Votre enfant est persuadé qu’absolument tout lui est dû, que l’herbe est toujours plus verte à côté. Ça fait mal de le reconnaître mais l’enfant est parfois égoïste, matérialiste, insatisfait et narcissique. Et encore, estimez-vous heureux de ne pas avoir un enfant dangereux. Quand bien même, ce sera toujours moins pire que l’un de ces 10 skuds.
« C’est nul. C’était pas ça que je voulais »
Celle-ci fait toujours mal aux dents au moment de faire des cadeaux de Noël. Pas la peine d’argumenter, vous avez tort. Même si le dit-cadeau avait été collé au préalable en triple exemplaire sur la lettre envoyée au Père Noël…
« Je voulais que ça soit Papa/Maman qui vienne me chercher »
Vous pensiez lui faire une méga-surprise en allant le récupérer exceptionnellement à la sortie de l’école. Entendez votre petit cœur définitivement se briser en mille morceaux quand, avec sa petite gueule de six pieds de long, il/elle demande de façon glaciale « t’as pris au moins mon goûter ? ».
« Allez, on joue on joue on joue ! »
L’enfant était à l’article de la mort à cause d’une maladie infantile. Vous étiez à son chevet jour et nuit. Aujourd’hui, c’est vous qui êtes bien bien malade – par sa faute. Quelle attitude adopter pour l’enfant ? La suivante : BALEK.
« J’comprends pas : ton ventre est gros alors qu’il y a plus de bébé dedans »
C’est vrai. Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’un monstre a déformé le corps de maman. Et ce monstre se tient juste en face de moi et porte ton prénom. Tu souhaites d’autres indices ?
« Mes parents, c’est vraiment que des grosses pinces »
Ce genre de snap lapidaire envoyé depuis son iPhone 7 que vous lui avez offert pour ses 15 ans. Parents, vous devriez avoir honte… honte d’avoir offert ceci à cette raclure.
« (…) »
On ne parle pas ici d’une remarque mais d’une attitude globale, d’un mélange du mutisme total et de déception à peine volée. C’est vrai que vous êtes des mauvais parents. Quelle idée aussi de l’amener à Disneyland, son rêve le plus fou. Eh bah tant pis pour lui, maintenant il ne restera plus que les chansons Disney pour pleurer en soirée.
« C’est pas bon. Je veux des pâtes au jambon sans fromage »
Vous aviez transformé cette assiette de fish’n’chips maison en véritable œuvre d’art. Vous avez remplacé les légumes verts par des radis sculptés dans la forme de ses Pokémon favoris (bravo d’ailleurs). « On mange mieux à la cantine ».
« Non, c’est mon gâteau. C’est pas à toi ! »
Doit-on te rappeler [insérer prénom de l’enfant] que ce cookie a été acheté avec l’argent gagné par tes géniteurs. Et qu’accessoirement, tu n’as pas demandé ton reste à l’intérieur de maman pendant sa grossesse.
« Bon, maintenant, je veux jouer avec ma console de jeu-vidéo »
Je ne savais pas que ta tirelire pouvait contenir 400 euros. Bravo. Tu pourras me prêter la console après ? Que je te la confisque jusqu’à nouvel ordre ? Merci.
« C’est trop nul ici. Vivement que je me casse ! »
Mais je t’en prie. Prends ton envol petit vautour. Voici la porte, bon débarras ! (claquement de porte)
Voilà, l’enfant est parti car vous ne lui avez pas donné assez de temps, d’affection, d’attention. Non, c’est trop bête. Courez après lui… pour récupérer l’iPhone 7.