Le camping, on l’aime ou on le déteste ! Solution plutôt économique propice aux rencontres, il permet de passer ses vacances au sein d’une ambiance conviviale plébiscitée par un grand nombre d’entre nous. Véritable microcosme, le camping peut en cela compter sur ses personnalités. Et quelque soit l’endroit, en général, on les croise partout.
Le clone du Patrick de Camping
Il assumait déjà avant, mais le succès de la trilogie Camping lui a permis de se démarquer des autres campeurs. Leader né, du moins pendant ses 3 semaines de congés, il prend les choses en main et se balade toute la journée en maillot de bain, comme Dubosc dans les films. Le genre de type qu’on peut taxer de beauf mais qui au fond, s’en moque royalement tant qu’il a ses potes, son pastis et que le soleil brille au-dessus de son mobil-home.
Les petits vieux rabats-joie
Ce sont eux qui se plaignent tous les matins à la réception parce que les petits jeunes ont encore fait un boucan de tous les diables en rentrant de boite tard dans la nuit. Parfois, ils appellent carrément les gendarmes pour arriver à leurs fins. Leur mobil-home ressemble à leur maison. Ils ont tout le confort, ne sortent jamais du camping à moins d’y être obligés et ne se fréquentent qu’entre eux.
Les jeunes fêtards
La bête noire des petit vieux. Pour eux, camping rime avec fête, alcool et drague. Absents le matin, ils se réveillent en général vers 14h, mangent à même les boites de conserve, passent l’après-midi sur la plage ou au bord de la piscine et commencent l’apéro à 17h tous les jours avant de sortir pour tenter de lier connaissance. En général, on reconnaît leur tente à la montagne de canettes et de bouteilles vides qui se trouve sur le passage.
Le pervers pépère
Lui au camping, il mâte. Bien peinard sur son fauteuil, à l’ombre, il regarde les jeunes filles passer. Parfois, il traîne même du côté des douches, au cas où il pourrait surprendre un accident de bikini. C’est le gros lourdaud un peu glauque des vacances.
Les campeurs à la pointe du progrès
Avant de partir, ces spécimens ont pillé les magasins pour avoir ce qui se fait de mieux en matière de matériel de camping. Ils possèdent les dernières nouveautés et tiennent à ce que ça se voit. Quand ils sont sympas, ils en font profiter le plus grand nombre mais quand ce n’est pas le cas, ils vous regardent en souriant alors que vous désespérez de faire bouillir de l’eau sur votre réchaud acheté d’occasion.
Ceux qui souhaiteraient être ailleurs
On les reconnaît tout de suite car ils tirent la tronche toute la journée. Ils n’ont pas choisi d’être ici. Ils ne participent pas aux activités, ne sortent jamais du périmètre de leur emplacement, ne parlent à personne et vous font clairement savoir que vous êtes un gros beauf tout juste bon à rater le cochonnet avant d’aller enchaîner les bières au bar du camping.
Les habitués
Le camping est leur deuxième maison. Parfois, ils venaient déjà quand ils étaient gamins, et du coup, à l’âge adulte, ils ont continué. Leur emplacement est réservé à vie et ils connaissent tout le monde. Si vous cherchez un renseignement, ils s’imposent comme la solution la plus fiable.
Ceux qui sont un peu trop à l'aise
Se balader à moitié à poil, voire complètement, dans l’allée centrale du camping ne leur posent absolument aucun problème. Pareil quand il s’agit d’empiéter sur l’emplacement du voisin. En vacances, ces gens-là ne pensent qu’à eux et n’ont du respect qu’une vague idée abstraite.
Les puristes proches de la nature
Avec leur matos qui remonte à Mathusalem et leur combi Volkswagen, ils font un peu tâche. Eux-mêmes considèrent qu’ils ne sont pas vraiment à leur place. Leur truc, c’est la nature, et non ce simulacre. En général, ils sont ici non par choix, mais pas obligation, après s’être fait virer par la police d’à peu près tous les endroits où ils ont tenté de faire du camping sauvage.
Les enfants des autres
Ah les gosses ! Ceux des autres hein, pas les nôtres. Les nôtres ne font jamais de bruit. Ils ne pleurent pas et ne courent pas dans tous les sens sur la plage en vous envoyant du sable dans la figure. Sans les enfants, l’ambiance au camping ne serait pas vraiment la même mais souvent, on serait prêt à tenter le coup, juste pour vérifier…
Vous vous êtes reconnus ?