Les dessins animés Disney, vendent du rêve, okai. Mais c'est à cause de tissus de mensonges comme ça qu'on croit que la vie sera belle. On pense, à tort, qu'on sera au top sans faire le moindre effort et qu'on trouvera forcément chaussure à notre pied. C'est faux, évidemment. Mais curieusement on n'en veut pas spécialement aux princesses. Prisonnières de leur bulle remplie de strass et de pognon, elles sont passées à côté des choses essentielles de la vie.
- Leur règles : vous voyez Cendrillon planter son prince en plein de milieu de la piste de danse pour aller changer sa "couche" en vitesse ? Plutôt crever. Et puis, danser la valse avec la serviette hygiénique qui fait "froutch", ça le fait décidément pas.
- Les bourrelets : une princesse a toujours la ligne et ce, sans jamais faire de sport. Enfiler une robe de soie quand on a du bide, c'est tout de suite plus difficile.
- Un appareil dentaire : pour rattraper un râtelier disgracieux.
- Des poils : on le suppose mais on n'est pas sûr. Personne n'a vraiment osé s'aventurer sous leur jupon. C'est pour ça qu'on garde espoir.
- Le duvet de l'adolescence : Blanche Neige, Jasmine. Brunes comme un mexicain, et aucune trace d'ombre menaçant la lèvre supérieure.
- De l'herpes : ou toutes autres éruptions cutanées susceptibles de ruiner leur scolarité et leur capacité à se faire des amis.
- La mauvaise haleine : récurrent dans La Belle au Bois Dormant. Après avoir passé cent ans à ronfler sans ouvrir la bouche, on peut s'attendre à ce que l'haleine de la belle Aurore s'apparente à des relans d'évier. Mais non. Pour preuve, le prince n'hésite pas une seconde à lui rouler une pelle.
- Une tonne de fringue : une robe ou une tenue de souillon, pas plus.
- Un vrai travail : parce que "princesse" n'est pas un vrai métier. A part gloutonner des petits gâteaux, boire du thé dans un service en porcelaine et tresser la crinière de leur cheval, on ne voit franchement pas en quoi elle sont utiles à la société.
- Des soucis financiers : dans la mesure du possible, une princesse Disney préférera Le Prince, au palfrenier de base ou au mendiant du métro.
- Des flatulences : vous ne verrez jamais Cendrillon (encore elle) jouer à "tire sur mon doigt" avec le Prince. Que ce soit clair. Si (on a bien dit "si") une princesse avait par le plus malheureux hasard, un instant de faiblesse, on aurait le droit à un envol de papillons et des effluves de muguet.
- Un compte rendu de lecture sur un livre qu'elle n'a pas commencé, à rendre le lendemain et qui compte pour 50% de la moyenne générale : les princesses ont des passes droits. Et aussi des larbins.
Et vous, qu'est-ce qui vous scandalise ?
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