Quand on fait des cours de français, on peut trouver la littérature chiante. C’est vrai que comparé à un épisode de Game of Thrones, on y trouve moins de gens à poil. Est-ce une raison pour penser que nos écrivains vivaient comme des bonnes sœurs ? En se penchant sur leurs biographies, on se rend pourtant compte que certains étaient du genre à pratiquer le coït régulièrement, voire,On trouvera peu de femmes dans ce top, car, si beaucoup d’entre elles firent scandale, comme George Sand ou Colette, elles n’étaient pas pour autant plus portées sur le sexe que n’importe qui. Seulement, à une époque où l’on attend d’une femme qu’elle soit mariée et fidèle, des auteures qui vivent pleinement leur désir, ça fait scandale.
Victor Hugo
On peut dire qu’au XIXe siècle, après Notre-Dame, Victor Hugo était le monument français le plus visité. Notre Totor national, il aimait beaucoup la zoulette. Voire un peu trop, puisqu’il pouvait être du genre très, très insistant dans ses avances. On peut dire que ses domestiques y sont toutes passées, il est allé jusqu’à chourer la go de son fils : la comédienne Alice Ozy. À 81 ans, il a mis dans son lit la fille de son copain décédé Théophile Gautier, Judith, qui était évidemment bien plus jeune que lui. Pour l’anecdote, il avait un petit carnet où il notait le nom des femmes qu’il fréquentait et ce qu’ils avaient fait ensemble : ça allait du tripotage de sein à la totale.
Guillaume Apollinaire
Comme beaucoup d’hommes de son temps, Apollinaire fréquentait pas mal les bordels et a connu des liaisons torrides. On connaît un peu moins son penchant pour la pornographie : éditeur de livres pornographiques (dont une des premières éditions critiques de Sade), il a également contribué à la rédaction du premier catalogue des livres de cul de la Bibliothèque nationale de France… Il avait aussi un penchant pour le S.M, et plus particulièrement la flagellation. On connaît sa liaison avec Lou, on sait moins qu’ils ont oublié un martinet dans une chambre d’hôtel et qu’ils s’envoyaient des lettres parfois extrêmement chaudes. Le poète lui écrivait, entre autres facéties : « lors de notre prochaine rencontre, je t’aurais mise nue à quatre pattes comme une chienne. Je t’aurais fouaillée pendant que ta bouche m’aurait bu et si je ne t’avais pas jugée suffisamment humiliée je t’aurais piétinée. » Sinon « Et ma vie lentement pour tes yeux s’empoisonne » qu’il écrivait aussi…
Jean de La Fontaine
Bien avant ses fables, La Fontaine s’était fait connaître pour ses contes scabreux. Normal, le poète était du genre abeille, il aimait butiner les femmes ça et là. Il laissait aussi sa femme faire de même (parce que dans le fond, il l’aimait pas trop trop). Comme il était du genre sans le sou, il a fini par se faire entretenir par une de ses maîtresse, Mme Ulrich, une mère maquerelle qui le loge… chez son amant. La situation étant du genre tendax, il flippe grave de se faire chopper en situation compromettante avec la dame à qui il écrit : « Ne nous laissons pas surprendre… ». À 70 ans, il a petit crush sur une jeunette de 15 ans, autant dire que la barrière des âges ne le gêne pas du tout. Tout ça pour dire que le Jean n’était jamais contre un petit coup de baise entre deux fables.
Alfred de Musset
Musset était blond, Musset avait une barbe du feu de dieu en mode hipster romantique, Musset faisait de la poésie, Musset était beau, bref, Musset avait tout pour séduire. Et il l’a fait. Beaucoup. Vraiment. Les prostituées, les femmes du monde, elles y passaient toutes et autant dire que tout aristo qu’il était, sa quéquette était du genre à franchir toutes les barrières sociales. Même sa liaison avec George Sand n’a pas mis fin à son penchant pour le sesque. Lorsqu’ils partent tous les deux en amoureux à Venise, George tombe malade et est clouée au lit. Vla t’y pas que l’Alfred s’en va alfreder tous les bordels du coin. Bien mal lui en a pris, malade à son tour au moment où George est toute pimpante, elle se mettra aussi à le tromper… avec le médecin. Ce n’est donc pas pour rien que Musset est fasciné par les personnages de débauchés, que l’on retrouve tout au long de son œuvre. Coucou Lorenzaccio RPZ bac de Litté 2013.
Guy de Maupassant
Maupassant, aimait les contacts rapprochés avec les femmes, et particulièrement les prostituées. Il a eu pas mal de maîtresses et s’en vantait volontiers. C’est encore son copinou Flaubert qui en parle le mieux. Il écrit ainsi à Tourgueniev : « Il m’a écrit récemment qu’en trois jours il avait tiré dix-neuf coups ! C’est beau ! Mais j’ai peur qu’il ne finisse par s’en aller en sperme… « . C’est donc sans surprise que le pauvre loulou s’est chopé la syphilis. À l’époque il s’en était même vanté, disant qu’il avait « la grande vérole, celle dont est mort François 1er. La vérole majestueuse et simple »… Mais ça, c’était avant d’en mourir dans d’atroces souffrances. RIP Guy-guy, petit ange parti trop tôt.
Alexandre Dumas
En matière d’appétit sexuel, Dumas pouvait sans aucune doute rivaliser avec Victor Hugo. Dumas est, de toute façon, l’homme du surplus : il écrit beaucoup, il mange beaucoup et il baise beaucoup, jusqu’à avoir plusieurs maîtresses en même temps. On lui prête ainsi ces paroles révélatrices du tempérament du bonhomme : « C’est par humanité que j’ai des maîtresses ; si je n’en avais qu’une, elle serait morte avant huit jours ». Bien qu’il ne soit jamais marié, Dumas a tout de même eu un fils, avec sa voisine de palier… Et d’autre aussi on imagine.
Marguerite Duras
Marguerite aimait les hommes, et ne s’en cachait pas. « J’adore faire l’amour » disait-elle, voilà qui a le mérite d’être clair. On connaît sa relation avec un riche Chinois qu’elle raconte, entre autres, dans L’Amant. Arrivée à Paris à 19 ans, Marguerite Duras plaît et aime plaire, elle se fait donc une petite collection d’amants. Même si elle se marie en 1939, elle ne sera pas vraiment fidèle. Elle et son époux divorcent 1947, année où elle aura un fils… de son amant. Il y avait certes un peu d’angoisse métaphysique face à la sexualité, mais cela ne l’a pas empêchée d’avoir plusieurs hommes dans sa vie jusqu’à la fin de ses jours.
Lord Byron
Peu connu en France, même s’il ait influencé notre Romantisme, lord Byron un peu une re-sta dans le game littéraire anglais. Mais aussi en Grèce où il a combattu pour l’indépendance nationale. Et lord Byron n’était jamais contre donner un petit coup quéquette à qui voulait, aux femmes, aux hommes… La rumeur dit qu’il aurait même fait zigzig avec sa demi-sœur, Augusta Leigh. On raconte aussi qu’il aurait vu 250 femmes passer dans son lit en une seule année. On l’aura compris, Byron avait deux passions dans la vie : écrire et baiser.
Vas-y bébé, fais-moi l’amour en alexandrins…
Source : La vie sexuelle des écrivains, Iman Bassalah ; Gala ; Cheekmagazine ; L’express ; RTL