les longs trajets
Si vous restez assis pendant des heures à votre siège, vous risquez de choper une phlébite. Non ce n’est pas une maladie sexuellement transmissible, mais un problème de circulation sanguine provoquée par la forte pression présente dans la cabine. Le risque c’est qu’une saloperie de caillot sanguin se forme quelque part dans vos guibolles, remonte jusqu’à vos poumons et provoque une embolie pulmonaire. Pour éviter ce merdier, allez régulièrement vous dégourdir les jambes dans l’allée. Oui comme les vieux avec leurs bas de contention.
Evitez de toucher à tout dans l’avion – c’est un nid à microbes
Dans la famille des trucs les plus dégueu dans un avion, nous avons dans le désordre, la boucle de votre ceinture de sécurité (des restes de vomit notamment), votre tablette rétractable (sert entre-autre à changer les bébés), la petite ventilation au dessus de votre tête (n’y touchez jamais malheureux) et évidemment le bouton de la chasse d’eau dans les WC.
Prenez une pastille Emile
En avion, on ne passe pas son temps seulement à péter, on refoule aussi souvent du goulot. En cause, la pression élevée dans la cabine qui assèche l’air en même temps que notre gosier. Et un gosier sec, c’est comme des chiottes sans eau, y a toutes les odeurs qui refoulent. Un conseil, prenez une pastille, ou mieux encore, hydratez-vous. Et avec de l’eau hein, pas avec cette saloperie de jus de tomate.
Allez bon vol, les gens !
Source : Huffington post