C’est le marathon. On aurait pu vous trouver 42,5 raisons de ne pas le courir, mais ces dix-là devraient suffire. Les études prouvent qu’au-delà de trois séances par semaine, la course à pied devient systématiquement néfaste pour le coureur. Après, si vous voulez aller courir quand même comme des cons, allez-y, hein.
Courir te bousille les reins
D’après les chercheurs, au scanner, on ne peut distinguer les reins d’un type qui sort d’un marathon d’une personne qui vient de subir une opération de chirurgie cardiaque.
On se passe de commentaires supplémentaires.
Courir nique les genoux
Et les articulations en général. Vous entendez le doux bruit du craquement quand vous montez les escaliers ? C’est parce que vous courez comme des débiles. Allez, faites vos foulées qui éclatent la rotule, allez-y, j’adore les craquements, moi.
Courir nique le coeur
La course cause à court terme des dommages au ventricule droit du coeur. Les athlètes ont l’avantage de pouvoir guérir d’eux-mêmes en une semaine de ce genre de petits désagréments ; mais vous n’êtes pas des athlètes, vous, à ce que je sache.
Courir te flingue la gueule
D’après certains médecins, la graisse brûlée en courant émacie le visage et donne une tronche de squelette, ce qui est bien pratique avant une soirée déguisée Halloween, mais beaucoup moins avant un rendez-vous Tinder. Donc, si votre kiff c’est de ressembler à Brigitte Fontaine à 26 ans, allez-y courez, courez sans vous arrêter que je ne voie plus vos gueules.
Courir fait mal au cul
On pensait que le vélo endolorissait les fesses, mais ce n’est rien à côté de la pratique de la course qui te fout des courbatures pas possibles et t’explose le cul. Après, chacun son kiff.
Courir t'explose les ongles
Qui j’imite ? BOUM, BOUM, BOUM, BOUM, BOUM. Bien vu : c’est ton orteil contre ta putain de pompe de merde. Et à la fin, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu saignes sous l’ongle et ton orteil est tout noir dégueulasse. Cool, hein ?
Courir est super irritant
Allez, tape-toi le frottement de ton t-shirt synthétique sur les tétons et celui de ton short en polyester à l’entrejambe, puis hurle ta douleur à force d’irritations insupportables. Allez, vas-y, fais-toi plez.
Courir te baise le dos
Courir, ce sont des chocs non-stop de ton pied sur le sol. Or, ton pied, c’est le bout de ta jambe. Et ta jambe, c’est la prolongation de ton dos. Les chocs affectent donc ton dos : et après qu’est-ce qui se passe ? Tu souffres le martyr, puis tu marches plié en deux, puis tu termines handicapé. VOILA CE QU’IL SE PASSE.