La gastro n’est pas un sujet à aborder à la légère et l’épidémie avancée de cet hiver est l’occasion pour nous de vous offrir un guide, une béquille sur laquelle vous appuyer, car oui, vous aurez besoin d’aide.
Le choc
Ça ne dure que quelques minutes, quelques crampes abdominales, une suée intempestive et on se retrouve sur les toilettes, abasourdi, sans vraiment comprendre ce qui vient de se passer.
Le déni
« Hahaha c’est sûrement pas la gastro, sûrement une moule pas fraîche dans la choucroute de la mer que j’ai mangée ce midi…Allez, ça va s’arranger. »
La colère et le marchandage
« Bordel je suis sûr que c’est cet enfoiré de Jean-Eude de la compta qui me l’a refilée, lui et sa sale de gueule de FDP j’aurais dû m’en douter. Si je prends un SMECTA dans une heure c’est fini n’en parlons plus. »
La tristesse
Le plus dur, chaque course aux toilettes est une torture, vous pleurez en regardant votre stock de PQ diminuer bien trop rapidement à votre goût. « Pourquoi ça m’arrive à moi ? Qu’est-ce que je vais devenir ? Et mon concert de ce soir, c’est foutu alors ??? »
La résignation
Vous êtes épuisé, vous ne vous levez même plus des toilettes. Vous arrêtez de prendre du SMECTA, vous vous laissez aller, persuadé que tout cela ne sert à rien. A quoi bon lutter ? Vous allez vous vider lentement et mourir là, dans vos toilettes.
L'acceptation
Le regain d’espoir, le bout du tunnel. « Ok, ressaisis-toi, c’est qu’une gastro. Allez on reprend un SMECTA, on est bien. » Vous osez même sortir des toilettes, passer au supermarché faire le plein de PQ et de Gatorade pour vous réhydrater. Tout n’est pas au beau fixe mais la maladie est là et vous la combattez de toutes vos forces.
La reconstruction
Boire de l’eau, beaucoup, et se reposer, voilà votre axe de reconstruction. Accepter la maladie est une chose mais encore faut-il savoir s’en remettre une fois le plus dur passé. Vous avez appris sur vous, sur vos limites, vous en sortez plus fort, grandi peut-être, et amaigri sûrement.
Courage mes soeurs, courage mes frères.