Alors comme ça nous on allait au cinéma, on regardait des films à la télé en mangeant notre pizza dans la plus grande inconscience, la naïveté la plus désopilante… Et on savait pas ! On savait pas bordel ! On savait pas que tous ces films avaient des messages politiques cachés ! Nous on était là, aveugles, à bouffer du produit de divertissement sans une once d’esprit critique et bah on était bien con. Oui. Bien con…

Independance Day : l'Amérique, c'est la plus forte du monde

Les extraterrestres envahissent la terre ? Heureusement que les Américains sont là pour envoyer un juif et un noir botter le cul de ces cons de bestiaux (qui semblent pourtant dotés d’une intelligence nettement supérieure) et bigre de gloire, les Américains gagnent ce combat mondial (par on ne sait pas trop quel truchement chelou où un type semi-clodo se jette sur le vaisseau mère qui tue apparemment TOUS les vaisseaux du monde mondial). Quel jour ? Un 4 juillet, bien entendu.

The Dark Knight : Bush, en héros masqué ?

Si on pose bien les choses à plat : Batman c’est quand même un type masqué qui protège la ville (sans qu’on lui ai rien demandé, dans le fond, c’est plus un trip de milliardaire en quête d’adrénaline) du Joker, terroriste ultra looké (plusieurs heures de maquillage tous les matins, le mec sort jamais sans son make-up). Soit. Donc d’un côté on a le terrorisme incarné par le Joker qui est prêt à buter tout le monde (y compris lui-même) pour faire valoir ses idées, de l’autre on a Batman qui est prêt à utiliser un dispositif pour surveiller tous les habitants de Gotham à travers leur téléphone. En gros, un bon système de surveillance bien proche du Patriot Act et une allégorie bien cachée de la politique menée par Bush.

La grande aventure Lego : pour libérer la création artistique

C’est quand même l’histoire d’une ville entièrement faite de Lego et au sein de laquelle un groupe de résistants souhaite revendiquer le droit à la créativité contre Lord Business. Sans être spécialement anticapitaliste (comme l’a avancé FoxNews), ce film est surtout une critique des lois sur la propriété intellectuelle, Lord Business incarnant une forme de restriction de la créativité des personnages.

L'invasion des profanateurs de sépultures : NTM le communisme

Réalisé en 1956, l’histoire raconte l’invasion d’aliens dans une petite ville de Californie. Leur mode d’intrusion ? Ils contaminent les humains pour en faire des êtres sans émotion. Or cette vision d’humains clonés serait en fait une critique du communisme, surtout que la crainte des personnages vient principalement du fait que leurs amis ou leur famille puissent être contaminés par les aliens tout en conservant leur apparence physique.

Avatar : la vie plus écolo

Bon, pas nécessaire d’avoir inventé l’eau chaude pour piger qu’il s’agit d’un film clairement anti-colonialiste dans cette histoire futuriste où les humains viennent conquérir le monde de Pandora et exterminer les Navis. C’est une critique à peine camouflée du traitement qui a été réservé aux indigènes. Mais pas que. Avatar c’est aussi une ode en faveur de la protection de l’environnement, la preuve, les Navis ne font que tripoter leurs plantes.

X-Men : on est tous égaux, prenons-nous par la main

Un groupe de mutants ostracisés par la société va quand même utiliser ses super pouvoirs pour sauver la justice, parce que la justice c’est quand même beau bordel. Ça sonne un peu con-con dit comme ça mais en réalité c’est très politique tout ça, les mutants représentent n’importe quelle minorité actuelle exclue de nos sociétés. Professeur Xavier incarne en ce sens un Marthin Luther King des temps modernes en désirant une cohabitation pacifique entre humains et mutants contrairement à Magneto qui pense que les mutants c’est quand même mieux (en même temps c’est un survivant des camps donc il l’a un peu mauvaise contre l’humanité).

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Il n'a pas souffert, promis

La planète des singes : arrêtez de faire du mal aux animaux

Quand un groupe d’astronautes débarque sur une planète où les singes sont les dirigeants du monde et les humains des animaux sauvages, on y voit forcément une critique de la maltraitance animale en particulier sur les chimpanzés.

RoboCop : adieu le capitalisme

Ce n’est pas que l’histoire d’un robot super vénère qui bute tout le monde, RoboCop voit le jour dans une société corrompue et criminelle qui laisse entrevoir une critique du système capitaliste (avec la mise en dérision ultra ridicule des programmes publicitaires) et de la politique sécuritaire de Reagan alors au pouvoir.

Massacre à la tronçonneuse : veganpower

Un groupe d’ados pris aux mains d’une famille cannibale pas ultra accueillante, jusque-là rien de fou, on est dans un film d’horreur. En revanche, le traitement réservé à chaque victime de Leatherface étant proche de celui qu’on fait subir au bétail dans les abattoirs, on pourrait voir dans ce petit film d’horreur bien glauque surtout une critique de la consommation carnée ? aaaaHA ! Mais oui madame.

Les Tuche 2 : la mort

Vous pensiez voir une comédie médiocre qui donne envie de s’énucléer tellement sa nullité fait saigner par tous les pores de la peau ? Eh bien vous aviez tort. Plus qu’une comédie médiocre, Les Tuche 2 serait en fait une nuisance absolue destinée à nuire aux téléspectateurs, à l’humanité et plus globalement à toute forme de vie sur terre et dans l’univers. Un film politique donc, ayant pour objectif la fin du monde. Et nous on a rien vu bordel, rien.

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Il n'a pas souffert, promis

On y repensera à deux fois avant de voir des films sans y voir le message politique, moi j’vous l’dis.

Source :

Cracked

Les Inrocks