Les expériences sur les animaux ça ne date pas d’hier, et si des labo continuent aujourd’hui à s’en donner à coeur joie (on vous laisse aller voir le site de la PETA, c’est affligeant), l’Histoire regorge de tests et d’expérimentations plus ou moins farfelus qui s’apparentent en fait à de la torture en bonne et due forme. On vous a compilé les 8 expériences les plus emblématiques, les plus cruelles et donc les plus absurdes.

(Oh, et j’ai choisis de pas vous mettre d’image des expériences, si ça vous intéresse vous chercherez mais c’est vraiment trop triss.)

La tête d'un singe greffée sur un singe décapité

Dans les années 1970, le neuroscientifique Robert White s’est dit que greffer des têtes pourrait être sacrément pratique pour l’homme, ce qui n’est pas forcément faux. Sauf qu’il a décidé d’essayer sur des singes : il a décapité un premier singe, a pris la tête et l’a greffé sur le cou d’un autre singe qu’il venait de décapiter. Est-ce que ça a marché ? Possible, d’ailleurs le « nouveau » singe reconstitué a essayé de le mordre, mais c’est bien le seul résultat de cette horrible boucherie : la pauvre bête a survécu péniblement 1 jour et demi, sans pouvoir bouger du tout, et puis elle est morte. Bravo Mr White.

La tête d'un chien greffée sur le corps d'un autre chien

Avant Mr White, d’autres chercheurs s’étaient déjà essayés à la greffe de tête, notamment sur des chiens, dès le début des années 1900. Pendant la Guerre froide cependant, les Russes ont frappé un grand coup avec Vladimir Demikhov qui s’y est essayé à plusieurs reprises. Il a notamment greffé la tête et les pattes avant d’un chiot sur le corps d’un autre chien, bien vivant. Sur les vidéos, on voit le chiot laper du lait pendant que son « hôte » fait un peu la gueule. Jamais les sujets monstrueux de Demikhov ne survécurent longtemps, à peine quelques mois dans le meilleur des cas.

Le chat de Frankenstein

Au XIXe siècle, le scientifique allemand Karl August Weinhold a décidé de faire des chats d’entre les morts grâce à l’électricité. Il avait émis l’hypothèse que le cerveau était une batterie électrique et que la colonne vertébrale était pleine de câbles qui faisaient passer le courant dans tout le corps. Quoi de mieux pour vérifier ça que de tuer un chaton, lui enlever le cerveau et la colonne vertébrale, remplacer tout ça par un amalgame de zinc et d’argent puis balancer de l’électricité là-dedans et voir ce qui se passe ? D’après le doc le chat s’est mis à sautiller sur place, a ouvert grand les yeux et s’est couché, épuisé. Mais ça c’est selon le doc…

L'éléphant drogué au LSD

Parce que c’est amusant de voir un mec sous LSD, des chercheurs américains ont voulu voir ce que ça faisait d’en filer à un éléphant. On est en 1962, l’idée fait marrer les gens et les chercheurs trouvent vite un zoo en Oklahoma qui veut leur prêter Tusco, leur éléphant. Le pachyderme se voit injecter une dose de près de 300 milligrammes de LSD (3000 fois la dose humaine) et…et après tout part en couille. L’éléphant se mord la langue, tombe sur le flanc, ses membres se raidissent, il convulse, ses yeux se ferment et bougent de manière incontrôlée, il respire difficilement et meurt, 1h40 après l’injection. Dans la revue scientifique publiée 4 mois après, les chercheurs concluent que les éléphants sont « sensibles au LSD ». Bien vu.

Les chiens tués pour voir s'ils avaient une âme

Au début du XXe, le chercheur Duncan MacDougall décide d’aller voir du côté de l’âme, sujet peu scientifique s’il en est. Il constate en observant la mort de 3 patients tuberculeux qu’ils perdent tous du poids. Le premier perd 21 grammes, et MacDougall en conclue qu’il s’agit du poids de l’âme. Pour voir si les animaux eux aussi en ont une, il décide de peser des chiens, de les tuer, puis de les repeser. Conclusion : les chiens ne maigrissent pas, ils n’ont donc pas d’âme. Une hypothèse et une conclusion intéressante si elles s’étaient basées sur un postulat de départ un peu plus sérieux, rien n’ayant jamais prouvé que l’homme perdait 21 grammes à sa mort.

Le chien décapité et maintenu en vie grâce à un poumon artificiel

Encore mieux que de greffer une tête de chien sur un autre chien, voici le chien décapité et maintenu en vie grâce à des machines. On doit cette superbe expérience à Sergei Brukhonenko, un scientifique soviétique qui, en 1928, a mis au point une machine, l’auto-injecteur, qui permettait de faire circuler du sang dans une tête de chien décapité. Une lumière braquée dans les yeux du cobaye le fit cligner, un coup sur la table le fit sursauter, et il avala le fromage qu’on lui proposa (et qui ressortit immédiatement de l’autre côté). Si la véracité de son expérience ne fut jamais vérifiée, et que sa méthode barbare est plus que critiquable, Brukhonenko est reconnu par ses pairs pour avoir défriché le domaine de la greffe d’organe et des opérations à coeur ouvert. Pas sûr que ça suffise à rassurer le cobaye cela dit.

Les petits chiens de Frankenstein

Dans les années 30 en Californie, le chercheur Robert Cornish décida qu’il allait faire revenir des chiens d’entre les morts. Il acheta 4 fox terriers, les appela tous « Lazarus » (évidemment) et puis…il les asphyxia. On continua à pomper leur sang manuellement puis Cornish leur injecta de l’adrénaline et des anticoagulants. Deux chiens ne se réveillèrent pas, les autres revinrent d’entre les morts mais pas « totalement ». Entendez par là qu’ils étaient aveugles et sévèrement amochés du cerveau. Ils survécurent quelques mois, rejetés par les autres chiens qui les trouvaient quand même un peu chelou.

Le chiot électrifié

Tout le monde connait l’expérience de Milgram dans laquelle on demande à une personne d’envoyer des chocs électriques de plus en plus forts à un cobaye (humain), sauf que les chocs étaient faux. Deux scientifiques américains ont supposé que les sujets de l’expérience de Milgram se doutaient sûrement que les chocs étaient faux, et que tout ça faussait totalement l’expérience. Ils ont donc remplacé le cobaye humain par un chiot et les faux chocs par des vrais, demandant ensuite à 13 hommes et 13 femmes d’envoyer des décharges de plus en plus fortes à l’animal. Rien de trop violent ou de mortel, mais de quoi faire crier le chiot malgré tout. Le résultat, s’il vous intéresse : 100% des sujets féminins électrocutèrent le chiot sans protester, 50% des hommes refusèrent d’aller jusqu’au bout de l’expérience.

FAITES LEURS DES CÂLINS PAS DES TRÉPANATIONS ET DES CHOCS ÉLECTRIQUES.

Source : Alternet