Et même si de touriste à tourista, il n’y a qu’un pas, les laisser pourrir dans les rues sans la moindre aide, ce n’est vraiment pas très sympa. Surtout que ces intrus ponctuels ne cherchent qu’à découvrir notre culture, nos habitudes et nos monuments. Alors pourquoi ne pas les secourir lorsque l’on en croise un en détresse ?
Manger juste à côté d'un site touristique (pire idée du monde)
Vraiment. Si vous souhaitez mourir d’une diarrhée fulgurante (c’est possible), allez manger dans un restaurant aux abords d’un monument ou dans le centre ville. Les prix sont absolument indigestes et la qualité de la bouffe est souvent piètre. Clairement, les gérants ne capitalisent pas sur la fidélité du client qui, en général, est un voyageur affamé errant dans la ville depuis plusieurs heures et qui n’a plus aucun respect pour son corps et ses petits intestins.
Venir en haute saison, genre en plein été
Pourquoi ne pas venir pendant les pics de fréquentation ? Parce que vous éviterez de vous noyer dans la sueur des touristes qui ont choisi la même date que vous pour partir en vacances. Parce que, si vous venez à Paris, vous pourrez voir la Joconde d’un peu moins loin (faut pas déconner non plus). Parce que vous profiterez bien plus de la ville et de ses petits trésors cachés… Du coup, on ÉVITE de partir la deuxième semaine d’août par exemple.
Payer pour des trucs que l'on pourrait avoir gratos
Au lieu de vendre vos organes pour pouvoir financer un tour en bus touristique par exemple (en Angleterre, il est à 31 livres), prenez vos petits pieds et partez à la découverte de la ville accompagnée d’un local qui se chargera de vous guider gratuitement. Et oui certaines personnes sont altruistes et désirent vous rencontrer (absurde). Voilà un site qui devrait vous aider qu’importe la ville que vous souhaitez visiter : Freetour.com
Ne pas regarder les avis des utilisateurs en ligne et avoir de belles surprises
On se laisse facilement amadouer par une belle photo de burger. Et on n’ose pas parcourir les avis des voyageurs. Et pourtant… Combien de repas auriez-vous pu économiser dans un restaurant de qualité inférieure ou exposition toute nulle si vous aviez jeté un p’tit coup d’œil à ces derniers. HEIN? D’autant plus qu’avec un peu de chances, les utilisateurs vous proposeront des alternatives bien plus qualitatives. N’hésitez plus.
Échanger ses sousous à l'aéroport, ou l'art de se ruiner
C’est là où le taux de change est le plus élevé. Les agences installées dans les aéroports proposent de vous échanger vos devises en prenant des commissions pouvant aller jusqu’à plus de trente euros. Pour éviter de vous ruiner avant même d’avoir pénétré la ville dans laquelle vous allez séjourner, contentez vous de retirer une somme correspondant au trajet de taxi (et au petit domac que vous allez saigner parce que l’avion, ça creuse), voilà qui sera plus judicieux. Vous échangerez vos devises dans des bureaux de change offrant des prix bien plus abordables dans la ville.
Oublier d'évaluer la distance qui vous sépare de l'aéroport ou la gare à votre arrivée
Beh oui, en général, les aéroports sont perdus au milieu de la pampa et le simple fait d’anticiper la durée du trajet le séparant de la ville vous permettra d’arriver à l’heure dans le cas où vous avez rendez-vous avec, par exemple, les propriétaires de la baraque que vous louez. Et puis, c’est toujours bon de se préparer psychologique à raquer 150 de taxi.
Acheter des souvenirs (vraiment) très moches
De toute évidence, certaines personnes dénuées de toute race achètent volontairement les pires atrocités à leurs proches pour bien leur rappeler qu’ils n’étaient pas présents et qu’ils ne méritent pas mieux que ce vieux magnet informe. Ne soyez pas ces ordures. Plutôt que d’attraper le premier marque-page bidon que vous trouverez, achetez-leur un bidule dans un marché aux puces : c’est pas cher et ça fait beaucoup plus authentique. Tout est une question d’apparence.
Prendre son billet d'avion trop tôt
Bon, perso, je le prends toujours une semaine avant de partir et pleure pendant plusieurs jours suite à ma ruine. Mais pour les gens précautionneux, il existe des petits tricks permettant de payer son billet moins cher. Concernant les billets normaux : en période scolaire, prenez les 5-6 mois à l’avance. En dehors : 40 à 80 jours avant votre séjour et les prix seront plus abordables. Pour les compagnies low-cost : ne réservez pas vos billets 6 mois à l’avance puisque les billets sont mis en vente à cette période, vous risquez de passer à côté d’une bonne occasion. En période scolaire, les prix ne varient pas.
Amener toute sa garde robe avec soi dans ses petits bagages
On le sait très bien. Chaque année, lorsque vous partez en vacances, vous emmenez absolument toutes vos sapes. Et ça n’a aucun intérêt puisqu’en plus de vous faire une scoliose, vous allez vous trimbaler un énorme bagage d’habits que vous ne porterez JAMAIS. Soyez stratégique, par exemple comme le conseille judicieusement le site BrighSide, préférez un énorme châle à un gros pull : il pourra vous servir d’écharpe, de plaid et de nappe à pique-nique (même si c’est un peu crade) (mais les laveries, ça existe) (pour info).
MARCHER. TROP. LENTEMENT.
Loin de moi l’idée de nourrir le cliché des Français imbuvables et allergiques aux touristes, mais quand même parfois, faites des efforts, les gars.
Et voilà, vous êtes désormais parés contre les pièges à touriste et autres entourloupes et vous pouvez voyager sereinement avec sérénité.
Source Image : Wikipédia
Source : BrightSide.me, Nomadicmatt.com, MyDomaine.com, AlgoFly