La pluie, c’est clairement moins bien que le soleil. Même si c’est quand même relativement nécessaire pour l’agriculture et tout ça et tout ça. Parce que se taper une semaine de flotte, c’est se taper conséquemment une bonne grosse semaine de déprime relou. Mais la pluie n’a pas QUE des désavantages. Pas QUE.
La pluie peut nous faire grossir
Notre cerveau, cet imbécile, tend à associer automatiquement la pluie avec le froid. Il nous dit donc que, s’il pleut dehors, on devrait sans doute grignoter davantage pour affronter le froid. Et du coup, et bah on grossit quand il pleut. D’autant qu’en nous forçant à rester à l’intérieur, la pluie nous fait diminuer notre dépense énergétique.
L'approche d'une averse nous rend irritable
Quand il s’apprête à flotter, l’atmosphère se charge d’ions positifs ; cette simple présence tend à augmenter notre pression sanguine, ce qui nous rend plus irritable. Des études ont montré que c’était particulièrement le cas chez les enfants qui, à l’approche de la pluie, deviennent insupportables en mode larmes, caprices, hurlements.
La pluie améliore la qualité de notre sommeil
Une théorie médicale veut que le bruit de la pluie s’abattant sur le toit ou les vitres entre dans la catégorie dite des bruits roses, qui ont une intensité constante en fonction des fréquences. Cette caractéristique tend à atténuer l’activité cérébrale : on pense moins et, en conséquence, on dort mieux.
Il y a moins de crimes quand il pleut
Deux études de 2007 et 2015 réalisées à New York et Manchester ont montré une corrélation directe entre le niveau de criminalité et la météo : il y a beaucoup moins de criminalité quand il pleut. En gros, il y a deux explications à cela. La première, c’est que comme toute personne devant faire des trucs dehors, le criminel se dit que ça pourra attendre un soir où il pleut pas – logique. La deuxième, c’est que quand il pleut, on a tendance à moins sortir ; et qui dit moins sortir dit moins boire ; or, les études prouvent qu’il existe une immense corrélation entre la criminalité (et notamment les violences conjugales) et la boisson.
La pluie nous déprime - surtout les femmes
Une étude datée de 2012 a souligné le lien entre la baisse de moral et l’irruption de la pluie, surtout chez les femmes. Le nombre de posts Facebook négatifs ou carrément dépressifs augmente radicalement les jours de pluie (de l’ordre d’une centaine de pour cents), mais, encore une fois, surtout chez les femmes. Sans doute une conséquence plus sociale que physiologique des attendus de chaque genre.
La pluie nous nique les articulations
Un niveau important d’humidité dans l’air est synonyme de douleurs pour les personnes ayant subi des fractures ou souffrant de rhumatismes. Les articulations et les tendons disposent de récepteurs barométriques qui réagissent à l’humidité et déclenchent des réponses douloureuses. Et cela ne concerne pas que les vieux : essayez de faire du sport ou un déménagement par temps de pluie, et vous verrez.
Il y a moins de moustiques, donc moins de maladies
Parce que les moustiques évitent plus ou moins la pluie histoire de pas crever. En revanche, ces petits malins réussissent pas trop mal à se tirer des averses en composant avec les gouttes qui devraient les écrabouiller : ils se choppent une goutte avec laquelle ils se déplacent passivement et qui sert de matelas quand les autres gouttes s’abattent sur eux.
On bosse plus les jours de pluie
Selon une étude, les hommes sacrifieraient en moyenne 30 minutes de loisir au travail les jours de pluie. Ce qui fait que votre employeur ADORE la flotte.
La pluie a-t-elle un impact sur le vote ?
En vrai, c’est compliqué. Plusieurs études américaines montrent une corrélation assez nette entre l’abstention aux élections et une météo dégueulasse ; mais d’autres études menées en France auraient tendance à souligner le contraire. Je n’ai donc pas de réponse absolue à cette question.
La pluie diminue la pollution
Et améliore donc la qualité de l’air. Pour une fois que la pluie nous sert à quelque chose, on ne va pas se plaindre.
Toute la pluie tombe sur moi…
Sources : Slate, Marie Connolly, News.com, Le Parisien, Business Insider