Longtemps considérée comme une pratique déviante, et même passible de condamnations pénales dans certaines cultures, la fellation, au même titre que le cunnilingus, est devenue un acte sexuel courant, largement pratiqué et imposé comme norme par la pornographie. S’il ne s’agit pas de faire la promotion à tout prix de la fellation (en matière sexuelle, chacun doit faire ce qu’il veut), certaines études prouvent qu’elle a des effets positifs sur la santé, même si elle peut être vectrice de maladies et d’infections.
Chez les animaux, c'est un geste de sélection
Chez les vertébrés, et notamment les chauve-souris, la fellation sert à identifier des signaux chimiques inhérents au complexe majeur d’histocompatibilité. En gros, on détecte si le partenaire est génétiquement compatible avec soi. Ce qui évite de se retrouver avec Beavis et Butt-Head en gosses si jamais on doit pousser le rapport sexuel jusqu’à la grossesse. Rien n’empêche les hommes de faire pareil.
Le sperme est censé avoir plein de bénéfices
Encore une fois, personne n’oblige personne à avaler. Un certain nombre d’études pointent toutefois des effets positifs du sperme sur la santé de celui ou celle qui le consomme. Le sperme contiendrait de fait des matières psychotropes assimilables au valium et à même d’agir comme antidépresseur. D’autres arguent que son apport calorique faible serait à même de servir de coupe-faim et donc de faciliter les régimes. Il serait aussi censé agir comme un ralentisseur du vieillissement. Ok, c’est bancal, mais la littérature existe.
La fellation permet d'échapper à la routine sexuelle
Au même titre que le cunnilingus, la fellation, si elle ne sert pas de préliminaire systématique et n’entre donc pas dans le cadre d’une routine, a le mérite de permettre à moindre frais de varier sa vie sexuelle. Or, les sexologues s’accordent pour dire que, pour apporter un équilibre épanouissant aux partenaires, une vie sexuelle se doit d’être à la fois régulière, satisfaisante, et variée. Sa pratique est donc positive pour l’épanouissement sexuel et donc l’humeur générale de tout le monde et du couple, conséquemment.
Chez les chauve-souris, la pratique de la fellation a une incidence positive sur la durée de l'acte sexuel
Selon une étude, une seconde passée par deux chauves-souris à se léchouiller le zizi correspond à 6 secondes de pénétration supplémentaires. Or, baiser longtemps (pas non plus 15 heures), c’est sympa, ça augmente les chances de partager un orgasme, et ça permet de perdre des calories, ce qui est non-négligeable en hiver.
Pour les mecs, c'est valorisant ; pour les filles, cela peut l'être aussi
Longtemps considérée comme une pratique mettant l’homme en valeur en ce qu’il serait le seul à jouir si on pousse les choses au bout, la fellation répond à des mécanismes psychologiques plus complexes. Si le caractère valorisant de se faire sucer et donc d’avoir un partenaire entièrement dévoué à son bien-être semble évident, le rôle de la personne active, c’est-à-dire celle qui suce, n’est pas exempté d’importance. Pratiquer la fellation, c’est aussi imposer un rythme, une cadence et, d’une certaine manière, dominer la situation. Dans ce cadre, la fellation peut être considérée comme une pratique émancipatrice ou du moins féministe et valorisante.
Considérée comme une déviance pendant longtemps, c'est aussi une pratique émancipatrice
Au même titre, le caractère longtemps jugé déviant de la pratique peut être fait de son accomplissement une réappropriation de son propre corps. La sexualité n’est plus dictée par un modèle social, mais par des envies. Cette impression de liberté est libératrice d’endorphines.
Ca peut sauver un couple
La preuve par la suçothérapie.
Si tu chopes pas une maladie en le faisant sans capote, tu sais que tu es indestructible
Petit hic, la fellation sans préservatif expose à plein de maladies à noms mignons, et notamment les chlamydiae et le cancer de la gorge lié au papillomavirus. Du coup, la pratiquer sans rien choper est un gage d’indestructibilité évidente qui permet de contracter des prêts sur 75 ans en ne remboursant qu’un euro par mois.
Une étude semble indiquer qu'avaler le sperme réduit le risque de développer un cancer du sein
L’étude en question (pas sérieuse sérieuse, faut bien le dire), réalisée en Californie, indique une corrélation entre la pratique bi-hebdomadaire de la fellation et une diminution de 40% du risque de développer un cancer du sein.
Ca met de bonne humeur le matin avant d'aller bosser
Or, il faut redresser la France. Et la France, pour se redresser, a besoin de toutes ses forces vives. C’est plus du sexe, c’est du patriotisme sexuel. On va créer un ministère.
Vous inquiétez pas, on fera la même chose sur le cunnilingus.