Les clichés sur les millenials ont la dent dure, alimentés en continu par le conservatisme de ceux qui ont eu du blé toute leur vie et considèrent que ceux qui se plaignent de ne pas en avoir sont des ratés et des crevards. Si on ajoute à ça le temps passé sur les écrans et l’idée que plus personne ne sait écrire, on nourrit un constat alarmant sur le futur de l’humanité, forcément décadente. C’est n’imp’ et College Humor l’a bien compris.
Ce que les gens pensent : « Je ne travaille pas parce que je suis un artiste ! »
La réalité : « Je fais un stage non-payé parce que la plupart des boulots nécessitent une expérience préalable à laquelle je n’aurai jamais accès si je n’accepte pas d’en passer par là »
Ce que les gens pensent : « Je mérite d’avoir tout ça ! »
La réalité : « Peut-être que je pourrais prétendre à un salaire suffisant pour vivre… ? »
Ce que les gens pensent : « Vous devez me soigner ! J’ai droit à un accès gratuit à la santé et je ne veux pas bosser ! »
La réalité : « Je prends la bagnole pour aller à l’hôpital au lieu d’appeler une ambulance parce qu’aucun de mes deux boulots ne m’offre une mutuelle à la hauteur. Je n’ai pas assez de thunes pour payer mes assurances et mon loyer. »
Ce que les gens pensent : « Je suis trop engagé, la preuve : je retweete Yann Barthès ! »
La réalité : « J’ai retweeté Yann Barthès. Ah et j’ai aussi participé à plein de manifs, de levées de fonds, et j’ai écrit à mes élus locaux. »
Ce que les gens pensent : « J’exige d’être traitée comme la petite fleur délicate que je suis ! »
La réalité : « Je veux littéralement et tout simplement être acceptée comme je suis ! » (la loi interdisant l’accès aux toilettes pour les trans a été votée).
Talking ’bout my generation.
Source : College Humor