Des émojis, des smileys, des émoticônes, on en envoie tous les jours, c’est devenu une habitude. Qu’on aime ou pas, il faut s’y faire, ils font maintenant partie de notre vie. Tellement que certains se sont retrouvé dans le pétrin à cause d’eux. Voilà une petite liste de ceux qui auraient mieux fait de se méfier des émojis ou qui auraient peut-être dû un peu moins en utiliser.
Un couple d'Israéliens a été condamné à payer une amende pour avoir envoyé des émojis trop amicaux
Ils étaient en train de discuter par messages avec un gars qui louait un appartement. Dans leurs messages, ils ont mis plein d’émojis sympas, genre une meuf qui danse, un signe de paix, une bouteille de champagne, etc. Du coup, le loueur a cru qu’ils allaient prendre l’appart’ et il a retiré le bien des listes en ligne. Sauf qu’à partir de ce moment-là, le couple n’a plus donné aucune nouvelle. Le loueur, un peu énervé d’avoir perdu tout ce temps et des potentiels locataires, les a poursuivis en justice en disant qu’ils l’avaient trompé avec tous leurs émojis. Et il a gagné. Ils ont été condamnés à lui verser plus de 2000 dollars pour le préjudice subi.
Un ado américain a un peu trop fait le malin et s'est fait arrêter par la police
Pourquoi ? Parce qu’il avait posté des photos de lui avec des armes et de la drogue, mais aussi parce qu’il a posté un message sur Facebook avec trois flingues et un policier. Les flics de New York l’ont coffré, et au moment du jugement, dans les accusations dont il a fait l’objet, il y avait « menaces terroristes ». A cause des émojis.
Un homme a été condamné pour détournement de mineurs après avoir envoyé des émojis sexuels à une fille
Ok, il n’y a pas d’émojis représentant directement les sexes, mais vous voyez très bien le genre (#aubergine #pêche, etc.) Un Australien de 53 ans a envoyé ce genre de choses à une fille de 12 ans et s’est fait coffrer. On dira « bien fait pour sa gueule », d’autant plus qu’il n’en était pas à son coup d’essai.
Un Français de 22 ans a été condamné à de la prison pour avoir envoyé un émoji pistolet à son ex
Ça s’est passé en 2016 et le gars a été condamné à 6 mois de prison dont 3 fermes et à une amende de 1000 euros. L’émoji avait été envoyé dans une suite de messages pas hyper sympas, donc on peut comprendre qu’il y ait eu condamnation. Et encore, il a eu du bol parce que pour des menaces de mort, la peine peut aller jusqu’à 3 ans de prison et 45000 euros d’amende.
Deux hommes ont été trop explicites (et menaçants)
En Caroline du Sud, en 2015, deux mecs ont envoyé à un autre le message suivant : « *Emoji coup de poing* + *Emoji main en forme de pistolet* + *Emoji ambulance* ». Rien d’autre. Juste 3 émojis. Mais pour la police, c’était suffisant pour les inculper parce que selon eux la menace était très claire.
Arrêtez d'envoyer des messages à vos ex
Un Australien a eu des ennuis avec la justice après avoir envoyé à son ex un message contenant un émoji visage + un émoji pistolet. Il faut dire qu’il était aussi sous le coup d’une ordonnance restrictive (il avait pas le droit de s’approcher de son ex ou d’essayer de communiquer avec elle, en gros), donc il devait vraiment pas être malin.
Un mec a pris 8 mois pour... un émoji avion
Il était une fois un couple qui vivait sur l’île Nord de la Nouvelle-Zélande. Quand ils se sont séparés, la fille s’est barrée vivre sur l’île Sud. Le mec l’a harcelée en lui envoyant plein de messages. La fille a réussi à obtenir une ordonnance restrictive contre lui. Mais lui, ça ne l’a pas empêché de continuer à la harceler. Il a même été jusqu’à lui envoyer un message du genre « tu vas voir ce que tu vas voir » suivi d’un émoji avion. Et c’est là qu’il s’est fait rattraper par la justice, parce que le juge a conclu que l’émoji avion signifiait qu’il allait prendre l’avion pour rendre visite à sa meuf et ainsi enfreindre son ordonnance restrictive. Et hop, 8 mois de prison.
Une fille a eu des problèmes avec sa banque à cause d'un vernis à ongles
Ça s’est passé en 2016 et en fait c’est moins fou que ça en a l’air. Une Américaine a changé son nom sur son appli bancaire et l’a défini sur l’émoji vernis à ongles. Sauf que l’appli de la banque, elle a pas du tout aimé ça et que la dame n’arrivait plus à l’utiliser. Sa banque l’a appelée pour lui dire qu’elle avait fait buguer le système et qu’il fallait qu’elle mette un nom avec des vrais caractères, et pas des émojis. Ce qu’elle fit.
Une fillette de 12 ans a un peu abusé des menaces
En 2015, une petite fille australienne qui en avait marre qu’on l’intimide à l’école a envoyé des messages sur Instagram avec des menaces du genre : « Attention je viens » + emoji couteau + emoji pistolet + emoji bombe. Une enquête a eu lieu et a finalement révélé qu’elle ne tenait pas à mettre ses menaces à exécution, mais bon, y’avait quand même de quoi s’inquiéter.
Un prof s'est fait virer parce qu'il était un gros dégueulasse
En Floride, un prof américain s’est pris 10 ans d’interdiction d’enseigner pour avoir envoyé à un étudiant deux émojis bien particuliers. L’étudiant avait demandé au prof comment il pouvait obtenir plus de points à un test qu’il avait eu de justesse. Le prof lui a répondu avec un émoji aubergine et un émoji pêche. Je vous fais pas un dessin. Il a aussi envoyé « Je te donnerai un B si tu me donnes le D », sachant que « D » désigne « Dick ». Bref, ce mec ne devrait plus jamais enseigner de sa vie.
De toute façon les émojis c’est de la merde.
Source : Listverse