Se rendre au restaurant lorsqu’on est en voyage est un bon moyen de se plonger dans le mode de vie des habitants… quitte à parfois risquer de se noyer ! Certaines habitudes et usages peuvent en effet s’avérer déstabilisant au point de nous faire passer pour un bon gros touriste ras des pâquerettes.
Le pourboire se négocie avec le serveur en Allemagne
Contrairement à ce qui se fait en France, on ne laisse pas un pourboire sur la table à la fin du repas. Le serveur vous courrait après pensant que vous avez oublié votre monnaie. En Allemagne, il faut annoncer à ce dernier le montant du « tips » que l’on souhaite lui laisser (5 à 10 %), au moment de régler l’addition. Ça risque de devenir difficile de jouer les rapiats !
Y a zéro couteau à table en Thaïlande
Oubliez les baguettes, les Thaïlandais ne les utilisent que pour les plats de nouilles. A la place, ils préfèrent s’équiper d’une fourchette dans la main gauche pour pousser les aliments dans la cuillère tenue dans la main droite. Ici, pas de couteau, les plats arrivent déjà en morceaux. Et si vous devez vraiment couper quelque chose dans votre assiette, il vous faudra vous débrouillez avec le tranchant de votre cuillère.
On peut slurper ses nouilles au Japon
Comme son nom l’indique, « slurper » consiste à aspirer bruyamment ses nouilles après les avoir dirigé avec ses baguettes jusqu’à sa bouche. Plus qu’une simple tradition, cette technique permettrait de pleinement savourer les arômes des soba, ramen et autres udon. Par contre, ne croyez pas pour autant que l’on peut manger comme un goret au Japon, hormis le fait de « slurper leurs nouilles », les Japonais ne supportent aucun bruit de mastication !
On ne trinque jamais avec de la bière en Hongrie
Il faut remonter au milieu du 19ème siècle pour comprendre cette règle qui en Hongrie, peut vous faire passer pour un touriste. En 1848, le royaume de Hongrie entame une révolution pour s’émanciper de l’emprise autrichienne. Mais le mouvement est vite écrasé par l’armée autrichienne bien aidée par la Russie. La légende raconte que les soldats prirent alors la mauvaise habitude de lever leur verre de bière pour fêter la défaite des troupes hongroises. Et visiblement, le geste a encore aujourd’hui un peu de mal à passer.
On peut voir débarquer des inconnus à sa table en Autriche
Les Autrichiens sont tellement chaleureux (ou sans-gêne) qu’ils n’hésitent pas à venir s’installer à votre table comme si vous vous connaissiez depuis belle lurette. Là où ça devient louche, c’est lorsqu’il y a de la place partout ailleurs dans le restaurant et qu’ils préfèrent squatter pile en face de vous !
On doit raquer pour le pain, l’eau et les couverts en Italie
Dans les restaurants italiens, le pane e coperto peut faire grimper la note de quelques euros. Pour justifier ce surcoût, il faut remonter au siècle dernier, à l’époque où les osteria traditionnelles servaient de cantines aux ouvriers et artisans du coin qui pouvaient venir avec leur propre nappe, leur pain et leur vin et ne payer que la nourriture servie. Les habitudes ont changé, pas l’idée de faire payer ce qui devrait être gratuits dans un restaurant.
On peut faire sa vaisselle à table à Hong-Kong
Si l’on vous sert un grand bol d’eau chaude ou une théière au début d’un repas dans un restaurant de Hong-Kong, ce n’est pas pour vous faire une infusion, ni pour vous rincer les doigts mais bien pour vous permettre de laver les baguettes, bols et autres ustensiles disposés sur votre table. Une coutume locale qui permet de s’assurer que tout est nickel.
On peut manger dans des restaurants tenus par des robots en Chine
Il existe en Chine une centaine de ces restaurants dits « intelligents » ou les robots s’occupent de tout, depuis la préparation des plats, jusqu’au service à table. Le patron, humain lui, jure que sa formule garantit que ses assiettes n’ont aucun contact avec un humain et profitent ainsi d’une hygiène totale !
En Corée du Sud, c’est toujours l’aînée qui commence le repas
Chaque convive doit attendre que la personne la plus âgée présente à la table commence son repas, pour attaquer le sien. Idem au moment de quitter la table à la fin du repas, personne n’est autorisé à bouger sans son assentiment. Et tant pis pour vous si mamie s’est endormie…
Des prix rarement affichés à Cuba
Si Cuba a abandonné début janvier 2021 sa double monnaie pour ne plus utiliser que le seul peso cubain, les mauvaises habitudes elles n’ont pas changé. Il n’est en effet pas rare de commander son plat sans avoir la moindre idée de son prix. Seule solution : prendre votre plus belle accent espagnol en jouant de la jota pour apostropher le serveur (qui en réalité parle anglais mais fera semblant de ne rien comprendre).
Rien à voir avec les trucs qu’on peut voir au restau en France et pas ailleurs.