On est plus souvent habitué à constater que l’évolution est un long processus fastidieux qui s’étend sur plusieurs milliers/millions d’années. Bref, même si ça semble peu concevable qu’on puisse assister à une évolution d’espèce en live, il existe aujourd’hui certains cas d’évolutions qu’on peut voir de nos propres yeux (un peu comme si on pouvait voir en direct des cheveux pousser, FOLIE).

Les chouettes changent de couleur

Ce changement de couleur des chouettes hulottes de Finlande serait dû au réchauffement climatique. On constate en effet une dominante de chouettes de couleur grise, alors que les chouette brunes semblent mourir plus jeunes. En fait, la couleur de plumage est due à un pigment qui rend l’animal moins résistant en hiver quand il est marron. Mais le réchauffement climatique rendant les hivers plus doux, ce sont maintenant les chouettes grises qui sont de moins en moins nombreuses en Finlande. Bref, c’est qu’une question de mode, les chouettes sont juste des fashion victim.

Les hirondelles voient leurs ailes se raccourcir

Une évolution qu’on peut remarquer sur la route du Nebraska. Dans cette région, les hirondelles vivaient initialement au bord des falaises, mais étaient en danger à la moindre tempête. C’est pourquoi elles ont commencé à construire leurs nids sur les routes et les ponts. Un milieu pas encore tip-top au vu des nombreuses hirondelles mortes écrasées sur les routes. L’hécatombe commence à baisser. Les chercheurs ont effectivement constaté que les hirondelles avaient développé des ailes plus petites qui leur permettaient de s’envoler plus vite à l’approche d’une voiture.

Une nouvelle espèce à base de chien/coyote/loup voit le jour

C’est en tout cas un phénomène actuellement observable à l’est des Etats-Unis. Cela vient de l’intrusion des européens il y a deux siècles, ces gentils p’tits gars ont massivement buté tous les loups en Ontario pour préserver les fermes. Les coyotes se sont alors répandus, n’étant désormais plus menacés par les loups. De la même façon, les loups ayant moins de partenaires, se sont reproduits avec des coyotes et des chiens domestiques. Toute cette salade a donné lieu à une nouvelle espèce mixée de loup, de chien et de coyote. Du coup, quand on en croise un on sait pas s’il faut lui jeter la balle, courir loin ou lui donner un nonosse.

Les éléphants sont en train de perdre leurs défenses

Ce n’est même pas un mauvais jeu de mots (et pourtant je m’y connais en mauvais jeu de mots). Eh oui, à force de se les faire arracher par les braconniers pour leur ivoire, les éléphants ont pigé que ça leur causerait plus de galères qu’autre chose, ces satanées défenses. Même si elles leurs permettaient au départ de repousser les autres mâles dominants, faut reconnaître que les braconniers restent plus dangereux. Pas cons ces bestiaux.

Les crustacés dans les grottes sans lumière sont en train de perdre la vue

On a pu observer sur plusieurs spécimens la disparition de ces globes oculaires (qui étaient déjà tout petits), une évolution qui se justifie par l’absence de luminosité dans leur espace de vie, ce qui est plus étonnant c’est que leur cerveau du coup se transforme aussi puisque la zone cérébrale dédiée à la vision n’est plus nécessaire.

Les anoles verts évoluent de façon à vivre plus haut dans les arbres

En Floride, cette espèce de lézards a subi pas mal de changements en quelques années et surtout l’invasion des anoles marrons venus tout droit de Cuba. Or, les anoles marrons qui sont un peu des fdp on commencé à manger les œufs et la bouffe des anoles verts ces bâtards. Du coup, ces derniers ont du se casser là où les anoles marrons les laisseraient peinards, et ça voulait dire plus haut dans les arbres. C’est ainsi que leur corps a changé, leurs pattes sont devenues plus grandes et plus « agrippantes ».

Les poissons du fleuve Hudson s'adaptent aux produits chimiques

Le poulamon atlantique qu’on trouve sur la côte de l’Amérique du Nord existe depuis des millions d’années dans cette région. Il n’y avait donc pas de raison qu’il se casse malgré le fait que les usines déversent un paquet de jolis produits chimiques comme des biphényles polychlorés dans les cours d’eau. Les poulamons sont donc restés dans le fleuve pollué et ont fini par développer une anomalie génétique pour survivre à ces polluants. Chapeau la poiscaille.

La fleur qui devient un perchoir pour oiseaux

Une espèce de fleur d’Afrique du Sud surnommée la « queue de rat » est une plante au dessus de laquelle se dresse une tige verticale, qui serait selon plusieurs hypothèses de recherches un encouragement destiné aux oiseaux pollinisateurs afin qu’ils se posent dessus. La taille de ce « perchoir » étant tout à fait adaptée à celle des oiseaux qui n’ont qu’à se pencher pour boire le nectar.

Les souris deviennent immunisées au poison

Des chercheurs ont découvert que les souris d’Europe devenaient plus résistantes à la Warfarine, un poison utilisé pour les empêcher d’envahir les cuisines. Cette évolution viendrait du fait que ces souris se soient reproduites avec leurs cousines d’Algérie, qui elles, sont déjà résistantes à ce poison. Le plus fou est que ces espèces étaient séparées depuis belle lurette, mais il semblerait que ce soit la menace du poison qui les ait fait se rencontrer à nouveau.

Le bassin des humains tend à se réduire

Eh oui, on n’est pas épargné par l’évolution et si on est un peu long à la détente, le corps humain change aussi. Ce rapetissement du bassin serait dû aux progrès de la médecine. Auparavant, si le bassin était trop étroit, la mère risquait clairement de clamser lors d’un accouchement ce qui n’arrive plus désormais grâce à la césarienne (youpi la boucherie !). On constate ainsi depuis les années 60 une augmentation de 20% d’accouchements chirurgicalement assistés.

Bref, comme dirait Ian dans Jurassic Park, « La vie trouve toujours son chemin ».

Source:

Listverse