En faisant ce top, je me suis replongé dans les heures les plus sombres de mon enfance et j’ai donc raisonnablement pris conscience que tout ce qui déconnait chez moi venait probablement de mes visionnages d’alors. Je vais en parler à ma psy. A moins que je préfère n’en parler directement à mon ami imaginaire.
Alice au pays des Merveilles
Une petite analyse générale : A mon sens, c’est l’un des meilleurs Disney avec le Livre de la jungle. Mais je ne suis pas sûr pour autant que cela excuse de faire la promotion du LSD auprès des moins de 10 ans.
La scène la plus glauque : Poursuivie tout du long sans que l’on sache pourquoi, après avoir pris des potions pas pratiques qui la rendent trop grande ou trop petite, Alice se retrouve à une fête de non-anniversaire absolument terrifiante avec des échappés de Sainte-Anne. Aarrrrrrrhhhh.
My Girl
Une petite analyse générale : Si votre enfant ne connait pas ce qu’est le sentiment de culpabilité, voilà une bonne occasion de foutre sa vie en l’air pour de bon.
La scène la plus glauque : La mort omniprésente : la mère de Vada est morte en couches, le père s’occupe de pompes funèbres et Vada assiste impuissante à la mort de son meilleur (et seul) ami, bouffé par des abeilles. J’en fais encore des cauchemars.
Charlie et la Chocolaterie (version 1971)
Une petite analyse générale : Le film est infiniment mieux que son remake par Tim Burton et Gene Wilder un bien meilleur Willy Wonka que ne l’est Johnny Depp.
La scène la plus glauque : Les enfants disparaissent les uns après les autres et les Oompa Loompa, censés êtres bienveillants, sont absolument terrifiants.
Pinocchio
Une petite analyse générale : Franchement, c’est du génie. Tout est du génie. L’image, la musique, l’histoire, les voix, jiminy cricket. Mais c’est le truc le plus terrifiant de l’histoire.
La scène la plus glauque : Au choix quand Pinocchio est coincé par le directeur du cirque après avoir été vendu par le renard ou bien évidemment la scène de la baleine. Une noirceur infinie et une morale ultra déprimante : le monde extérieur est rempli de dangers permanents.
Fantasia
Une petite analyse générale : Idée dingue de Walt Disney qui effrayait tous les producteurs, Fantasia a également été extrêmement critiqué sur le choix des interprètes musicaux des différents morceaux classiques.
La scène la plus glauque : Tout. Les notes de musique qui s’agitent. Les hippopotames qui dansent. Les dinosaures qui meurent. Et surtout Une nuit sur le mont chauve avec la montagne terrible : traumatisme.
Peau d'âne
Une petite analyse générale : Jacques Demy, c’est sympa, mais à un moment faut arrêter d’être irrésistiblement attiré par le malaisant.
La scène la plus glauque : Quand Deneuve revêt sa peau d’âne dans l’étable et que c’est une vraie peau d’âne et que ça fout super mal à l’aise et que… Arrrrrhhhhh.
Le magicien d'Oz
Une petite analyse générale : Un chef d’oeuvre, évidemment, et un des tous premiers films à utiliser le cinéma pour générer une ambiance fantastique avec des effets spéciaux assez dingues pour l’époque. Mais clairement pas un film pour enfant.
La scène la plus glauque : Les nains mettent tellement mal à l’aise que je n’arrive même pas à en parler.
L'Histoire sans fin
Une petite analyse générale : Ce que j’ai pu aimer ce film… Et après on s’étonne que j’aie des tendances alcooliques et suicidaires.
La scène la plus glauque : Non franchement l’apparition du chien semi-dragon qui vole est un des trucs les plus étranges que le cinéma a jamais généré.
Le Gremlins
Une petite analyse générale : Excellent film, en réalité, mais pour adulte. D’ailleurs, au moment de sa sortie, le film a failli ruiner Spielberg producteur et a déclenché l’invention de la classification PG13 au cinéma pour éviter aux enfants d’être trop exposés à des scènes de violence.
La scène la plus glauque : Franchement, quand les Gremlins chantent Noël, c’est très drôle, mais 20 ans après.
Le Petit grille-pain courageux
Une petite analyse générale : Un héros de dessin animé grille-pain ? Mais il s’était passé quoi dans leurs têtes exactement ?
La scène la plus glauque : Franchement, les méchants clowns numériques, c’est un tout petit peu trop pour moi.
Je veux plus jamais penser à tout ça.