Que vous l’ayez attendue des mois ou pas attendue du tout, que vous soyez déjà prête ou pas encore remise de la surprise, que ça vous comble de joie ou non, une grossesse c’est avant tout une période bien cheloue où votre corps vous fait plein de petites blagues très sympas.
L'alcool acte 1
Oui bon, c’est pas comme si vous n’étiez pas au courant, mais sans être une alcoolo au dernier degré, neuf mois sans une goutte de vin/bière/alcool à 90°/eau de javel ça fait long quand même. Ajoutons que si vous avez de la chance, vous souffrirez très vite de diabète gestationnel et devrez alors carburer à l’eau minérale U-NIQUE-MENT. Ô joie.
Fini le (vrai) sport
Si vous aimez suer comme une porcasse c’est fini. Non pardon… vous aurez le droit d’aller à la piscine attraper une mycose (au pied si vous avez de la chance). On vous autorisera aussi à aller marcher avec la petite troupe de mamies en surpoids que vous regardiez avec dédain lorsque vous les croisiez en courant à vive allure, le dimanche matin dans votre petit short sexy. La belle vie en somme.
La balance de l'angoisse
Vous allez grossir. BEAUCOUP. Inutile de s’étendre sur ce point, mais on préfère vous prévenir.
L’alcool Acte 2
Vous ne pouvez pas boire pour oublier que vous grossissez. Vous ne pouvez pas boire non plus pour oublier que vous mettrez TRÈS longtemps à perdre ces kilos. Bref, ces quatre derniers mois vont être longs, très longs.
Ça bouge là-dedans
Passé les yeux mouillés de la première fois où bébé bouge dans votre bidou, cette petite chose devient de plus en plus dynamique. En gros il joue au punchingball avec votre vessie, fait son jogging sur votre estomac et donne des grands coups de pieds dans tous les organes qui lui passent sous la main. Tellement chou.
Les gens (de façon générale)
Un problème en entraîne souvent un autre. Aussi, pour votre prochaine grossesse, vous vous rappellerez de vous taire quand le bébé bouge parce que sinon des hordes de mamies inconnues se ruent sur vous pour vous tripoter le bide. Nan vraiment c’est sympa, mais c’est MON VENTRE merde. Et évidemment comme vous avez 10 kilos en trop et mal aux genoux, vous ne pouvez pas fuir.
Vos copines les hormones
Malgré tous ces petits soucis de rien du tout vous êtes super heureuse d’attendre un enfant. Non en fait vous êtes une incapable qui aurez mieux fait d’utiliser un moyen de contraception. Mais cette petite chose vous l’aimez déjà. Même si vous avez envie de crever à l’idée de ne pas dormir pendant 6 mois. Heureusement, vous êtes hyper épanouie. D’ailleurs pour fêter cet épanouissement vous allez pleurer trois petites heures. BREF LES HORMONES.
Le père, ce compagnon de galère
Si vous le connaissez, le papa va vite être un problème. Pourquoi ? Parce que face à tous ces maux vous aurez besoin d’un défouloir, que le défouloir ce sera lui et donc que vous allez vous engueuler. Beaucoup, souvent, tout le temps. S’il tient le coup pendant les neuf mois offrez-lui un an de restaurant, il l’aura mérité. Vraiment.
Le sexe, le cul, la gaudriole
Bande de coquinous vous l’attendiez… Et bien voila le tableau : votre corps est une barrique, sur le ventre vous roulez, sur le dos vous avez mal, sur le coté la vision de fœtus qui bouge fait blocage, s’il touche vos seins trop fort il risque de se prendre une giclée de colostrum, et de toute façon vous ne pouvez pas tenir plus de 120 secondes sans avoir envie de faire pipi. Tout ça est très très hot.
Le stress permanent
Oui parce que mine de rien vous commencez à vous attacher au bébé. Alors avant chaque examen vous vous demandez si le cœur bat, s’il n’a pas trois bras ou s’il n’a pas mangé son jumeaux. Ce que vous ne savez pas c’est que ça sera pire quand il sera là.
Allez, profitez, le pire c’est que ce sont des bons souvenirs.