Dans la grande famille du cinéma, il y a le drame, la comédie, l’action et tout ça tout ça. Et puis il y a les films d’animation, ces claques visuelles qui regroupent tous les genres possibles et nous font passer par à peu près mille émotions pour finalement nous faire pleurer comme des petites madeleines. On vous a demandé de faire appel à vos souvenirs et à votre cœur (si vous en avez un) afin de procéder à ce terrible vote. Allez on dit merci à Pixar, Disney, Dreamworks et compagnie pour la montagne de mouchoirs qui tapisse le parquet.

Le Roi Lion

C’est l’histoire d’un lionceau qui voit son papa mourir sous ses yeux par sa faute. Résultat, la gamin est perturbé pendant toute son adolescence laissant derrière lui un royaume déchu. Et tout ce bordel a fait pleurer environ la terre entière depuis 25 ans.

Mention honorable : la scène où Simba voit le fantôme Mufasa dans le ciel qui lui dit « SIMBAAA TU M’AS OUBLIÉ » avec la sublime musique de Hans Zimmer en fond sonore. Non j’ai pas la chair de poule ok c’est juste un courant d’air.

Là-haut

Ce qui est bien avec Pixar, c’est qu’ils arrivent à nous faire chialer dès l’ouverture d’un film qui va durer grosso modo deux heures. L’intro de Là-Haut, c’est 4 minutes qui retracent un amour d’enfance qui se transforme en #relationshipgoal jusqu’aux derniers jours de la femme de Carl ; sans voix, simplement avec une mélodie des plus mignonnes. ET ON FAIT TOURNER LES SERVIETTES MOUCHOIRS.

Bambi

On connait l’obsession de Disney pour ce qui est de tuer brutalement le parent d’un bébé animal trop mignon, mais là c’est trop. Il neige bien méchamment, Bambi le p’tit faon perd sa maman alors qu’ils essaient d’échapper à un chasseur et là son père lui annonce : « ta mère ne pourra plus jamais être près de toi » où s’en suit un blanc de 10 secondes histoire de bien bien nous faire souffrir. Depuis, je ne m’en suis toujours pas remise et j’ai adopté un faon.

Le Tombeau des Lucioles

Bon alors déjà on est en guerre, donc ça pose le décor. Tout au long du film, le grand frère va tout faire pour prendre soin de sa petite soeur et l’aider à surmonter l’horreur dans laquelle ils vivent (oui parce que comme si ça ne suffisait pas, ils sont orphelins) en se réfugiant dans une petite cabane avec des lucioles. Au delà d’être un chef-d’oeuvre, ce film est d’une sensibilité sans nom et ça devrait être interdit de faire pleurer autant d’humains sur cette planète.

Rox et Rouky

Rebelotte, on entre dans le vif sujet quand la maman du renardeau se fait buter sauvagement. Ensuite on se dit qu’il y a de l’espoir pour Rox quand la bonne vieille Tartine le récupère pour s’occuper de lui puis en se faisant un meilleur ami chien trop choupi. Que dalle. La vieille va finir par l’abandonner dans la forêt, et Rouky va essayer de le tuer lui et sa copine renardette. ON T’AIME ROX.

Dumbo

Dans la famille « ascenseur émotionnel », je demande Dumbo, le film qui te laisse penser au début que tu vas regarder un dessin animé sur les petits animaux mignons et rigolos au zoo qui eux mêmes ont des bébés trop mignons qui tombent du ciel à l’aide d’une cigogne. Raté. La maman éléphant se fait humilier par ses cousines à la vue de l’éléphanteau avec des grandes oreilles. Maman et bébé vont donc naturellement être séparés et s’en suit une scène qui devrait être clairement -18 ans. Ah j’aurais aussi du préciser qu’on pleure encore (de mignonnité cette fois) quand madame Jumbo chante une berceuse à Dumbo à travers de ses barreaux.

Wall-E

Pixar a encore réussi à nous faire craquer, et cette fois-ci en nous apprenant qu’une histoire d’amour peut exister entre un oeuf et un cube de métal, et que c’est encore plus mignon quand ils se serrent la patte/bloc/main bionique.

Frère des Ours

Frère des Ours, c’est un peu la version évoluée de Petit Ours Brun, pour les gens sensibles et courageux. Tout est fait pour chialer : Phil Collins à la chanson, une amitié improbable et un petit « ta maman ne reviendra pas… » qui fait bien mal, vlan.

Coco

Bon alors clairement on a tous pleuré pour Mama Coco aka la plus mims des mamies. Cette pauvre grand-mère a passé sa vie à entendre tout le monde dire que son père l’avait abandonnée, alors qu’il a été brutalement assassiné dans une vie où par dessus tout, la musique a été bannie. Que la personne qui n’a pas pleuré devant cette scène se dénonce ou se taise à tout jamais.

Le Monde de Nemo

Et alleeeeeeez encore une ouverture de film bien bien émouvante alors qu’on a encore rien vu de l’histoire. Merci Pixar, merci les poissons clown, merci la vie.

OULALA QUI A EPLUCHÉ DES OIGNONS ?