Si ça vous avait échappé, Instagram a récemment été racheté par Facebook, et les premiers changements ne se sont pas faits attendre. Le petit mormon de Zuckerberg (qui ne supporte pas de voir un téton sur une photo de profil facebook), a sûrement dicté la nouvelle règle instagrammienne : on bannit tout ce qui peut s'approcher de près ou de loin à des hashtag tendancieux. #ass #boobs #sex #porn, à la limite pourquoi pas, mais vous allez voir que ce ne sont pas les seuls à faire les frais de la censure du réseau social avec filtre.
- #ilovemyinstagram
Alors là c'est le pompon, si on ne peut même plus déclarer notre amour pour notre réseau de photo préféré sur le dit réseau, autant tout arrêter. Instagram serait il gêné par nos déclarations d'amour ? - #fuckyouhitler
Un mot-dièse avec "fuck" et "hitler" dedans, on comprend que ça les crispe, mais refuser aux jeunes le droit de détester le Führer ne reviendrait-il pas à encourager le nazisme ? Hein ZUCK ? HEIN ? - #iphone
Si vous non plus vous ne comprenez pas la portée subversive du hashtag #iphone bienvenue au club. Sachez juste que vous ne pourrez pas chercher le mot-dièse #iphone sur Instagram, et que vous aurez sûrement la NSA au cul si vous le faites. - #loseweight
Au début on pensait qu'Instagram détestait les grosses, un beau truc d'enfoiré, mais en fait ils interdisent tous les hashtags pouvant encourager l'anorexie, donc on ferme bien nos mouilles. - #photography
Absurde ? Totalement. Comme si Twitter bannissait #tweet de son réseau. On marche sur la tête. - #weed
Alors d'accord, donc maintenant on ne peut même plus parler de plantes c'est ça ? On est en démocratie vous savez ? Le jardinage n'est pas un crime, et...ah...de la weed pour...haaaan, ok, non mais là d'accord. - #winterfuckoff
On aurait pu penser qu'Instagram comprendrait la détresse annuelle des jeunes gens voyant arriver l'hiver, ainsi que leur besoin d'extérioriser cette détresse, mais non. Interdit de se plaindre du froid de gueux, de la neige pourrie et du vent. - #whitepower
Là, d'accord. Interdire un hashtag mettant en avant la suprématie blanche et les thèses racistes, ça part sûrement d'une bonne intention. En même temps, pas sûr que beaucoup de skinheads instagramment leur repas ou leur chat avec un petit mot-dièse qui va bien. - #iloveitwhenhemakesthisexpression
Celui-ci mérite un peu d'explications. Il se traduit par "J'aime bien quand il fait cette tête là", a priori rien de méchant. Sauf qu'en collant tous les mots, le mot "sex" apparaît, et le petit robot qui décide si un tag est ok ou non a dû se faire piéger. Désolé à toutes les filles amoureuses. - #foodorgasm
On ne sait pas trop à quoi s'attendait Zuckerberg avec ce tag mais il a dû croire que ça impliquait des concombres et des chatounes, ce qui est on ne peut plus éloigné de la réalité. #foodorgasm était juste une suite de photos de bouffe, de burger etc. N'importe quoi on vous dit.
LIBEREZ LES MOTS-DIÈSE
Source : The Data Pack