Top 10 des détails que vous n'aviez pas remarqués dans Les Visiteurs

Le Courtepaille était un placement de produit

Histoire de jouer sur les anachronismes, le film s’amuse régulièrement à confronter Jacquouille et Godefroy de Montmirail à des éléments typiques des années 90. Dans cette scène, c’est carrément un restaurant Courtepaille (situé à Cergy, il n’existe malheureusement plus) qui est intégré dans le film. Ça, vous l’aviez forcément vu, mais est-ce que vous saviez qu’il s’agissait aussi d’un placement de produit pour financer une partie du film ? Eh ouais, dans les années 90, on jouait déjà à ce petit jeu.

Godefroy et Jacquouille ont été transportés en 1992

Et même, plus précisément, le 27 octobre 1992. On peut le voir sur cette image TRÈS SUBTILE où Godefroy a transpercé un calendrier (ou un éphéméride, pour les plus pointilleux) de son épée. Étant donné que le film est sorti en janvier 1993, ça veut dire que les événements du film se sont déroulés juste avant sa sortie en salle.

Jean-Marie Poiré fait un caméo dans le film

À vrai dire, il en fait plusieurs, même, et la raison de tout cela est assez marrante : selon le réalisateur du film, il était compliqué de trouver des figurants avec une bonne gueule capables de prononcer quelques répliques en jouant bien. Et, alors que c’était déjà difficile, certains figurants sont parfois arrivés bourrés au tournage, alors Jean-Marie Poiré a dû les remplacer, comme dans cette scène où il interprète le paysan à gauche.

Un autre placement de produit ? Okkkayyyyy

Voilà, une petite carte Visa glissée très subtilement au premier plan devant le visage de Christian Clavier. Ça fait une Visa devant un visage dans les Visiteurs.

Gérard Vives est présent dans le film

Vous vous souvenez probablement de Gérard Vives, le bon copain bien musclé dans Les filles d’à côté ? Eh bien il joue un rôle de figurant dans Les Visiteurs : le rôle d’un des infirmiers de l’hôpital psychiatrique qui avait pris en charge Godefroy de Montmirail. Sympa.

Encore un petit placement de produit ?

Allez, voilà une petite bouteille de Chanel n°5 que Godefroy de Montmirail utilise pour se laver en pensant qu’il s’agissait d’un savon. On va s’arrêter là pour les placements (et on vous épargne la camionnette de La Poste ou la « pâte à dents » Émail Diamant que vous aviez forcément vus), mais vous avez compris à quel point Jean-Marie Poiré a bien réussi à utiliser les placements de produit pour en faire des gags anachroniques hyper réussis.

Christian Bujeau s'est vraiment fait piquer le cul

S’il y a plusieurs piqûres dans le film, une seule est réelle : celle de la scène où le dentiste Jean-Pierre Goulard se fait piquer, « le fessard » à l’air, devant toute une assemblée. L’acteur Christian Bujeau avait demandé à ce qu’on lui pique vraiment les fesses pour que sa réaction soit aussi naturelle que possible. Ça c’est de l’engagement. Et pour ceux qui n’auraient pas fait le lien ou qui auraient un petit doute, Christian Bujeau est bel et bien le maître d’armes dans Kaamelott.

Les producteurs se sont fait un petit kiffe

Les deux producteurs des Visiteurs, Alain Terzian et Patrice Ledoux, se sont fait un petit plaisir dans la scène où Béatrice, interprétée par la géniale Valérie Lemercier, se rend à l’hôpital pour venir chercher Godefroy. En effet, on peut voir leurs noms sur des panneaux indicatifs : le « service du Dr A. Terzian » et le « service du Pr. P. Ledoux ». Fallait le voir.

Il y a une référence à L'Opération Corned Beef

L’Opération Corned Beef, c’était une grosse comédie sortie deux ans avant les Visiteurs. Le film avait eu beaucoup de succès, alors Jean-Marie Poiré voulait ses têtes d’affiche dans son film. Des têtes d’affiche qui n’étaient autres que Christian Clavier, Valérie Lemercier et Jean Reno. Mais le réalisateur n’a pas fait que reprendre les stars de L’Opération Corned Beef, il a aussi fait un clin d’œil au film en replaçant la musique de son générique dans une scène. Car oui, pendant la scène où Jacquouille est au bowling avec Ginette, on entend la musique Passion for War/Love de Eric Levi et Joan Paladin. Joli détail.

Per Horus et per Ra et per Sol Invictus duceres

Si vous vous demandiez ce que signifiait la formule magique qui permet au mage Eusæbius d’envoyer Godefroy et Jacquouille dans les couloirs du temps, eh bien on a la réponse. En latin, « Per Horus et per Ra et per Sol Invictus duceres » signifie « Par Horus et par Rê et par le Soleil invaincu, sois conduit ». Il s’agit donc d’une formule latine invoquant des dieux égyptiens. Pas sûr que ce soit bien reconnu par les vrais mages et sorciers, mais dans le film c’est comme ça et pas autrement.