« La crème solaire, c’est comme la confiture : plus tu en étales, mieux c’est » disait Confucius. Et il avait raison le petit bonhomme : la crème solaire est un allié de l’été que les gens « nan, mais moi, je prends jamais de coups de soleil en fait, je bronze juste » ont trop tendance à négliger. Mais malheureusement, parfois, même quand on veut faire les choses bien, il est facile de faire des boulettes et de niquer tout notre travail. Ça arrive, c’est pas grave, c’est réparable si vous suivez désormais à la lettre les conseils qui vont suivre. Si avec ça vous avez pas un bronzage incroyable, j’y comprends plus rien.
Penser que la crème solaire empêche le bronzage
Mais pff, que dire de cette fausse croyance à part qu’elle est fausse. Au contraire, la crème solaire permet de garder son bronzage plus longtemps car plus l’exposition au soleil est douce et contrôlée, plus le bronzage est durable. Et contrairement à ce que vous a dit votre pote qui s’enduit de graisse à traire et de monoï, même un indice 50 ne vous empêchera pas de bronzer, car aucune crème solaire sur terre ne peut absorber tous les rayons UV (d’où l’interdiction de l’appellation écran total en 2006). Pour rappel, on appelle rayons UV les UVA et UVB qui sont les rayons ultraviolets responsables du vieillissement prématuré de la peau et des coups de soleil. Deux belles saloperies, qu’on se le dise.
Prendre une crème solaire non adaptée à son type de peau
Comme il existe à peu près un milliard de types de peau sur terre, on n’a pas tous les mêmes besoins en matière de protection solaire. Pour connaître les siens, il faut savoir quel est son phototype, c’est à dire notre sensibilité aux rayons du soleil. Il existe six phototypes (sept avec les personnes albinos), allant des peaux très blanches aux peaux très mates. L’indice de protection solaire à utiliser varie ainsi selon les différents types de peaux et selon l’exposition au soleil (deux minutes en allant chercher le pain ou 5 h à se faire griller la couenne sur la plage). Mais bien qu’il existe des crèmes à indice 6 ou 10, destinées aux peaux mattes qui ont une mélanine protectrice bien présente, certains dermatos recommandent de ne pas descendre en dessous de l’indice 30. Après, vous en faites ce que vous voulez.
Choisir une crème qui ne couvre pas tout le spectre des rayons UV
Si l’indice SPF de la crème solaire permet de savoir le niveau de protection face aux UVB (ceux qui donnent les coups de soleil), il est aussi important de vérifier que la crème solaire protège aussi des UVA. Comme je vous le disais de façon super intéressante un peu plus haut, les UVA sont, eux, responsables du vieillissement de la peau et ont un effet nocif à long terme qui ne se voit pas tout de suite (contrairement à l’effet vanille-fraise, conséquence des UVB). Et comme les deux sont aussi responsables du cancer de la peau, mieux vaut choisir une protection complète.
Oublier d'en remettre en sortant de l'eau
Je vais pas vous faire un dessin mais l’eau n’est pas ce qu’il y a de mieux pour préserver la crème solaire (si on se plaint qu’elle détruit les océans, ce n’est pas pour rien). En plus de la baignade, le fait de s’essuyer avec une serviette n’aide pas à garder une protection maximale après un petit plouf en mer. Alors après n’importe quelle baignade, il faut impérativement se remettre un coup de crème (sans lésiner sur la quantité, bande de radins). Et même si vous avez de la crème solaire waterproof, un ré-application régulière ne fait pas de mal. Et on tartine, on tartine.
Ne pas se re-tartiner régulièrement
Et en parlant de tartinade, saviez-vous qu’il était important de bien se ré-appliquer de la crème solaire toutes les deux heures ? Eh oui, les recommandations des dermatos qu’on voit à la télé, c’est pas des lol. En effet, en laboratoire, les produits sont pleinement efficaces lorsqu’ils sont appliqués en couche épaisse. Et comme ça n’intéresse personne de ressembler à Mark Zuckerberg qui surfe, on est nombreux à utiliser une quantité insuffisante de crème pour se protéger. L’efficacité de la crème solaire disparait donc très rapidement, ce qui explique pourquoi il faut s’en remettre au bout de 2 h. C’est chiant, mais c’est une question de style (et de santé surtout).
Oubliez des zones importantes
Chaque année on se fait avoir et pourtant l’année d’après on recommence ! Quitte à se badigeonner de crème solaire, autant le faire bien en n’oubliant pas des zones comme les oreilles, les paupières, les mains, l’arrière des genoux, les pieds ou les zones fraîchement épilées. Pour que la crème solaire soit efficace, il est indispensable qu’elle soit répartie uniformément. Je vais même vous dire, une petite touche sur le cuir chevelu ne ferait pas de mal non plus.
Ne pas attendre que la crème solaire pénètre avant de s'exposer
Alors bien sûr, cela dépend des crèmes solaires : si vous en avez une à écrans minéraux, c’est-à-dire, qui renvoie les rayons UV, son efficacité sera instantanée. Mais si vous en avez une avec une protection à filtres, qui eux, absorbent les rayons UV, alors il faudra attendre 15 à 30 minutes que la crème s’incorpore à l’épiderme pour qu’elle soit totalement efficace. Sinon, ça veut clairement dire que vous avez fait tout ça pour rien, ce qui serait un peu con tout de même.
Ne pas mettre de la crème solaire tous les jours
La majorité de la population terrestre (enfin, quoi que, je connais pas tout le monde) a tendance à associer crème solaire à l’été et à la plage. Mais quelle erreur ! Il faudrait en fait mettre de la crème solaire quotidiennement, été comme hiver. Car même si on ne les voit pas, les rayons UV du soleil sont présents en permanence et pire, ils peuvent facilement passer à travers les nuages. Dites-vous que même sous un parasol, les rayons UV, ces petits bâtards, peuvent être réfléchis par le sable. Donc, on ne joue pas au con et on se met sa petite crème solaire de janvier à décembre dès qu’on pointe son nez dehors, même pour un verre en terrasse.
Ne pas vérifier la date de péremption de la crème solaire
Comme approximativement tout autour de nous, la crème solaire a, elle aussi, une date de péremption, souvent inférieure ou égale à un an. Donc, vous pouvez remballer celle que votre grand-mère vous a offerte parce que « on l’a pas finie quand on est allés à Biscarrosse en 52. » Pour connaître sa date de mort (celle de la crème solaire, pas de votre grand-mère), pensez à regarder l’inscription sur le dessin d’un pot ouvert : si c’est écrit « 3M », elle va clamser au bout de trois mois, et si c’est écrit 12M, vous aurez juste le temps de fêter son premier printemps. Et n’oubliez pas que sa bonne conservation dépend de comment vous l’utilisez : bien refermer le bouchon pour éviter que sable et eau s’infiltrent est déjà un bon moyen de prolonger sa durée de vie.
Utiliser la même crème solaire pour le corps et le visage
Attention, big news de ouf : la peau du visage est différente de celle du reste du corps. Ouais, je sais, c’est complètement crazyyyyy. Le visage étant une zone plus sensible, une crème solaire pour le corps pourra avoir des effets secondaires non désirables comme de la sécheresse cutanée, de l’acné, voire simplement vous rendre le front plus gras qu’une plancha. Après, c’est vous qui voyez avec votre conscience, mais je crois pas que votre joli minois mérite ça.
Faire du one life avec l'exposition après avoir mis de la crème
Tut tut tut, bande de malheureux, vous croyez que je vous vois pas vous enduire de crème solaire pour vous faire cuire le steak de 12 h à 16 h ?? Vous allez m’arrêter ça tout de suite, car même si la crème solaire protège notre peau, l’exposition au soleil l’abîme quand même en profondeur, au niveau dermique, et favorise les cancers de la peau (encore eux). Alors même avec une couche épaisse de trois centimètres sur la peau, on évite de se foutre en plein soleil, sans ombre, ni casquette, ni vêtements pour se protéger, pendant dix heures d’affilée.
Croire que les vêtements empêchent les coups de soleil
Évidemment, une polaire et un jogging auront du mal à vous faire chopper des coups de soleil. Mais des vêtements en matière plus légère, eux par contre, pourraient vous jouer de sacrés tours. En cas de doute (ou si votre vêtement a des trous visibles à l’œil nu, jouez pas au plus malin), on n’hésite pas à se mettre une petite couche de crème pour éviter la mauvaise surprise.
« Au soleeeeeil, tu lu lu, tu lu lu, m’exposer un peu plus au soleiiiiil ». OK mais Jennifer, as-tu bien mis ton indice 50 ??
Sources : TF1, Marie-Claire, Le Journal des Femmes.